Jump to content


Photo

Voilà, Enfin. Partie 2.


  • Please log in to reply
2 replies to this topic

#1 Averroès

Averroès

    .............................

  • TLPsien
  • 61 posts
  • Parcours poétique:j'ai tout fait, j'ai tout lu, chuis le meilleur

Posted 08 October 2006 - 08:13 PM

Oui, quel est ce mal que j’écris, car il s’agit bien d’un putain de mal, d’une conséquence sombre et tourmentée de vingt années passées dans le temps, autour de passées, projetés dans le futur, victimes de tout, éduquées par celui ci, celui la même qui dans ma tête, reste prisonnier ne sachant pas comment sortir et s‘évader sur feuilles? Sur mots j‘entends, un moyen qui jadis, nommé littérature, n’a pu prétendre à cette audace folle. Un pur pari, car il s’agit bien d’une folie, de la folie d’un mal, d’un tout, chamboulé au creux de mon crane.

Les attentats de Madrid ne valent pas plus que le dernier match de foot de Bordeaux contre Valenciennes. Mais tout est là. Sans commencement, ni fin, c’est bien un rien que je provoque, dessinant magnifiquement la frivolité de ce tout. Nietzsche comme l’argent de mes parents. Une réécriture prétentieuse de l’histoire globale, vécu dans une cervelle, atypique par son langage. L’importance ne tient qu’au fait que mon écriture soit un pari; nouvelle, elle envisage toute possibilité; introspective, elle est une conciliation totale entre le ce qui fut, le ce qui pourra être, le ce qui était, le ce qui est, ce qui devait être, pouvait être, et toutes ces autres conneries du même genre, longue et chiante. Quoi mon écriture? Crevard.

Entre impossibilité et son contraire, la conséquence logique du temps éternel, placé sur l’échafaud d’un instant nommé présent. Écriture présente. It’s absurde, it’s just a dog. Réécriture, écriture, anticipations. Haine, massacre, ordinateur, choux fleurs, histoire de donner quelques infos pour nos successeurs qui n’auront probablement pas le plaisir de jouir des mêmes objets, des mêmes concepts, des mêmes choses. J’aime ce pari, mon écriture, ces tracasseries. Envisager une quelconque valeur littéraire à mon ouvrage autre que l‘audace naïve d‘un jeune se réclamant post moderne? Je ne sais pas, et tout se brouille, se confronte, sans jamais parvenir à établir bon sens. L’ordre, sans codes.

Tout dire. Le 30 trentième petit et prétentieux degrés de la littérature. Mon écriture, rapide, étincelante et parfois presque sulfureuse, est à la belle image de ce pauvre type qui, perdu entre deux grands rochers représentant l’un et l’autre, le vide, la haine, le désespoir, s’envenime d’un éclair au contact de la feuille et survole la vie, faisant les choses le plus vite possible, afin ne pas mourir sans avoir fait ce qu‘il aurait aimé faire. Seulement pieuse dans la cervelle qui l’a porte, mon écriture est pieuse, chaste et pure avant de s‘établir définitivement en de lourdes phrases, quoique nettement maîtrisées par ma plume angélique. Esprit philanthropique, amateur de la vie.

Écriture lointaine, causée par l’envie seulement. L’envie de maltraiter la langue, et seulement la langue. Le reste n’est qu’impressions, constations, fictions, réel, possibilités et tout ce qui existe d‘autre dans le dictionnaire. Une quête bien large, lointaine, ne se vouant qu’à la symbolisation de l’infâme, grâce à la connerie. À la connerie de tout, car tout est con. Tout. En bref, un authentique génocide juif malmené par les secousses diverses de mon esprit sans limites, sans barrière. De la connerie. Écrire et bien l’écrire. Écrire ce que je suis, le monde entier, le temps, mon monde. Je veux tout être. Tout écrire. Si seulement j’avais enregistré les quelques phrases perdues…

Pardonnez l’impertinence de ma cervelle, son seule intérêt étant d’en raconter le plus possible. Quantitativement, je suis, les idées, en pagailles, jetées au porcs comme de la viande. Qualitativement, seule l’écriture. Vide d’intérêt littéraire. De philosophie ou autre. Seule l’écriture revendique la qualité certaines de ces lignes, écriture dans la façon où celle ci se compose. Chercher du plaisir. Et j’aime ce que je fais, j’aime beaucoup trop, mes lignes s’en ressentent d’ailleurs. Justifier cet amour la? À croire que cette seule justification conférerait en moi ce nouveau statut, statut qui en gros affirme que l’auteur comprend ce qu’il fait, pourquoi et pour qui il le fait. Comment?

Rien à foutre, je prend des drogues. Pourquoi aimer ceci ci dessus, plutôt que cela? Difficile, je sais de quoi je parle, je n’ai pas eu 10 au bac. Je l’aime comme j’aime la vie. La vie, et tout ce qu’elle est, ou ce qu’elle fut, j’en ai déjà traité en haut, vé pas recommencer à me casser les couilles. La vie est merdique mais je l’aime, c’est comme mes conneries. Toutes conçues par la même force, tandis que deux ou trois pouilleux s’efforceront de persévérer sur la même idée, sur le même lieu, le même thème; la vie, comme mes conneries, voltigent, voltigent de haine, d’amour, de tout ce qui compose le dictionnaire, de tout ce qui compose tout simplement; du trou cul de l’autre poufiasse de diams que j’enfilerai bien parce que c’est temps ci j’ai rien à me foutre sous la bite, en passant par les incommensurables tristesses et déchéances de l’homme maudit, heureux ou sans jambes, avec une, deux, trois voitures de marque Bentley, pour finir sur Rémy Abbou et les quelques conseils sages du brave Confucius. La langue ou quand l’absolu monarchie frappe.

Provocatrice, celle sans barrière. De l’apologie du passé colonial français. J’ai trouvé mon titre, je suis jean-pascal. C’est une écriture perdue qui ne se retrouvera jamais. Perdue comme la jeune génération qu’elle tente tant bien que mal de porter avec ses mots. Égarée maladroitement devant la complexité d’une société inadaptable à sa propre vitesse. En gros, une salope d’inactuelle et déjà tellement loin de le futur. Quel intérêt littéraire Buckowski avait-il, sinon celui d’être par son écriture sa génération? Rapprocher la langue des évènements, les devenir dans la manière, dans la forme. Ma langue est les évènements.

Le YOP, goût vanille. Si il est important de boire afin d’allaiter ma pensée, alors il est important de boire du YOP, l’accouchement fut difficile. Clément est devenu papa. Félicitations, manque plus que du YOP pour parfaire sa croissance. Et j’ai compris quel rôle jouait-il, plus important hélas que le reste. À bordeaux, il fait froid, le mois d’octobre est là, toujours aussi irréversible, la main plongée dans le froc, se caressant le sexe, apeuré. Mais en novembre, il reviendra de nouveau, avec ou sans les cents un dalmatiens. De ceux qui sur l’espace d’une seconde ont croisé la corde, la poutre, ne serait-ce que dans les songes, personne a su l’asperge et sa croissance, et personne n‘a vu Walt Disney mourir. Dans la terre comme la patate, le paysan d’une terre. Et si je dis ça, la vie, ce genre de phénomènes à pas une clopinettes, c’est que je l’a sens, devenir, devenir fantastique.

J’incrimine le désert, le vaste monde infect de la littérature caduc, tant mon oasis est là, présente, plus importante encore qu’une clé de solfège pour introduire la portée et ses notes. Mais mon oasis est sèche et ne souhaite en aucun cas satisfaire les besoins de ceux cherche le talent. J’ai préféré la vider, anticipant l’effarouchement certains que j’aurai ressentit après qu’ils m’aient dépecés, comme de belles grosses putes, de la nouveauté que j‘exploite à merveille. La nouveauté est mon écriture. Le vol, peut-être la leur. Me réclamant de certaines influences? Non. Ils furent eux aussi de long désert, seule une fois la lumière fut. Cette fois. Cette fois rien. Valeur, valeur, valeur littéraire. De tout, même des anges. Une saison en enfer traîne sur le seuil des insanités. Intemporelle, et rattrapée in extremis par références, télévisuelles, je ne connais que ça.

Connard de cette vie, en grand insomniaque de la fébrilité. J’ai perdu la distance pour laisser un sourire émerger du faux pays. De ce pays sans nom où les anges aiment à se fendre les doigts, il n‘y a que bonheur, liberté, possibilité et amour. Je suis de l’irréel inactualité, ma plume prétend, sans se réclamer une seule seconde des films de Pasolini. Fils du 11 septembre, déterminé, indépendant. Et l’autre pute assassine le semblant de vérité. Seule la science. L’irrattrapable soustraite à la parole de ces philosophes, portes parole philanthropiques d’une éthique universel menant à mal les projets d’annihilation de l‘homme. Gratuite plume. Qui a déjà vu le mal sur quelques phrases posées? L’homme dans son affirmation. Que les parasites souffrent. Je suis celui qui détournera l’homme par la folie, moi son éloge, moi ce livre mauvais qu’il me faut porter plus haut que la vie. Confiance.

La rumeur brandit son rap, éclate son art, tandis que les ours macabres s’opposent à l’interminable prise de conscience. L’islam? Extrémistes ou autres suceurs de clé à molette. J’exècre la putride bêtise et sodomise le prophète pédophile. Je suis cent fois Mahomet, cent fois ton Bouddha, ton Jésus. Je mène la guerre à leurs assassinats. Constructeur de liberté. Faire, dire, aimer, écrire ce que l’on veut, écartant la possibilité même du taxage sur détails, j’écris ce que j’ai. Ce que je suis, respecte. Sheitan dans nos têtes. Cent fois l’assassinat des libertés, ou comment l’idéologie s’est assise sur la chaire, menée par de vulgaires bouffons, prédicateurs de certitudes métaphysiques. Charia de merde, ou autres propagandes de principes moraux à la banane. Nique les systèmes. L’homme devenu libre. Rien n’est saint. Érasme vous aurez bouffé le cul sans aucune hypocrisie. Dire les choses. Pasolini mort. Choisir l’alcool, la vie, choisir le ce qui n’entache pas l’autre, le respect, et la possibilité de milliard de voie lointaines, différentes, uniques. La gentillesse. Tolérable paradoxe d’une méchanceté gratuite, pour qui l’action ne peut, s’exprimer physiquement, causer le mal véritable. Une méchanceté sans maux pour l’homme libre et ouvert.

11 septembre. Je suis un 11 septembre illusionné par tant de génocides. Le chat qui marche sur le bord de la route, le long d‘un fossé parsemée de fleurs, titube, seul, toujours aussi seul. La lente agonie de celui qui, capable de morale, est pourtant capable du pire. Et le cendriers débecte ses relents de tabac froid. Et la face en plongée vers l’écran lumineux. J’ai le tour, j’ai le tour, j’ai le tour de manège sur le front de mer, Alioucha le seul homme. Et les bouquins ne seront plus qu’à la première personne. Je porte mon temps sur les épaules. Valeur littéraire, valeur littéraire? Rimbaud? Buckowski? Ma logorrhée annonce l’époque, sa génération, mon écriture est son Imam. J’encule encore un peu l’autre putain de vert de merde, ce juif qui, victorieux après son procès, a tout de même oser cet acte malhonnête. Mettre la SNCF. Déportation. Oser l’argent, au delà des vies humaines. Gagner. Ne passez pas ces infamies sur le compte du devoir de mémoire. L’argent ne le vaut pas. Cet homme ne mérite rien, plus même l’honneur d’être fils de déporté. Jankélévitch pour rien, pour tout. Devoir de gentillesse. Sans cupidité aucune.

Celui dont les propos inspirent tant de pitié et de dégoût, désole enfin le monde entier de sa grandeur et tend son doigt avec fierté. Car il est grand c’est certain, et la prose qu’il projette d’écrire est dans sa tête plus parfaite encore que tous ces débris de merde qui, jugés comme magnifiques par l’ensemble des critiques, infâmes, n’en sont pas moins vulgairement lâchés à l’aveuglette par ces écrivains mielleux dénués d’originalités quelconques et d‘intérêts. Je les encule, je les emmerde. Je n’écris pas. Riez de mes paroles, riez de moi, j’en rie moi même. Ou quand le sérieux empiète la possibilité d’une littérature véritable. On préfère la vérité d’Emmanuel Chain à la vérité d’Ivan Karamazov, tant celle ci est morte, futile et anachronique. Mais vérité ou pas, nique sa mère, aujourd’hui faut tout niquer.

#2 Tyi

Tyi

    .............................

  • TLPsien
  • 614 posts

Posted 08 October 2006 - 10:34 PM

1ère partie : 27 lectures
2eme partie: 15 lectures
3 eme partie: 27 lectures.

Faut-il qu'il y est un comm sur un potic (dyslexie pardon) pour qu'il soit lu?

#3 Averroès

Averroès

    .............................

  • TLPsien
  • 61 posts
  • Parcours poétique:j'ai tout fait, j'ai tout lu, chuis le meilleur

Posted 09 October 2006 - 04:54 PM

POTIC? POTIC? jte remmercie néanmoins de ton attention.




0 user(s) are reading this topic

0 members, 0 guests, 0 anonymous users