Il y a des femmes qui aiment les hommes
Mais pas fleurs, pas les violettes
Qui passent des heures au téléphone
A regarder par leur fenêtre.
Il y a même
Il y a même
Il y a des femmes là tous les soirs
Au vent salé des barques vides
Qui près de l’eau viennent s’asseoir
Pour oublier leurs premières rides.
Il y a même
Il y a même
Il y a des femmes qui sont c’qu’elles peuvent
Femme d’amiral ou de chasseur
Qui sont mariées mais déjà veuves
De leurs anciennes peines de cœur.
Il y a même
Il y a même
Il y a des femmes dansant leur vie
Sur des parquets trop bien cirés
Qui disent hier, hélas, tant pis
Et s’en vont à la nuit tombée.
Il y a même
Il y a même
Et il y a celles qui nous ressembles
En plus fragile, moins grande gueule
Qu’on les yeux flous, le corps qui tremble
Quand on les laisse un peu trop seule.
Il y a même
La femme que j’aime.
Il Y A Des Femmes
Started by Sebastian1980, Aug 18 2006 05:52 AM
7 replies to this topic
#1
Posted 18 August 2006 - 05:52 AM
#2
Posted 18 August 2006 - 07:48 AM
Bjr sebastien.
Toutes proportions gardées, je trouve comme qqe chose de Brel dans ce texte. J'aime beaucoup.
Toutes proportions gardées, je trouve comme qqe chose de Brel dans ce texte. J'aime beaucoup.
#3
Posted 18 August 2006 - 08:56 AM
Il y a des femmes, qui marchent dans la rue, que l'on regarde en ne voulant jamais les perdre de vue. Des silhouettes qui ondulent, déhanchée sublime, où les yeux s'attardent plus que de raison. Des envies de les aborder.
- Mademoiselle ! Mademoiselle ! Vous avez perdu votre mouchoir !
Elle te regarde alors avec un air étrange. Toi, le kleenex à la main, tu souris dans un haussement d'épaule. Ces mouchoirs là, n'appartiennent qu'aux femmes qui font pleurer les hommes.
Il y a des femmes, qui traînent dans les bars, que l'on observe avec son alcool cerise, la main traînant sur le comptoir. Des cigarettes qui flirtent avec la bouche, des dessins de fumée qui dessinent des invitations dérisoires.
Quelques signes au barman, un mot à l’oreille.
- Monsieur ! Veuillez offrir la même chose à la demoiselle.
L’alcool devant elle, elle te regarde avec un demi sourire.
Toi, ton verre à la main, tu souris dans un haussement d’épaule. Ces alcools là, n’appartiennent qu’aux femmes qui nous font tourner la tête.
Il y a des femmes, qui pleurent dans les cinémas, que l’on trouve dans la pénombre. Des flashs de lumière sur le visage leur offrant une beauté particulière. Elle révèle leur solitude devant une autre vie qui pleure sur pellicule. Elle sanglote seule. Et toi, sur le siège voisin, tu ne sait pas quoi faire. Sans doute qu’il n’y a rien à faire. Parfois il vaut mieux regarder le film et puis se taire.
- Mademoiselle ! Mademoiselle ! Voulez vous un crocodile jaune ? Un rouge ? Un vert ?
Ces bonbons là, n’appartiennent qu’aux crocodiles qui pleurent des larmes de femmes.
Il y a des femmes, qui dorment dans ton lit, que l’on caresse à nouveau légèrement. Les mains qui avaient voyagé de longues heures sur ses courbes voluptueuses. Sans se lasser. Elle s’éveille doucement. Elle te regarde en souriant. Elle a des minutes de sommeil qui traînent dans ses yeux châtaigne. Les cheveux un peu ébouriffés. Et toi, tu te dis juste que tu l’aimes.
Tu te rapproches un peu d’elle et tu l’embrasses. Juste parce que tu as envie de l’embrasser. Et tu restes contre elle. A la respirer.
Ces femmes là, n’appartiennent qu’à l’envie éternelle de la garder.
Corinne
- Mademoiselle ! Mademoiselle ! Vous avez perdu votre mouchoir !
Elle te regarde alors avec un air étrange. Toi, le kleenex à la main, tu souris dans un haussement d'épaule. Ces mouchoirs là, n'appartiennent qu'aux femmes qui font pleurer les hommes.
Il y a des femmes, qui traînent dans les bars, que l'on observe avec son alcool cerise, la main traînant sur le comptoir. Des cigarettes qui flirtent avec la bouche, des dessins de fumée qui dessinent des invitations dérisoires.
Quelques signes au barman, un mot à l’oreille.
- Monsieur ! Veuillez offrir la même chose à la demoiselle.
L’alcool devant elle, elle te regarde avec un demi sourire.
Toi, ton verre à la main, tu souris dans un haussement d’épaule. Ces alcools là, n’appartiennent qu’aux femmes qui nous font tourner la tête.
Il y a des femmes, qui pleurent dans les cinémas, que l’on trouve dans la pénombre. Des flashs de lumière sur le visage leur offrant une beauté particulière. Elle révèle leur solitude devant une autre vie qui pleure sur pellicule. Elle sanglote seule. Et toi, sur le siège voisin, tu ne sait pas quoi faire. Sans doute qu’il n’y a rien à faire. Parfois il vaut mieux regarder le film et puis se taire.
- Mademoiselle ! Mademoiselle ! Voulez vous un crocodile jaune ? Un rouge ? Un vert ?
Ces bonbons là, n’appartiennent qu’aux crocodiles qui pleurent des larmes de femmes.
Il y a des femmes, qui dorment dans ton lit, que l’on caresse à nouveau légèrement. Les mains qui avaient voyagé de longues heures sur ses courbes voluptueuses. Sans se lasser. Elle s’éveille doucement. Elle te regarde en souriant. Elle a des minutes de sommeil qui traînent dans ses yeux châtaigne. Les cheveux un peu ébouriffés. Et toi, tu te dis juste que tu l’aimes.
Tu te rapproches un peu d’elle et tu l’embrasses. Juste parce que tu as envie de l’embrasser. Et tu restes contre elle. A la respirer.
Ces femmes là, n’appartiennent qu’à l’envie éternelle de la garder.
Corinne
#4
Posted 18 August 2006 - 10:25 AM
Ces femmes là te remercient.
Amitiés.
Amitiés.
#5
Posted 18 August 2006 - 12:17 PM
Merci, pour les femmes vues avec tendresse...
Artemisia
Ps: à la dernière strophe: ressemblent, pas ressembles
Artemisia
Ps: à la dernière strophe: ressemblent, pas ressembles
#6
Posted 18 August 2006 - 03:08 PM
Citation (smoke @ Aug 18 2006, 08:48 AM) <{POST_SNAPBACK}>
Bjr sebastien.
Toutes proportions gardées, je trouve comme qqe chose de Brel dans ce texte. J'aime beaucoup.
Toutes proportions gardées, je trouve comme qqe chose de Brel dans ce texte. J'aime beaucoup.
Et bien ça me touche beaucoup tout ça, pour un texte écris rapidement je ne pensais
pas arriver à quelque chose de la sorte. Merci en tout cas.
Amitiés,
Sébastien.
Citation (Vasavoirsi @ Aug 18 2006, 09:56 AM) <{POST_SNAPBACK}>
Il y a des femmes, qui marchent dans la rue, que l'on regarde en ne voulant jamais les perdre de vue. Des silhouettes qui ondulent, déhanchée sublime, où les yeux s'attardent plus que de raison. Des envies de les aborder.
...
...
Et je les garde précieusement là dans mon coeur.
Je t'embrasse,
Sébastien.
Citation (Salam @ Aug 18 2006, 11:25 AM) <{POST_SNAPBACK}>
Ces femmes là te remercient.
Amitiés.
Amitiés.
La logique voudrait que ce soit moi qui leur dise merci...
Merci de m'inspirer ces jolies choses.
Sébastien.
Citation (Artemisia @ Aug 18 2006, 01:17 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Merci, pour les femmes vues avec tendresse...
Ps: à la dernière strophe: ressemblent, pas ressembles
Ps: à la dernière strophe: ressemblent, pas ressembles
Oups désolé pour cette petite coquille (mais les femmes me pardonneront )
J'aime dévisager les femmes avec tendresse et les raconter en musique
est un vrai régal.
Je t'embrasse,
Sébastien.
#7
Posted 18 August 2006 - 04:56 PM
Superbe! Je me suis laissée agréablement transporter par les "il y a" et que de trouvailles intéressantes et tout simplement belles. Merci pour l'émotion
Amitiés
Joséphine
Amitiés
Joséphine
#8
Posted 18 August 2006 - 05:06 PM
Au départ j'avais commencé la chanson avec "Il est" et puis j'ai tout changé pour
dire "Il y a". Merci pour les "trouvailles intéressantes" j'ai essayé de faire une chanson
simple en suivant le fil directeur.
Amitiés,
Sébastien;
dire "Il y a". Merci pour les "trouvailles intéressantes" j'ai essayé de faire une chanson
simple en suivant le fil directeur.
Amitiés,
Sébastien;
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