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Eternelles Amours


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4 replies to this topic

#1 Candide

Candide

    .............................

  • TLPsien
  • 196 posts

Posted 12 March 2006 - 11:24 AM

ETERNELLES AMOURS


Les genêts embaumés nous ouvrirent la porte.
De leurs rameaux fleuris ils nous ont captivés
Unissant cet amour qui depuis se conforte
Aux éternels bonheurs sans cesse ravivés.

Que seraient donc nos jours sans tendresse profonde,
Un aride désert éparpillant ses grains
Ou tourbillons cruels envahissant le monde
Vers des sables perdus aux dunes des chagrins ?

Ô toi mon oasis ! abreuvoir de mon âme
Qui conserve, captifs, l’opale de tes yeux,
La douceur des baisers qui, dans l’ onde, se pâme
En friselis d’azur se miroitant aux cieux.

Depuis longtemps, tout deux, nous vivons dans un conte
La lampe d’Aladin n’est qu’un pâle bougeoir
Et si l’aube s’enfuit, ignorons ce décompte
Qui voudrait nous couvrir de son triste éteignoir.

Ô ma sublime épouse, ô toi seule que j’aime !
Nous revivons tous deux ce mémorable jour
Qui nous plongea, sans fin vers l’extase suprême
Sous les soleils d’avril où naquit notre amour.

Candide.

#2 chacal

chacal

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  • TLPsien
  • 1,517 posts

Posted 12 March 2006 - 12:54 PM

Citation (Candide @ Mar 12 2006, 11:24 AM) <{POST_SNAPBACK}>
ETERNELLES AMOURS
Les genêts embaumés nous ouvrirent la porte.
De leurs rameaux fleuris ils nous ont captivés
Unissant cet amour qui depuis se conforte
Aux éternels bonheurs sans cesse ravivés.

Que seraient donc nos jours sans tendresse profonde,
Un aride désert éparpillant ses grains
Ou tourbillons cruels envahissant le monde
Vers des sables perdus aux dunes des chagrins ?

Ô toi mon oasis ! abreuvoir de mon âme
Qui conserve, captifs, l’opale de tes yeux,
La douceur des baisers qui, dans l’ onde, se pâme
En friselis d’azur se miroitant aux cieux.

Depuis longtemps, tout deux, nous vivons dans un conte
La lampe d’Aladin n’est qu’un pâle bougeoir
Et si l’aube s’enfuit, ignorons ce décompte
Qui voudrait nous couvrir de son triste éteignoir.

Ô ma sublime épouse, ô toi seule que j’aime !
Nous revivons tous deux ce mémorable jour
Qui nous plongea, sans fin vers l’extase suprême
Sous les soleils d’avril où naquit notre amour.

Candide.



Une superbe déclaration dans le plus pur style romantique et qui mériterait d'autres commenatires

#3 Candide

Candide

    .............................

  • TLPsien
  • 196 posts

Posted 12 March 2006 - 01:41 PM

Citation (chacal @ Mar 12 2006, 12:54 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Une superbe déclaration dans le plus pur style romantique et qui mériterait d'autres commenatires


Le romantisme n'est plus ce qu'il était !
Seuls, nos riants printemps connaissaient l'idéale
conjugaison , du verbe AIMER.
Ce poème, ne fait qu'exalter nos soixante années de mariage.

Nostalgiquement à toi. Candide.

#4 Félice

Félice

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  • TLPsien
  • 2,686 posts
  • Location:Paris

Posted 12 March 2006 - 04:07 PM

Candide... ce texte me ramène à Aragon...
"que serait-je sans toi qui vins à ma rencontre
que serai-je sans toi qu'un coeur au bois dormant
que cette heure arrêtée au cadran de la montre
que serai-je sans toi que ce balbutiement"

et la suite ! ... "j'ai tout appris de toi jusqu'au sens du frisson"... et encore et encore.

Vous semblez avoir une influence sur le temps, très cher. Vous le ramenez, le réduisez, vous lui faîtes plier genou face à vos amours immortels...
Lui direz-vous quelques mots pour moi ?

Félice.

#5 Candide

Candide

    .............................

  • TLPsien
  • 196 posts

Posted 12 March 2006 - 11:27 PM

Citation (Félice @ Mar 12 2006, 04:07 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Candide... ce texte me ramène à Aragon...
"que serait-je sans toi qui vins à ma rencontre
que serai-je sans toi qu'un coeur au bois dormant
que cette heure arrêtée au cadran de la montre
que serai-je sans toi que ce balbutiement"

et la suite ! ... "j'ai tout appris de toi jusqu'au sens du frisson"... et encore et encore.

Vous semblez avoir une influence sur le temps, très cher. Vous le ramenez, le réduisez, vous lui faîtes plier genou face à vos amours immortels...
Lui direz-vous quelques mots pour moi ?

Félice.


Le temps s'est envolé comme un fétu de paille
Quand l'espiègle zéphir enrubannait nos jours,
J'entends battre ton coeur, et le mien qui défaille
T'adresse par moment un appel au secours.

Cardiaquement à toi, Candide




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