La ville cendrée
Je viens d’une ville grise
Ivre de désespoir
Aux portes closes
Et aux volets tirés
Une ville qui n’ose plus
S’aventurer dans la vie
Qui l’emprisonne
Sans l’entourer de murs
Une ville ouverte aux peurs
Et aux serpents
Où l’homme mange
Son propre coeur
Et rejette celui
De son voisin
Une ville où la bonté s’enfuit
Comme le vent
Chasse les mouches
Une ville où le silence
Qui l’abreuve
Délit la langue de celui
Qui la noie dans le vin rouge
Du soleil couchant
Une ville où la cendre
Qui danse dans les rues
Noircit le regard des enfants
Et tue l’espoir d’un matin bleu
FMJL/2004-07-26
La ville cendrée
Started by Frankie, Nov 02 2005 06:40 PM
6 replies to this topic
#1
Posted 02 November 2005 - 06:40 PM
#2
Posted 02 November 2005 - 06:49 PM
Une ville bien sombre,
Y retourneras tu?
Dans cet endroit où les ombres
Font le marbre des rues
Y retourneras tu?
Dans cet endroit où les ombres
Font le marbre des rues
#3
Posted 02 November 2005 - 08:46 PM
J'y suis déjà alors nul besoin d'y retourner...
#4
Posted 03 November 2005 - 08:08 AM
malheureusement toujours d'actualité !
trés bien exprimé !
amitié
trés bien exprimé !
amitié
#5
Posted 03 November 2005 - 09:03 AM
"Ni de soleil, ni de lune, mais l'eclipse du fer" Leiris, ton poeme me fait penser à cela
#6
Posted 03 November 2005 - 01:56 PM
Merci. J'avais l'habitude d'écrire des poèmes en anglais dernièrement mais par la force des choses, je suis revenue à ma langue maternelle.
#7
Posted 03 November 2005 - 02:24 PM
Une ville peut-être laide mais belle dans sa description
J'ai aimé
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