Comme tous les soirs, tu es seule et sans espoir
Tu te prépares et enfiles ton long manteau noir
Tu marches lentement, tes pas résonnent dans la rue
Le vent te poursuit et souffle sur ton visage nu
Tu observes la ville, au sommet d'une haute colline
Tu t'assois et prends conscience de ta vie qui décline
Parmi les gens, au milieu de toutes ces lumières,
Tu disparais peu à peu, te sens étrangère
Le vent qui t'a patiemment suivie jusque là
Déchaîne tes vêtements, tes cheveux autour de toi
Tu fermes les yeux, et tu voudrais t'envoler
Après tout, tu rêves simplement de liberté
Mais tu sais que t'as pas le courage de partir
Tes proches supporteraient pas ton dernier soupir
Alors lentement, tu te relèves et tu espères
Que tu réussiras à vaincre ton adversaire
Comme tous les soirs, tu es seule et sans espoir
Tu te prépares et enfiles ton masque noir
Tu vas continuer à vivre sans leur montrer
Toute la souffrance que pour eux tu dois t'infliger
(24/02/06)
P'titAnge's Content
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#301111 Reste Pour Eux...
Posted by
on 27 February 2006 - 11:53 AM
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#249683 Mon sacrifice
Posted by
on 30 August 2005 - 09:01 AM
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Salon de publication principal
Mon sacrifice
Dans l'herbe je suis allongée
Le vent souffle sur la plaine agitée,
Où des Hommes s'affolent autour de moi,
Qui suis la seule à porter mon attention sur les bois
J'observe mes frères qui se cachent dans la forêt
La parcourir avec eux, c'est tout ce que j'espèrais
Après un dernier regard, ma meute s'enfuit
Tant mieux, qu'ils sauvent leur vie
Ca a duré quelques secondes,
Cet homme et son arme voulaient détruire mon monde
Pour sauver un de mes frères,
J'ai accepté la vie des enfers
Ecoutant chaque note d'un hurlement de profond regret,
Je sens la vie s'enfuir par ma plaie
Mon âme quitte ce monde sans trêve
Qui m'a empêché de réaliser mon rêve
Tout ce qui avait une importance
Etait d'améliorer l'existence
Des ombres de la nuit, qui, à cause du mépris,
Jamais ne pourront avoir de meilleures vies...
DraugOira
Dans l'herbe je suis allongée
Le vent souffle sur la plaine agitée,
Où des Hommes s'affolent autour de moi,
Qui suis la seule à porter mon attention sur les bois
J'observe mes frères qui se cachent dans la forêt
La parcourir avec eux, c'est tout ce que j'espèrais
Après un dernier regard, ma meute s'enfuit
Tant mieux, qu'ils sauvent leur vie
Ca a duré quelques secondes,
Cet homme et son arme voulaient détruire mon monde
Pour sauver un de mes frères,
J'ai accepté la vie des enfers
Ecoutant chaque note d'un hurlement de profond regret,
Je sens la vie s'enfuir par ma plaie
Mon âme quitte ce monde sans trêve
Qui m'a empêché de réaliser mon rêve
Tout ce qui avait une importance
Etait d'améliorer l'existence
Des ombres de la nuit, qui, à cause du mépris,
Jamais ne pourront avoir de meilleures vies...
DraugOira
#218053 Voyage au bout de la vie
Posted by
on 06 June 2005 - 05:59 PM
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Merci pour vos commentaires !
DraugOira
DraugOira
#217698 Voyage au bout de la vie
Posted by
on 05 June 2005 - 05:34 PM
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Sur l'eau d'une rivière inconnue je me sens glisser
Sous un immense ciel étoilé
Les arbres forment des arches au-dessus de moi
Le vent souffle sur mon corps et croît
Mon reflet ressemble à une ombre
Dont seul se détachent des yeux sombres
Je ne comprends pas
Pourquoi je suis là
Je sais simplement que je suis seule,
Et que ce voyage est une route de deuil
La nuit m'entoure,
Et j'avance toujours
Un liquide chaud envahit mes yeux,
Des larmes coulent sur mes joues en feu
Pourtant je ne veux pas pleurer
Même si j'ai compris pourquoi et où je vais,
C'est ma dernière errance
Plus jamais de revenir, je n'aurais la chance
Je suis arrivée au crépuscule de ma vie,
J'attendrais la mort jusqu'à la fin de cette nuit
Sous un immense ciel étoilé
Les arbres forment des arches au-dessus de moi
Le vent souffle sur mon corps et croît
Mon reflet ressemble à une ombre
Dont seul se détachent des yeux sombres
Je ne comprends pas
Pourquoi je suis là
Je sais simplement que je suis seule,
Et que ce voyage est une route de deuil
La nuit m'entoure,
Et j'avance toujours
Un liquide chaud envahit mes yeux,
Des larmes coulent sur mes joues en feu
Pourtant je ne veux pas pleurer
Même si j'ai compris pourquoi et où je vais,
C'est ma dernière errance
Plus jamais de revenir, je n'aurais la chance
Je suis arrivée au crépuscule de ma vie,
J'attendrais la mort jusqu'à la fin de cette nuit
#180121 Le dernier appel
Posted by
on 25 March 2005 - 12:00 PM
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Oui, mais pauvre bête à cause de qui ??? Merci pour ton commentaire Dgoll.
#180107 L'ange au coeur noir
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on 25 March 2005 - 11:49 AM
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Merci beaucoup Titon, et comme je le disait, j'espère que les autres te plairons !
#180104 La vie de l'arbre
Posted by
on 25 March 2005 - 11:45 AM
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Merci d'avoir laisser des commentaires. Je suis heureuse de voir que vous partagiez mon avis !
Julie
Julie
#180020 Le dernier appel
Posted by
on 25 March 2005 - 08:32 AM
in
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Le dernier appel
Dans la nuit froide se fait entendre un chant
Un cri de désespoir agonisant
Dans la vallée, retentit en échos cet appel
Et souffle plus fort le vent temporel,
Comme pour porter au loin ce présage mortel
La lune montre son visage rond
Et un hurlement avide de vengeance répond
Entre les arbres courent les ombres de la nuit secrète
Agiles, rapides et discrètes
Elles vont au secours de l'une des leurs qui se meurt
Leurs yeux pénétrants brillent de fureur
Leurs crocs acérés scintillent à la faible lueur
De la lune qui les guide et de leur instinct qu'ils suivent
Afin de trouver la bête inerte, qui était autrefois si vive
Sur la berge du lac brumeux, gît un animal mourant
Sa respiration est lente, ses yeux déchirants
Un couteau, dans la plaie qui coule encore, enfoncé
Autour de lui, se répand une mare de sang glacé
Le lac transparent est d'un rouge cristallin coloré
Sous le regard de ses semblables, l'animal blessé pousse son dernier soupir
Une mélodie de vengeance et de tristesse résonne dans la vallée, que cette âme avait tant aimé parcourir...
Dans la nuit froide se fait entendre un chant
Un cri de désespoir agonisant
Dans la vallée, retentit en échos cet appel
Et souffle plus fort le vent temporel,
Comme pour porter au loin ce présage mortel
La lune montre son visage rond
Et un hurlement avide de vengeance répond
Entre les arbres courent les ombres de la nuit secrète
Agiles, rapides et discrètes
Elles vont au secours de l'une des leurs qui se meurt
Leurs yeux pénétrants brillent de fureur
Leurs crocs acérés scintillent à la faible lueur
De la lune qui les guide et de leur instinct qu'ils suivent
Afin de trouver la bête inerte, qui était autrefois si vive
Sur la berge du lac brumeux, gît un animal mourant
Sa respiration est lente, ses yeux déchirants
Un couteau, dans la plaie qui coule encore, enfoncé
Autour de lui, se répand une mare de sang glacé
Le lac transparent est d'un rouge cristallin coloré
Sous le regard de ses semblables, l'animal blessé pousse son dernier soupir
Une mélodie de vengeance et de tristesse résonne dans la vallée, que cette âme avait tant aimé parcourir...
#179251 L'ange au coeur noir
Posted by
on 23 March 2005 - 07:45 PM
in
Salon de publication principal
Bien sur que tu es le bien venu "avec tes commentaires" ! J'aime savoir ce que les gens pensent de ce que j'écris, que ce soit positif ou négatif. Pour répondre à ta question, ce n'est pas forcément le frère de cet "ange" qui est mort, mais plutôt une personne très proche, et je ne sais pas quand il a été tué. :wink: Et l'Homme peut tuer de différentes façons, à vous de les imaginer...
Et encore merci pour vos commentaires.
Et encore merci pour vos commentaires.
#179240 La vie de l'arbre
Posted by
on 23 March 2005 - 07:16 PM
in
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La vie de l'arbre
A partir d'une simple graine, d'un arbre commence la vie
Grâce aux années, au soleil et aux pluies
Il grandira pour être un jour sacré
Grand roi de la forêt
Comme un monarche le doit,
Il abritera entre ses longs doigts
L'écureuil et sa famille,
L'oisillon et sa coquille
Mais lorsque de furieuses tempêtes menaceront
Sa chevelure et son coeur les protègeront
Et, tant qu'il aura la force de vivre,
Ses habitants il aidera à survivre
Soyons comme ce grand roi
Tendre et dur à la fois
Il ne demande rien en retour
Sinon un peu d'amour
Protègeons-le comme il protège ses occupants
Assurons-nous qu'aussi longtemps qu'il le peut, il reste vivant
Et empêchons la folie des Hommes de le détruire
Car c'est bien la nature que nous pourrions anéantir...
A partir d'une simple graine, d'un arbre commence la vie
Grâce aux années, au soleil et aux pluies
Il grandira pour être un jour sacré
Grand roi de la forêt
Comme un monarche le doit,
Il abritera entre ses longs doigts
L'écureuil et sa famille,
L'oisillon et sa coquille
Mais lorsque de furieuses tempêtes menaceront
Sa chevelure et son coeur les protègeront
Et, tant qu'il aura la force de vivre,
Ses habitants il aidera à survivre
Soyons comme ce grand roi
Tendre et dur à la fois
Il ne demande rien en retour
Sinon un peu d'amour
Protègeons-le comme il protège ses occupants
Assurons-nous qu'aussi longtemps qu'il le peut, il reste vivant
Et empêchons la folie des Hommes de le détruire
Car c'est bien la nature que nous pourrions anéantir...
#178944 L'ange au coeur noir
Posted by
on 23 March 2005 - 06:46 AM
in
Salon de publication principal
Merci pour tout ce que vous avez dit ! Ca me fait vraiment plaisir. J'espère que les poèmes qui vont suivre vous plairons aussi...
Julie
Julie
#178939 Ame qui dort
Posted by
on 23 March 2005 - 06:35 AM
in
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Merci beaucoup de m'avoir dit ce que vous pensez de ce poème et pour vos encouragements. Je suis contente qu'il vous plaise ! J'essayerais de faire attention aux virgules la prochaine fois !
Julie
Julie
#178800 L'ange au coeur noir
Posted by
on 22 March 2005 - 10:01 PM
in
Salon de publication principal
L'ange au coeur noir
Les yeux ternes, et vides de larmes tant elles ont coulées
Emplis de douleur, le visage vers la terre tourné
Sur une tombe s'agenouille une ombre
Dans le vent volent ses vêtements sombres
Tels des esprits s'agitants autour de ce fantôme irréel
Volées et arrachées ont étés son âme et ses ailes
Dans ce cimetière, elle erre depuis tant d'années
Qu'elle a oublié qu'elle vit et qui elle est
Mais, au fond d'elle perdure un seul souvenir
Un seul désir,
Les Hommes lui ont pris son frère,
Et elle prendra leur vie toute entière...
Les yeux ternes, et vides de larmes tant elles ont coulées
Emplis de douleur, le visage vers la terre tourné
Sur une tombe s'agenouille une ombre
Dans le vent volent ses vêtements sombres
Tels des esprits s'agitants autour de ce fantôme irréel
Volées et arrachées ont étés son âme et ses ailes
Dans ce cimetière, elle erre depuis tant d'années
Qu'elle a oublié qu'elle vit et qui elle est
Mais, au fond d'elle perdure un seul souvenir
Un seul désir,
Les Hommes lui ont pris son frère,
Et elle prendra leur vie toute entière...
#177481 Hommage à ARDA
Posted by
on 20 March 2005 - 07:20 PM
in
Le petit salon...
Attendant à jamais ton retour
Rattraper ton esprit et tes rires
Dans l'éclat du soleil voir ton sourire
Aimant grâce à toi la vie à mon tour
DraugOira
Rattraper ton esprit et tes rires
Dans l'éclat du soleil voir ton sourire
Aimant grâce à toi la vie à mon tour
DraugOira
#177464 Ame qui dort
Posted by
on 20 March 2005 - 06:42 PM
in
Salon de publication principal
Ame qui dort
Par la fenêtre ouverte entrent les rayons du soleil
Ils viennent mourir sur les photos d'un être disparu
Aussi coloré que furent les jours de sa vie est son teint vermeil
D'un extraordinaire amour brillent ses yeux pour la vie reçue
Au dehors chantent les oiseaux, rien ne sommeille
La vie continue sans se soucier du royaume vaincu.
La nuit bientôt va surgir
La blafarde lueur de la lune va, de l'âme envolée, caresser le portrait
Ses yeux rieurs vont, par la brume, se laisser envahir
Son teint, il y a peu encore éclatant, sera de gris voilé
De cet esprit, déjà éternellement endormis, la mort va se nourrir
Car tous l'oublient et n'ont, pour lui, plus aucune pensée
Le soleil qui brille et réchauffe n'est autre que l'esprit de l'être qui a cessé de vivre...
Eclatant de lumière, il donne à ceux qui restent la force et le courage de survivre...
Par la fenêtre ouverte entrent les rayons du soleil
Ils viennent mourir sur les photos d'un être disparu
Aussi coloré que furent les jours de sa vie est son teint vermeil
D'un extraordinaire amour brillent ses yeux pour la vie reçue
Au dehors chantent les oiseaux, rien ne sommeille
La vie continue sans se soucier du royaume vaincu.
La nuit bientôt va surgir
La blafarde lueur de la lune va, de l'âme envolée, caresser le portrait
Ses yeux rieurs vont, par la brume, se laisser envahir
Son teint, il y a peu encore éclatant, sera de gris voilé
De cet esprit, déjà éternellement endormis, la mort va se nourrir
Car tous l'oublient et n'ont, pour lui, plus aucune pensée
Le soleil qui brille et réchauffe n'est autre que l'esprit de l'être qui a cessé de vivre...
Eclatant de lumière, il donne à ceux qui restent la force et le courage de survivre...
