XXVIII
ELAN
Le bonheur idéal, la douleur,
Quels étranges sentiments vénérés,
A tout miser sur ce bien et ce mal,
Nous faussons l'intensité des sens,
Les dépossédant du flux des Astres,
Les cieux se moquent de l’avenir incertain,
Comme des vieilles morales passées,
Ils clouent l’égal devenir les bras en croix,
L’art nous impose cet élan dévastateur,
Contre les breloques menottant nos vues,
Des pieds à la tête sur des socles vertueux,
Il incite à prendre part au déséquilibre,
Dans la nature des allers et retours éternels,
N’excluant jamais notre innocente force,
A conquérir et à colorer sans état d’âme,
Les routes inespérées suivies de fait et de sens,
Rendons aux corbeaux de l’espèce humaine,
Les dernières chaires historiques de l’ordre,
Pendons haut et court l’endormeur des eaux,
Mesurons nos exigences à l’ivresse de l’altitude,
Car même là-haut les labyrinthes dominent,
Nous poussant à trouver les voies uniques,
Convenant aux plus nobles de nos savants,
Aux dompteurs, aux surfeurs de tsunamis,
Possédons mes frères ! N’ayez pas peur,
Ici, il n’est question de superflu ou de luxe,
Le luxe est cet instinct nous poussant à croître,
A nous mesurer aux mythes des héros,
Traversons les océans non pour oublier,
Mais pour servir l’excès de nos propres corps,
Hurlant sous la peau des prêtres,
A ce qu’on les laissent arpenter le monde.
Elan
Started by XAVIER PHILIPONET, Feb 07 2006 11:05 PM
3 replies to this topic
#1
Posted 07 February 2006 - 11:05 PM
#2
Posted 08 February 2006 - 09:02 AM
Je rejoins cet élan !! criant de vérité !!
superbe écrit
Amitiés valérie
superbe écrit
Amitiés valérie
#3
Posted 08 February 2006 - 09:15 AM
Citation (XAVIER PHILIPONET @ Feb 7 2006, 11:05 PM) <{POST_SNAPBACK}>
XXVIII
ELAN
Le bonheur idéal, la douleur,
Quels étranges sentiments vénérés,
A tout miser sur ce bien et ce mal,
Nous faussons l'intensité des sens,
Les dépossédant du flux des Astres,
Les cieux se moquent de l’avenir incertain,
Comme des vieilles morales passées,
Ils clouent l’égal devenir les bras en croix,
L’art nous impose cet élan dévastateur,
Contre les breloques menottant nos vues,
Des pieds à la tête sur des socles vertueux,
Il incite à prendre part au déséquilibre,
Dans la nature des allers et retours éternels,
N’excluant jamais notre innocente force,
A conquérir et à colorer sans état d’âme,
Les routes inespérées suivies de fait et de sens,
Rendons aux corbeaux de l’espèce humaine,
Les dernières chaires historiques de l’ordre,
Pendons haut et court l’endormeur des eaux,
Mesurons nos exigences à l’ivresse de l’altitude,
Car même là-haut les labyrinthes dominent,
Nous poussant à trouver les voies uniques,
Convenant aux plus nobles de nos savants,
Aux dompteurs, aux surfeurs de tsunamis,
Possédons mes frères ! N’ayez pas peur,
Ici, il n’est question de superflu ou de luxe,
Le luxe est cet instinct nous poussant à croître,
A nous mesurer aux mythes des héros,
Traversons les océans non pour oublier,
Mais pour servir l’excès de nos propres corps,
Hurlant sous la peau des prêtres,
A ce qu’on les laissent arpenter le monde.
ELAN
Le bonheur idéal, la douleur,
Quels étranges sentiments vénérés,
A tout miser sur ce bien et ce mal,
Nous faussons l'intensité des sens,
Les dépossédant du flux des Astres,
Les cieux se moquent de l’avenir incertain,
Comme des vieilles morales passées,
Ils clouent l’égal devenir les bras en croix,
L’art nous impose cet élan dévastateur,
Contre les breloques menottant nos vues,
Des pieds à la tête sur des socles vertueux,
Il incite à prendre part au déséquilibre,
Dans la nature des allers et retours éternels,
N’excluant jamais notre innocente force,
A conquérir et à colorer sans état d’âme,
Les routes inespérées suivies de fait et de sens,
Rendons aux corbeaux de l’espèce humaine,
Les dernières chaires historiques de l’ordre,
Pendons haut et court l’endormeur des eaux,
Mesurons nos exigences à l’ivresse de l’altitude,
Car même là-haut les labyrinthes dominent,
Nous poussant à trouver les voies uniques,
Convenant aux plus nobles de nos savants,
Aux dompteurs, aux surfeurs de tsunamis,
Possédons mes frères ! N’ayez pas peur,
Ici, il n’est question de superflu ou de luxe,
Le luxe est cet instinct nous poussant à croître,
A nous mesurer aux mythes des héros,
Traversons les océans non pour oublier,
Mais pour servir l’excès de nos propres corps,
Hurlant sous la peau des prêtres,
A ce qu’on les laissent arpenter le monde.
superbe la dernière strophe !
bonne journée !
#4
Posted 10 February 2006 - 09:07 PM
Citation (irena @ Feb 8 2006, 09:02 AM) <{POST_SNAPBACK}>
Je rejoins cet élan !! criant de vérité !!
superbe écrit
Amitiés valérie
superbe écrit
Amitiés valérie
Merci Valérie, je suis très heureux de voir une telle réaction, oui, nous y avons droit et comme le fruit sur l'arbre, nous devons juste le ceuillir pour le goûter, simplicité et ambition.
Amitiés, Xavier.
Citation (lacape @ Feb 8 2006, 09:15 AM) <{POST_SNAPBACK}>
superbe la dernière strophe !
bonne journée !
bonne journée !
Je n'avais eu le temps de vous répondre, merci pour la remarque, elle fût accueillie dans l'élan de son donneur.
Bon week-end.
Xavier.
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