6 replies to this topic

[Coycott]

La ville continue est un théatre d'errance.


Le voyage se vit comme un projet de destination.
C'est un endroit sans lieu, ni plus ici ni tout à fait là-bas.
Comme une donnée dans le lisse d'un cable électrique,
un usager de tapis roulant en transit dans les rues inertes.

Le voyage manque d'aspérité.


Mais l'errance est un point fixe situé dans un ailleurs toujours renouvelé.

Goutter le désespoir d'être libre,
le furieux excsè des disponibilités...

Quelle curieuse maladie :
le convalescent ne veut pas guerrir.
Il s'accroche à la blouse de l'infermière:
un oeuil lubrique choit dans les profondeurs du corsage échancré,
un autre halluciné se cramponne à la lumière cru du néon.


Bienvenus à l'instintitut du véhicule inversé.


Le personnel est soignesement interné.
Le patient fait sa ronde dans le couloir principal et sonne le couvre-feu.
Sa matraque hors-d'usage racle le crépi jaune mur.

Attitude professionelle.

Mille lieux de perdition dans le parc.

[lacape]

j'aime le dernier paragraphe, pour des raisons personnels,
et aussi l'ensemble !
bonne soirée !

[Coycott]

j'aime le dernier paragraphe, pour des raisons personnels,
et aussi l'ensemble !
bonne soirée !

Merci,

Allors ça marche ce forum ! ( c'est bien compliqué )

Ok m

[serioscal]

Il n'y a pas de "raisons personnelles", Lacape.
Une raison personnelle est une déraison.
Quelqu'un y danse sur des chaises molles qui lui tordent les mollets.

[Coycott]

serioscal : Raison et déraison à l'origine ne sont qu'un et ne se distinguent que par leur nom.

[JeanGorzar]

dommage que ca se finisse en antipsychiatrie

[Coycott]

Faut dire que j'ai peut-être été inspiré par ma non-lecture de "Capitalisme et schizophrénie" de Deleuze et Guérari !

Edited by Coycott, 27 April 2006 - 09:03 PM.