De pauvres corps fanés en amas de muraille
Des enfants des mamans soufflés par la mitraille
Amoncelés
Ici la terre est maigre et le fleuve a pâli
Comme un écoulement balafrant le pays
De barbelés
Une haleine de haine active les poumons
Qui hurlent en mourant décimons déchirons
Détruisons-les !
Les obus pleuvant dru font des lits de poussières
Avec ces doigts poudreux tombés de leurs civières
Corps inhalés
Quand enfants et mamans membres enchevêtrés
Ne savent même plus tant ils sont emmêlés
Se consoler