(Un sonnet gratuit à qui devine sur les rimes de quel poème a été écrit celui-ci)
Rêve d’amour
Lorsque au bord de l’étang, songeuse et décoiffée,
Courbée à la façon des narcisses penchants,
Sur le miroir des eaux tu invoques la Fée,
Les korrigans ravis surgissent de leurs champs.
Ils viennent, transportés d’allégresse suprême,
T’admirer presque nue… Ils crient : « Nous triomphons
Quand tu es parmi nous, toi qui seule nous aime,
Toi dont nous connaissons les sentiments profonds ! »
Jacassant, ils s’assoient tout au long de la rive ;
Ils éclatent de rire, et se moquent parfois
De ton air trop sérieux, ou de l’humeur pensive
Où te plonge soudain le bruissement des bois.
Maudit soit ce jour où, rêvant sur ton rivage,
J’ai cru te voir trônant au cœur des pampres verts !
Depuis que j’ai sombré dans cet amour sauvage,
Mon beau songe en allé met mon cœur de travers !
Jakolarime © 30 mai 2006
Rêve D'amour
Started by Jakolarime, Dec 03 2006 01:55 AM
4 replies to this topic
#1
Posted 03 December 2006 - 01:55 AM
#2
Posted 03 December 2006 - 08:39 PM
Citation (Jakolarime @ Dec 3 2006, 01:55 AM) <{POST_SNAPBACK}>
(Un sonnet gratuit à qui devine sur les rimes de quel poème a été écrit celui-ci)
Rêve d’amour
Lorsque au bord de l’étang, songeuse et décoiffée,
Courbée à la façon des narcisses penchants,
Sur le miroir des eaux tu invoques la Fée,
Les korrigans ravis surgissent de leurs champs.
Ils viennent, transportés d’allégresse suprême,
T’admirer presque nue… Ils crient : « Nous triomphons
Quand tu es parmi nous, toi qui seule nous aime,
Toi dont nous connaissons les sentiments profonds ! »
Jacassant, ils s’assoient tout au long de la rive ;
Ils éclatent de rire, et se moquent parfois
De ton air trop sérieux, ou de l’humeur pensive
Où te plonge soudain le bruissement des bois.
Maudit soit ce jour où, rêvant sur ton rivage,
J’ai cru te voir trônant au cœur des pampres verts !
Depuis que j’ai sombré dans cet amour sauvage,
Mon beau songe en allé met mon cœur de travers !
Jakolarime © 30 mai 2006
Rêve d’amour
Lorsque au bord de l’étang, songeuse et décoiffée,
Courbée à la façon des narcisses penchants,
Sur le miroir des eaux tu invoques la Fée,
Les korrigans ravis surgissent de leurs champs.
Ils viennent, transportés d’allégresse suprême,
T’admirer presque nue… Ils crient : « Nous triomphons
Quand tu es parmi nous, toi qui seule nous aime,
Toi dont nous connaissons les sentiments profonds ! »
Jacassant, ils s’assoient tout au long de la rive ;
Ils éclatent de rire, et se moquent parfois
De ton air trop sérieux, ou de l’humeur pensive
Où te plonge soudain le bruissement des bois.
Maudit soit ce jour où, rêvant sur ton rivage,
J’ai cru te voir trônant au cœur des pampres verts !
Depuis que j’ai sombré dans cet amour sauvage,
Mon beau songe en allé met mon cœur de travers !
Jakolarime © 30 mai 2006
- tout simplement " des esprits korrigans " et mes acrostiches qui ne sont pas à elles.
#3
Posted 04 December 2006 - 01:12 AM
Citation (vent @ Dec 3 2006, 08:39 PM) <{POST_SNAPBACK}>
- tout simplement " des esprits korrigans " et mes acrostiches qui ne sont pas à elles.
Je ne comprends pas
Pourriez-vous m'expliquer le sens de ce commentaire ?
#4
Posted 04 December 2006 - 06:54 PM
T'inquiète, c'est que du vent...
#5
Posted 05 December 2006 - 12:45 AM
Citation (Paname @ Dec 4 2006, 06:54 PM) <{POST_SNAPBACK}>
T'inquiète, c'est que du vent...
J'en ai bien l'impression
A part ça, une idée pour les rimes ? (mon petit jeu n'a pas pas l'air d'enthousiasmer les foules )
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