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Averroès

Member Since 14 Sep 2005
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Topics I've Started

Voilà, Enfin. Partie 4.

10 October 2006 - 08:27 PM

Le bûcheron tend sa hache, il ne peut faire encore, tout au plus une turbine pointée sur son occipital; il coupe sans relâche un morceaux de bois. C’est affligeant, aucune rectitude sur son visage, tout rondouillard, les traits enfantins. La courte envolée d’un Sisyphe éternel, figé, un bout de bois figé, pas plus qu’un chant de sécheresse, d’absurde sur absurde, irrémédiablement morne. De ces photographies tout en émane, en d’autres termes, de simples vies soudaines irrémédiablement mornes. Je le vois hélas, avec sa chemise à carreaux bleus, et ce petit air de merde, tellement explicite et sans mystère. Putain, il a la connerie de rire des fleurs, non, pas les fleurs. Personne ne salit dieu. Tout au plus ses suceuses. Rien à foutre, après tout je ne suis pas fils de l’exil, ni l’image de la misère. Que dire? Aucunes étincelles sous mon silence de merde, je suis l’intéressant d’une vie radotée. Mon père ne m’a jamais violé, ma mère ne s’est jamais autorisé à manger son père, je n’ai pas plus écouté de la musique pop que le premier couillon à l’horizon venu, bref, je n’ai jamais compris le capitalisme, ses médias, ses sardines moches. Et pourtant, rien à foutre, car j’en ai rien à foutre. Lequel de ces bouffons à préféré l’égalité? Et l’autre qui s’y met en parlant d’esprit à la française… Mais merde bordel ! Possibilité, et oui. Encore. Et si hier il ne s’était rien passé?

Alors là, je fume mon blaze, tu vois, là, tranquille, placide, je n’ai pas de tilleul, seulement du dylan. L’automne me déteste. Mais j’emmerde l’automne. Tu veux des phrases de cinq lignes, faire comme si la littérature se réduisait à la performance, au happening merdique de ces artistes fouteurs de gueule? Mon dieu que je les kiffe ces cons. Ils les ont baisé, plutôt bien baisé. Arte Povera mon cul. Je m’arrêterai ici. Ceci dit en passant, je n’ai pas passé plus de 5 heures à écrire ce que j’ai écris, et pourrais éventuellement, si j‘en avais le courage, composer des phrases sur des pages entières. Vois le maître, le type qui peut tout écrire. J’avais été jusqu’à lire herbert. Mais j’étais jeune. Harry Potter reste malgré tout un passage de ma vie. Un passage que j’estime et qui en dépit de tout ce qu’on a osé dire, m’a tout aussi transformé que les métamorphoses d’Ovide que je n’ai toujours pas lu. Il était au programme de Terminale L, c’est pour cela que je m’en réfère. Sur lui même, sur son corps et son esprit, l’individu est souverain. Quel rapport? Non, mon joint se consume. Est-ce donc bien vrai? J’ai vu pire, en particulier mes psy, jeunes, et cela: qu’est ce que quelqu’un ferait si il disait cela? Après tout, non? Austin. Mini Mini. Dire et faire. Compliqué. Capitalisme déterminant. Mais l’homme? Merde. Une anguille. Oui.

Sans jamais être brillant, je parviens néanmoins à tirer ces horribles cordes suspendus, vers le sol où j’aime poser mes pieds. Que tire t-elles? Sûrement le monde qui j’entend bien est ma représentation et de pauvres opinions sur celui ci, différentes. De nouvelles façons, j‘aborde tout, de façon multiple. Le sexe de mon ancienne copine peut-être examiner par tous les points de vue, esthétiques, moraux, sociologiques, scientifiques, etc... Oui, c’est un certain temps qui me faut pour tenter de les saisir et de me les approprier. Ses idées. Malheureusement, je ne suis jamais seul. Non, il me faut aller voir, écouter ces quelques risibles personnages parler à télévision. Psychologues. Non sérieux, un des seuls type que je trouve doué de pertinence est ce brave Zemmour. Ce type est magique. Cool, il expose ses propos sans grande cruauté, bien que son constat, souvent consternant, approche quasi parfois la vérité, sa perfection, il est un type du type intellectuel pur. Quasi philosophe, stéréotype parfait du contre stéréotype écervelés, un type qui touche à tout, et pullulent de brillances sociologiques. Non, chapeau, il est l’un des rares que j’estime profondément. Marrant. Bref, pas 10 balles pour une pipe. Veuillez bien vous assurez que j’ironise à chaque mot placé. Car je ne sais plus. Non, plus rien. C’est presque devenu triste.

Un passé communiste. Moi, comme pseudo bourgeois issu de la classe moyenne, si cet adjectif peut encore avoir un sens, loin de la lutte des classes, responsabilisé par d’ignobles ignares sur la relation que mes ancêtres « les » blancs eurent avec les esclaves noirs; sous prétexte que j’ai choisit la liberté? Débiles connards. L’islam, son pouvoir, contre la liberté. Tant que je ne nuie pas à autrui, quel mal fais-je? Un patron peut-il nuire? Pas tant qu’il n’impose pas aux hommes de travailler. C’est clair, concis, pas plus compliqué que ça. Ck’i y’a de bien avec cette voie la, qui est celle de la liberté, ou caricaturale ment de la droite, c’est qu’elle offre à la l’homme la possibilité, de faire ou de ne pas faire, de vivre ou de ne pas vivre etc… Rien pour la paresse, ou si, seulement l’écriture. Intégration? Rien du tout, ils n’ont pas su saisir la portée de cette possibilité. Et leur putain de constat à ses suceuses de chiffres s’avère bien trop fataliste pour accroché la moindre bribe de vérité. J’ai pas vu les statistiques, mais les hommes dehors, des cités aux trottoirs. Des deux cents jets de zetla topés dans les trucs les plus insalubres de France. Des clodos ou putes perdus du côté de la zone industrielle de malaga, laissé sur le pavé. Je ne sais pas de quoi je parle, mais je dis ce que je sais. T’es perdu? Normal, effet de style. Au mieux. Brindilles vertes, au pire, Ché Guevarra.

Je porte un tee-shirt à son effigie sous titré Révolution en jaune. Non, je n’en ai toujours pas honte, après tout, ce n’est qu’un tee-shirt comme un autre. Ils n’avaient qu’à pas créer les salopes, puis c’est vrai, une fille qui aime la baise n’est pas plus coupable que celui qui l’insulte. Ils ont zappé Platon, ché pas moi ! Ils se sont crée par la fausse télévision et leurs parents à moitié abrutis. Et ces enculés passent toutes leurs merdes sur le compte de leurs HLM pourris. Faut arrêter sérieux, je ne savais que psychologiquement le domicile influait sur les pulsions auto-destructrices de l’homme, mais y’a de quoi se poser des questions. Ils se sont pourris d’eux même. Avions nous le devoir de les aider? Non, et nous l’avons fait, et nous le faisons encore. La liberté n’a plus de devoir. Sinon celui de s’arrêter là où commence la celle des autres. Point. Fraternité. Nique sa mère, à part les politiques, de surfaces, je vois pas. D’ailleurs je vois rien. Pourquoi nous reprochent t-ils de vivre en paix? Se réclamer haut et fier de son inculture, quelle connerie ! Heureusement la rumeur, la théorie du tonton. Et tant que tu ne respecteras pas la salope que ta bêtise et ton coran trucide et sur laquelle toi et ton père se branle, je t’assassinerai de toute mon écriture. Hypocrite couille molle.

Si je ne parle pas de la bible c’est qu’elle n’a plus d’intérêt vivant, du moins, elle n’a plus le pouvoir d’affirmer sa voie comme c’était le cas auparavant. Nous sommes devenus forts, ininstrumentalisables (de droit, loi de séparation etc…) et je n’extrapolerai pas sur l’Afrique, car je parle bel et bien de ce que je crois connaître. Car Sodome est une connerie sur la tête de votre dieu. Acte lamentable. Vive le sida. Désolé pédés. Il faut bien que la mort arrive. Pédés? Car seuls eux peuvent répondre. Oui, les africains ne font qu’en mourir. Convivialité, tolérance; quand les mots remplacent mes actes et que l’on me condamne de mort sous prétexte d’avoir lâché quelques mots. Je vois Soral en particulier. Oui, y’a un problème. De la Fatwa au coup de pute sioniste, tout est con. Faisons la guerre, oui, mais celle des mots, celle des idées. Y’a moins d’enjeux. Clair. Mais plus de tranquillité. L’irrespect n’est que violence, physique j’entends, et mieux vaut être trop honnête pour être poli que trop poli pour être honnête. Ça, jlé piqué à Sponville.

Alors tu retiens bien. Tant que je ne fais pas de mal au gens, physiquement, car seul le mal physique est véritable, tu fermes ta gueule, toi n’importe qui, philosophe blanc, lascar juif, théologien musulman, campagnard de Jonzac, et même toi la loi. Si j’me drogue, tu me laisses, Artaud t’a déjà écrit une belle lettre y’a plus de 60 ans. Ce que je pense, tu laisses aussi, d’autant plus et c’est tout à mon honneur, que j’essaye, à coup de grandes aventures, de préserver au mieux cette indépendance vis à vis de ces conventions instrumentalisées par des médias toujours plus putes et puissants, via le capitalisme et ses obligations. Le pire, c’est que j’men fous. J’veux juste être kiltran même en chiant sur les juifs. De toute façon, ils peuvent faire de même, ça serait vraiment cool. Voilà la liberté. Liberté d’être con à temps partiel, méchant, irrespectueux, bien que la notion de respect n’a plus grand sens en littérature. Depuis pas mal de temps déjà. Quand on a lu Dostoïevski, on a tout lu, 2500 ans de conneries, on peut tout faire. J’ai besoin d’une femme de quoi combler ce manque d’affection sans écriture, drogues ou autres thérapies.

Mes projets suscitent le bonheur auquel mon corps se voue jour après jour car je vois tout dans le futur, car j’ai saisi que je pouvais tout faire. Quelle pute que cette Angot ringarde. Ma vie, ma vie. Ma vie. Rien compris bordel ! Absolument rien saisi ! Regarde ces deux tours. Brûlées. Ces deux avions. Regarde les et contemple béatement ton inutilité. Depuis quand les images sont-elles tabou? Ah la provocation ! qui anime tout écrivain. Les femmes ne savent pas ce que c’est, elles connaissent tout au plus la connerie, encore que sur l’humour elles n’ont jamais su se rendre visibles, à quelques exceptions prêt. Demeurant néanmoins essentielles à l’écriture, de l’écrivain, les femmes, les femmes. J’exclu là, j’en ai déjà parlé, les lesbiennes forgerons comme Florence Forestie ou l’autre naze de Muriel Robin (parce que bien loin des kifs de ma génération). La notion de respect a t-elle encore un sens, en littérature? J’me vois très vite dans les Nabe ou les Houellebecq, en meilleur bien sûr, puis je n’ai pas lu Nabe. Disons que je ne m’assujetti pas à subir la trame, l’intrigue, la censure. Tu parleras de Daniel ou de Bruno en négligeant les 90% de ses rendez vous passés seul avec lui seul, le faisant aller de droite à gauche, à poil, ou le faisant manger un kébab sans tomates, tandis que je ne parlerai que des trucs, c’est vaste des trucs, avec moi et moi seul pour moyen. Moi libre. Une question me vient alors à l’esprit. Quelle est la valeur littéraire de ce génocide juif? Sa liberté. Admirez moi, je suis libre, et nique la pierre de Spinoza. Si je pense ceci… non, j’avoue, irréfutable.

Un genre de journal qui se propose d’amener le lecteur aux interrogations futiles de la vie par le biais de quelques paroles pertinentes. J’ai bien dit quelques, je dis trop quelques, d’ailleurs même le pertinent est con. Et j’pourrais écrire vos trucs, jle sent, mais je n’en ai pas envie parce que je trouve ça moche. J’encule toute la famille de Jonathan Little merde. Sans oublier son livre de baltringue. Cette thèse qui affirme que l’écrivain, rien à voir avec son livre ou avec ce type là, je change complètement de registre, c’est sec, direct, regarde, il t’est impossible de me suivre, oui, donc, cette thèse qui affirme que l’homme est écrivain car il est avant tout déséquilibré est une thèse de merde, appréciée malgré tout par les femmes. Non, je n’ai pas eu la chance de faire la guerre en Irak, alors voir en moi l’écrivain, steuplait quoi ! L’antithèse de toute cette merde est je suis le meilleur des prosateurs de ce début XXIème. Ça se sent, putain c’est certain. Je propose conscience, non pas la vie de Paul ou de l’évangile selon saint Mathieu, mais ce que je suis. Le possible. Anticipation de moi même. Tuant également le subi de la vie, le contraint, limité. Je sodomise une puce. Ma conscience est. Tain, chuis pas même méchant quoi ! Chelou.

Je baise. Oui, je baise l’islam, rien à voir avec les cons de la « nouvelle vague », je baise son pouvoir, rien que son pouvoir. Une foi pure et extérieure aux salauds, à l’unique livre. De toute façon, faut pas se prendre la tête, tant qu’y a du respect en règle général, le paradis est à trois quart acquis. Il est offert pleinement lorsque l’homme respecte l’homme dés sa première année adulte. Les enfants en sortent. À croire que j’irai sûr. C’est l’essentiel. Penser à soi par l’intermédiaire de tous, puis penser à tous par l’intermédiaire de soi. Clair chuis humaniste, mais on me fera pas avaler le féminisme sadique. La parité d’accord, mais pas à n’importe quel prix, surtout pas au prix de l’incompétence, surtout pas au prix du « nous sommes civilisés et modernes ». Quelle fantasmagorie, tu aimes mon phrasé, que de choisir les premiers noirs venus de la rue qui longe les locaux, sous prétexte que dans l’entreprise y’a 10 blancs pour 2 noirs. J’ai faillit dit l’inverse, quel lapsus ça aurait été ! Faut se suicider maintenant. Faire des études, blancs, noirs ou sulfate de cuir métro-sexuel, on ne prend que les meilleurs, et le reste, c’est pour faire beau. J’m’autocritique stu veux, jpeux te parler de ma bite pendant des heures. J’entrevois plus ou moins ma misère, une chance que de parler d’elle. Ma bite est belle, et longue, et bien grosse. J’ai eu 15 ans, la règle et tout ces genres de trucs. J’en ai seulement honte quand elle est au repos, elle est terrifiante, bien que dans le miroir, j’ai eu aussi 17 ans, elle paraît très viril. Ça, c’était pour Soral. Psychanalyste refoulé. Soyons cool, whaou, et foufou. Et cesse de chialer, tu souilles mes clarks.

Type pathétiquement normal, j’n’ écris ni pour la reconnaissance ni pour la notoriété, mais bel et bien pour tout buter. Vraiment tout niquer. Sauf les politiques, qui à eux seuls, mériteraient une infinités de bouquins de merde. Responsable de rien, je ne suis ni les blancs, ni la France. Tes attaques sont en sel. Et Napoléon, et Napoléon? Mais cesse mec, c’est con, t’es con. C’est toi qui t’es vendu bouffon, si toutefois tu te considérerais stupidement être tes ancêtres. Tout explique l’histoire, elle n’est pas sans raison, bien que des raisons peuvent être parfois absurdes. Et même absurdes, elles restent des raisons. On quitte en deux deux le manichéisme et associe le tout au tout. Le blanc est le noir quand il n’y a pas de lumière. J’ai toujours été dans l’ombre. L’écologie d’accord, mais quand elle condamne des peuples à la famine, stop. On ne tue pas des bébés phoques pour rien, surtout lorsqu’on est pauvre. Alors vive les bébés phoques en sang quand il s’agit de faire vivre une famille entière. Tu n’aimes pas le côté rustique de la chasse? Ils n’ont pas encore d’abattoir comme chez nous, non, ils laissent leurs proies en liberté. Désolé Brigitte. Empêcher l’homme de se détruire? Alors empêchons l’homme de faire des hommes. Tout trouve son vaccin, la science ou le néant. Confiance, j’ai lu de la science-fiction. La science, ou la seule chose. À quand le prochain Nobel Français? Donnez nous une chance d’exister sous vos télé-réalités nuisibles. Politique ou médias, je comprend que la France s’enlise et stagne. Le subversif est mort, car inconnu ou interdit d’antenne. Ou tout simplement avili par la confédération des faux frères ecclésiastiques, musulmans de tournevis. Entre autre. Un exemple parmi tant.

Voilà, Enfin. Partie 3.

08 October 2006 - 08:14 PM

La renaissance a cessé de peindre. Oui, elle est morte depuis longtemps, dédiant au passage son trompe l’œil cramoisis aux prosateurs contemporains. Encore heureux que ces mièvres écrivaillons prennent enfin conscience de la valeur du mot littérature et cessent en partie d’imputer toujours ces mêmes nuages, ces mêmes étoiles, et leurs bassinantes descriptions parfois non contenu sur une page entière. Combien de fois a t-on vu « les nuages couraient le long du ciel brun, tandis que je m‘allongeais prêt des vagues, là où les chalutiers, au matin, préparaient leur lourde besogne. Ces nuages semblaient tintés de nostalgie, ou peut-être était-ce moi, le grand mélancolique. Il dansaient tristement au passage des oiseaux. Plutôt long, espacés… » tatati tatata. Dans le genre gore, les journaux sont bien plus plaisants. En fait la littérature détrône petit à petit, et ça ne se fera pas sans 2000 bouquins, 2000 bouquins je crois qui existe déjà, la place du fait divers. On parle de pédophilie, l’autre pute déclare qu’elle s’est faite violé comme une chienne par son père; mais quel intérêt bordel ?! Si Christine Angot a du style, c’est qu’elle est lesbienne, je ne vois pas d’autres explications. Mais dieu sait que ses romans sont à chier, sans aucune finesse, sans intelligence aucune. Je ne l’ai jamais lu, et c’est pour ça que je l’insulte.

Tout est à écrire; des trucs les plus insensé, les plus grands sont encore à écrire. La littérature ne se cantonne pas au possible, il faut la baiser, se rire d’elle et de toutes les merdes qu’elle a engendré dans le chahut misérable et superficiel des critiques. Se rire des insultes et faire manger à ses frères des bouteilles de coca cola fondus par les briquets bic. Acheter des stylos, prendre en photos des ours, peindre des peintures de peintres, écrire des écritures d’écrivain et lécher le peu de mazoute qui nous reste en vain sur les babines. Là est la littérature. Pire que les merdes surréalistes, c’est de l’enculage. Du clash littéraire inspiré par le rap. Quoi Dosto? Tu veux lécher mon cul, espèce de singe sans thune, tu parles comme une sardine. Ardisson, je tue toute ta famille de mécréants de mon cul. Voilà la littérature, son 20ème degrés, celle qui dit d’aller sourire prêt de la montagne bleu où les baleines se sont échouées, de peur d’être trop irrités par le sel de la mer. La littérature dit: ce que j’aime dans l’islam c’est la liberté. Et dit aussi: tient, il est l’heure d’aller me sécher les pieds à la piscine des dieux alcooliques. Bref, c’est pas du beefsteak, ni de la crème de whisky.

Aujourd’hui, il fait sombre, la pluie ruisselle de caniveaux en caniveaux. Tout est en place autour de moi, j’écris. Oui, la quiétude en suspend, le temps de laisser mes angoisses parvenir à s’inscrire, mes angoisses, mes gentilles tortures. Ma charmante schizophrénie, plume, quand un devenir s’inscrit sans laisser la moindre merde s’interposer entre l’œuvre et son éternité. Nous nous foutons de la vie. De tout. Clonage propre, rêve encore, encore, peut-être même plus, de fausse immortalité. Rire de tout. Du vide et sortir au loin baiser le vieux monde tranquille de l’élitisme puant. Je n’ai pas eu mon bac et mon inculture foudroient par ses nuances sourdes. Lequel psy foutra ma splendide quête sur le compte de je ne sais quels complexes? Allez-y, tuez moi, peignaient ma misère, riez d’elle. C’est l’homme et son contexte, lui même, l’homme pour qui le corbeau est, et pour qui la fleur scintillent sous le tonnerre. Seule la science, la science seule. Mon ambition? La Sainte Alliance. Construire le monde pour Dieudonné.

Je n’ai jamais vu ma mère être crédible en foot. Ma mère et sa voiture. Vivre pour voyager. Voyager pour vivre. Dans l’ivresse d’une raison d’être. Et voir au plus haut même, se prélasser, un cactus, drogues et cocaïne. Difficile de faire cracher le stoïcisme, parlez en parlez en, du paradoxe lunaire, de ses affirmations, nihilistes, que dis-je, folles. J’ai autant du berger que du fou suicidaire. La fourbe arrive et crache son dernier glaire sur le parvis d’un notre dame crasseux, car là est notre équipe, celle de la vie ou du « par quel procédés d‘aventure traverse t-on le Nil sans fafs ». Là notre bonheur, là notre pose assise devant l’objectif des secondes. Là, comme l’endroit, impossible. Là, morts, tous ensemble, mains liées. J’ai. Cette tendance plutôt douce à baiser les pages de ceux qui n’ont rien su. Une inexistence de plus au chemin des malheureuses lumières. Baiser une à une les fatidiques prostituées, enchaînées. Le destin comme la glace, brise écrivains, philosophes, penseurs, leurs envolées lyriques ou autre, et ramène l’homme à l’essentiel. Son inutilité.

La contradiction amène l’homme à son essence, certains parlent de conflits. Où tout s’oppose et se construit. Aux alentours du désert, qu’en verra t-on, de ces animaux nouveaux? Bouger, à l’avant de la caisse, et sortir le ce que l’on a pu apprendre au cours de ces quelques années passer à errer, du coin de l’arbre à la soute à bagage partant loin, plus loin que tout. Sous l’indicible transparence que ma plume inflige, se noie d’un coup de pastis, le reste de clarté, mesquinerie profonde que j’analyse dans les yeux de ceux qui ne savent me lire. Quoi? Le trou du cul monde c’est ça. Et les traits se répandent, à se croiser sans cesse dans la rigueur contextuel à laquelle tout va vers. Une modification de ces années de langue, de ces années de mensonges, de paraître brutal, brisant la corde de l’identité suffoquant la torture. Poutre, encore cette escabeau de l’indiscipline absurde. Je ne me réclame de rien, j’ai tant lu de poésie. Mallarmé. Son étoile.

Gatlif engagé. Quelle connerie de plus sur le compte d’un abruti pas tant misérable? J’ai pourtant bien écrit un livre, il était question d’envoyer des soleils pour baiser les lunes. J’avance à la parade nouvelle. C’est sur bordeaux que chuis tipar en costar cravate. Le monde entier me matait, déguelasse. Quelle genre de putes sont-ce? Ces merdes vouées au paraître. Quel blasphème mon livre? Quel..? Des fenêtres, volets noirs, portes obscures en de chiantes paraboles kafkaïennes, plus rien, plus de surplus, rien, que le contour noir de cette loi chelou. Vas-y mec, putain, vas-y. Vas t’en. Tant pis, mais j’ai peur de cette arme, là, qu’ils te filent entre les mains. Citizen Kane n’est pas plus de ma génération que Pierrot le fou, et pourtant, pourtant, tout découle de ces quelques brindilles toujours pas plus importantes que mon radius à moi. La santé au summum, et l’ombre, rayons. J’ai pas bu de YOP, vérité croissante. Affabulation. Ô pouvoir ! Mon barde, je t’ai connu gaulois. Kim-Sakkat ou autre.

Le bûcheron tend sa hache, il ne peut faire encore, tout au plus une turbine pointée sur son occipital; il coupe sans relâche un morceaux de bois. C’est affligeant, aucune rectitude sur son visage, tout rondouillard, les traits enfantins. La courte envolée d’un Sisyphe éternel, figé, un bout de bois figé, pas plus qu’un chant de sécheresse, d’absurde sur absurde, irrémédiablement morne. De ces photographies tout en émane, en d’autres termes, de simples vies soudaines irrémédiablement mornes. Je le vois hélas, avec sa chemise à carreaux bleus, et ce petit air de merde, tellement explicite et sans mystère. Putain, il a la connerie de rire des fleurs, non, pas les fleurs. Personne ne salit dieu. Tout au plus ses suceuses. Rien à foutre, après tout je ne suis pas fils de l’exil, ni l’image de la misère. Que dire? Aucunes étincelles sous mon silence de merde, je suis l’intéressant d’une vie radotée. Mon père ne m’a jamais violé, ma mère ne s’est jamais autorisé à manger son père, je n’ai pas plus écouté de la musique pop que le premier couillon à l’horizon venu, bref, je n’ai jamais compris le capitalisme, ses médias, ses sardines moches. Et pourtant, rien à foutre, car j’en ai rien à foutre. Lequel de ces bouffons à préféré l’égalité? Et l’autre qui s’y met en parlant d’esprit à la française… Mais merde bordel ! Possibilité, et oui. Encore. Et si hier il ne s’était rien passé?

Alors là, je fume mon blaze, tu vois, là, tranquille, placide, je n’ai pas de tilleul, seulement du dylan. L’automne me déteste. Mais j’emmerde l’automne. Tu veux des phrases de cinq lignes, faire comme si la littérature se réduisait à la performance, au happening merdique de ces artistes fouteurs de gueule? Mon dieu que je les kiffe ces cons. Ils les ont baisé, plutôt bien baisé. Arte Povera mon cul. Je m’arrêterai ici. Ceci dit en passant, je n’ai pas passé plus de 5 heures à écrire ce que j’ai écris, et pourrais éventuellement, si j‘en avais le courage, composer des phrases sur des pages entières. Vois le maître, le type qui peut tout écrire. J’avais été jusqu’à lire herbert. Mais j’étais jeune. Harry Potter reste malgré tout un passage de ma vie. Un passage que j’estime et qui en dépit de tout ce qu’on a osé dire, m’a tout aussi transformé que les métamorphoses d’Ovide que je n’ai toujours pas lu. Il était au programme de Terminale L, c’est pour cela que je m’en réfère. Sur lui même, sur son corps et son esprit, l’individu est souverain. Quel rapport? Non, mon joint se consume. Est-ce donc bien vrai? J’ai vu pire, en particulier mes psy, jeunes, et cela: qu’est ce que quelqu’un ferait si il disait cela? Après tout, non? Austin. Mini Mini. Dire et faire. Compliqué. Capitalisme déterminant. Mais l’homme? Merde. Une anguille. Oui.

Sans jamais être brillant, je parviens néanmoins à tirer ces horribles cordes suspendus, vers le sol où j’aime poser mes pieds. Que tire t-elles? Sûrement le monde qui j’entend bien est ma représentation et de pauvres opinions sur celui ci, différentes. De nouvelles façons, j‘aborde tout, de façon multiple. Le sexe de mon ancienne copine peut-être examiner par tous les points de vue, esthétiques, moraux, sociologiques, scientifiques, etc... Oui, c’est un certain temps qui me faut pour tenter de les saisir et de me les approprier. Ses idées. Malheureusement, je ne suis jamais seul. Non, il me faut aller voir, écouter ces quelques risibles personnages parler à télévision. Psychologues. Non sérieux, un des seuls type que je trouve doué de pertinence est ce brave Zemmour. Ce type est magique. Cool, il expose ses propos sans grande cruauté, bien que son constat, souvent consternant, approche quasi parfois la vérité, sa perfection, il est un type du type intellectuel pur. Quasi philosophe, stéréotype parfait du contre stéréotype écervelés, un type qui touche à tout, et pullulent de brillances sociologiques. Non chapeau, il est l’un des rares que j’estime profondément. Marrant. Bref, pas 10 balles pour une pipe. Veuillez bien vous assurez que j’ironise à chaque mot placé. Car je ne sais plus. Non, plus rien. C’est presque devenu triste.

Voilà, Enfin. Partie 2.

08 October 2006 - 08:13 PM

Oui, quel est ce mal que j’écris, car il s’agit bien d’un putain de mal, d’une conséquence sombre et tourmentée de vingt années passées dans le temps, autour de passées, projetés dans le futur, victimes de tout, éduquées par celui ci, celui la même qui dans ma tête, reste prisonnier ne sachant pas comment sortir et s‘évader sur feuilles? Sur mots j‘entends, un moyen qui jadis, nommé littérature, n’a pu prétendre à cette audace folle. Un pur pari, car il s’agit bien d’une folie, de la folie d’un mal, d’un tout, chamboulé au creux de mon crane.

Les attentats de Madrid ne valent pas plus que le dernier match de foot de Bordeaux contre Valenciennes. Mais tout est là. Sans commencement, ni fin, c’est bien un rien que je provoque, dessinant magnifiquement la frivolité de ce tout. Nietzsche comme l’argent de mes parents. Une réécriture prétentieuse de l’histoire globale, vécu dans une cervelle, atypique par son langage. L’importance ne tient qu’au fait que mon écriture soit un pari; nouvelle, elle envisage toute possibilité; introspective, elle est une conciliation totale entre le ce qui fut, le ce qui pourra être, le ce qui était, le ce qui est, ce qui devait être, pouvait être, et toutes ces autres conneries du même genre, longue et chiante. Quoi mon écriture? Crevard.

Entre impossibilité et son contraire, la conséquence logique du temps éternel, placé sur l’échafaud d’un instant nommé présent. Écriture présente. It’s absurde, it’s just a dog. Réécriture, écriture, anticipations.  Haine, massacre, ordinateur, choux fleurs, histoire de donner quelques infos pour nos successeurs qui n’auront probablement pas le plaisir de jouir des mêmes objets, des mêmes concepts, des mêmes choses. J’aime ce pari, mon écriture, ces tracasseries. Envisager une quelconque valeur littéraire à mon ouvrage autre que l‘audace naïve d‘un jeune se réclamant post moderne? Je ne sais pas, et tout se brouille, se confronte, sans jamais parvenir à établir bon sens. L’ordre, sans codes.

Tout dire. Le 30 trentième petit et prétentieux degrés de la littérature. Mon écriture, rapide, étincelante et parfois presque sulfureuse, est à la belle image de ce pauvre type qui, perdu entre deux grands rochers représentant l’un et l’autre, le vide, la haine, le désespoir, s’envenime d’un éclair au contact de la feuille et survole la vie, faisant les choses le plus vite possible, afin ne pas mourir sans avoir fait ce qu‘il aurait aimé faire. Seulement pieuse dans la cervelle qui l’a porte, mon écriture est pieuse, chaste et pure avant de s‘établir définitivement en de lourdes phrases, quoique nettement maîtrisées par ma plume angélique. Esprit philanthropique, amateur de la vie.

Écriture lointaine, causée par l’envie seulement. L’envie de maltraiter la langue, et seulement la langue. Le reste n’est qu’impressions, constations, fictions, réel, possibilités et tout ce qui existe d‘autre dans le dictionnaire. Une quête bien large, lointaine, ne se vouant qu’à la symbolisation de l’infâme, grâce à la connerie. À la connerie de tout, car tout est con. Tout. En bref, un authentique génocide juif malmené par les secousses diverses de mon esprit sans limites, sans barrière. De la connerie. Écrire et bien l’écrire. Écrire ce que je suis, le monde entier, le temps, mon monde. Je veux tout être. Tout écrire. Si seulement j’avais enregistré les quelques phrases perdues…

Pardonnez l’impertinence de ma cervelle, son seule intérêt étant d’en raconter le plus possible. Quantitativement, je suis, les idées, en pagailles, jetées au porcs comme de la viande. Qualitativement, seule l’écriture. Vide d’intérêt littéraire. De philosophie ou autre. Seule l’écriture revendique la qualité certaines de ces lignes, écriture dans la façon où celle ci se compose. Chercher du plaisir. Et j’aime ce que je fais, j’aime beaucoup trop, mes lignes s’en ressentent d’ailleurs. Justifier cet amour la? À croire que cette seule justification conférerait en moi ce nouveau statut, statut qui en gros affirme que l’auteur comprend ce qu’il fait, pourquoi et pour qui il le fait. Comment?

Rien à foutre, je prend des drogues. Pourquoi aimer ceci ci dessus, plutôt que cela? Difficile, je sais de quoi je parle, je n’ai pas eu 10 au bac. Je l’aime comme j’aime la vie. La vie, et tout ce qu’elle est, ou ce qu’elle fut, j’en ai déjà traité en haut, vé pas recommencer à me casser les couilles. La vie est merdique mais je l’aime, c’est comme mes conneries. Toutes conçues par la même force, tandis que deux ou trois pouilleux s’efforceront de persévérer sur la même idée, sur le même lieu, le même thème; la vie, comme mes conneries, voltigent, voltigent de haine, d’amour, de tout ce qui compose le dictionnaire, de tout ce qui compose tout simplement; du trou cul de l’autre poufiasse de diams que j’enfilerai bien parce que c’est temps ci j’ai rien à me foutre sous la bite, en passant par les incommensurables tristesses et déchéances de l’homme maudit, heureux ou sans jambes, avec une, deux, trois voitures de marque Bentley, pour finir sur Rémy Abbou et les quelques conseils sages du brave Confucius. La langue ou quand l’absolu monarchie frappe.

Provocatrice, celle sans barrière. De l’apologie du passé colonial français. J’ai trouvé mon titre, je suis jean-pascal. C’est une écriture perdue qui ne se retrouvera jamais. Perdue comme la jeune génération qu’elle tente tant bien que mal de porter avec ses mots.  Égarée maladroitement devant la complexité d’une société inadaptable à sa propre vitesse. En gros, une salope d’inactuelle et déjà tellement loin de le futur. Quel intérêt littéraire Buckowski avait-il, sinon celui d’être par son écriture sa génération? Rapprocher la langue des évènements, les devenir dans la manière, dans la forme. Ma langue est les évènements.  

Le YOP, goût vanille. Si il est important de boire afin d’allaiter ma pensée, alors il est important de boire du YOP, l’accouchement fut difficile. Clément est devenu papa. Félicitations, manque plus que du YOP pour parfaire sa croissance. Et j’ai compris quel rôle jouait-il, plus important hélas que le reste. À bordeaux, il fait froid, le mois d’octobre est là, toujours aussi irréversible, la main plongée dans le froc, se caressant le sexe, apeuré. Mais en novembre, il reviendra de nouveau, avec ou sans les cents un dalmatiens. De ceux qui sur l’espace d’une seconde ont croisé la corde, la poutre, ne serait-ce que dans les songes, personne a su l’asperge et sa croissance, et personne n‘a vu Walt Disney mourir. Dans la terre comme la patate, le paysan d’une terre. Et si je dis ça, la vie, ce genre de phénomènes à pas une clopinettes, c’est que je l’a sens, devenir, devenir fantastique.

J’incrimine le désert, le vaste monde infect de la littérature caduc, tant mon oasis est là, présente, plus importante encore qu’une clé de solfège pour introduire la portée et ses notes.  Mais mon oasis est sèche et ne souhaite en aucun cas satisfaire les besoins de ceux cherche le talent. J’ai préféré la vider, anticipant l’effarouchement certains que j’aurai ressentit après qu’ils m’aient dépecés, comme de belles grosses putes, de la nouveauté que j‘exploite à merveille. La nouveauté est mon écriture. Le vol, peut-être la leur. Me réclamant de certaines influences? Non. Ils furent eux aussi de long désert, seule une fois la lumière fut. Cette fois. Cette fois rien. Valeur, valeur, valeur littéraire. De tout, même des anges. Une saison en enfer traîne sur le seuil des insanités. Intemporelle, et rattrapée in extremis par références, télévisuelles, je ne connais que ça.      

Connard de cette vie, en grand insomniaque de la fébrilité. J’ai perdu la distance pour laisser un sourire émerger du faux pays. De ce pays sans nom où les anges aiment à se fendre les doigts, il n‘y a que bonheur, liberté, possibilité et amour. Je suis de l’irréel inactualité, ma plume prétend, sans se réclamer une seule seconde des films de Pasolini. Fils du 11 septembre, déterminé, indépendant. Et l’autre pute assassine le semblant de vérité. Seule la science. L’irrattrapable soustraite à la parole de ces philosophes, portes parole philanthropiques d’une éthique universel menant à mal les projets d’annihilation de l‘homme. Gratuite plume. Qui a déjà vu le mal sur quelques phrases posées? L’homme dans son affirmation. Que les parasites souffrent. Je suis celui qui détournera l’homme par la folie, moi son éloge, moi ce livre mauvais qu’il me faut porter plus haut que la vie. Confiance.  

La rumeur brandit son rap, éclate son art, tandis que les ours macabres s’opposent à l’interminable prise de conscience. L’islam? Extrémistes ou autres suceurs de clé à molette. J’exècre la putride bêtise et sodomise le prophète pédophile. Je suis cent fois Mahomet, cent fois ton Bouddha, ton Jésus. Je mène la guerre à leurs assassinats. Constructeur de liberté. Faire, dire, aimer, écrire ce que l’on veut, écartant la possibilité même du taxage sur détails, j’écris ce que j’ai. Ce que je suis, respecte. Sheitan dans nos têtes. Cent fois l’assassinat des libertés, ou comment l’idéologie s’est assise sur la chaire, menée par de vulgaires bouffons, prédicateurs de certitudes métaphysiques. Charia de merde, ou autres propagandes de principes moraux à la banane. Nique les systèmes. L’homme devenu libre. Rien n’est saint. Érasme vous aurez bouffé le cul sans aucune hypocrisie. Dire les choses. Pasolini mort. Choisir l’alcool, la vie, choisir le ce qui n’entache pas l’autre, le respect, et la possibilité de milliard de voie lointaines, différentes, uniques. La gentillesse. Tolérable paradoxe d’une méchanceté gratuite, pour qui l’action ne peut, s’exprimer physiquement, causer le mal véritable. Une méchanceté sans maux pour l’homme libre et ouvert.

11 septembre. Je suis un 11 septembre illusionné par tant de génocides. Le chat qui marche sur le bord de la route, le long d‘un fossé parsemée de fleurs, titube, seul, toujours aussi seul. La lente agonie de celui qui, capable de morale, est pourtant capable du pire. Et le cendriers débecte ses relents de tabac froid. Et la face en plongée vers l’écran lumineux. J’ai le tour, j’ai le tour, j’ai le tour de manège sur le front de mer, Alioucha le seul homme. Et les bouquins ne seront plus qu’à la première personne. Je porte mon temps sur les épaules. Valeur littéraire, valeur littéraire? Rimbaud? Buckowski? Ma logorrhée annonce l’époque, sa génération, mon écriture est son Imam. J’encule encore un peu l’autre putain de vert de merde, ce juif qui, victorieux après son procès, a tout de même oser cet acte malhonnête. Mettre la SNCF. Déportation. Oser l’argent, au delà des vies humaines. Gagner. Ne passez pas ces infamies sur le compte du devoir de mémoire. L’argent ne le vaut pas. Cet homme ne mérite rien, plus même l’honneur d’être fils de déporté. Jankélévitch pour rien, pour tout. Devoir de gentillesse. Sans cupidité aucune.  

Celui dont les propos inspirent tant de pitié et de dégoût, désole enfin le monde entier de sa grandeur et tend son doigt avec fierté. Car il est grand c’est certain, et la prose qu’il projette d’écrire est dans sa tête plus parfaite encore que tous ces débris de merde qui, jugés comme magnifiques par l’ensemble des critiques, infâmes, n’en sont pas moins vulgairement lâchés à l’aveuglette par ces écrivains mielleux dénués d’originalités quelconques et d‘intérêts. Je les encule, je les emmerde. Je n’écris pas.  Riez de mes paroles, riez de moi, j’en rie moi même. Ou quand le sérieux empiète la possibilité d’une littérature véritable. On préfère la vérité d’Emmanuel Chain à la vérité d’Ivan Karamazov, tant celle ci est morte, futile et anachronique. Mais vérité ou pas, nique sa mère, aujourd’hui faut tout niquer.

Voilà, Enfin. Partie 1.

08 October 2006 - 08:11 PM

Que les gens sont doux lorsqu’ils sont nus, à sec. Dissimulation pas plus. Que la parole travestit ma pensée, l’habille d’anodins subterfuges pour masquer au mieux la mesquinerie profonde qui m’habite et vous trouble (en droit, disons que c‘est l‘effet voulu). Et que dire d’un chapeau de paille dans l’angle de mire ouvert à l’air libre d’un velux et que dire de la pluie qui le mouille, et qui le salit, le tache? Mon lit n’est plus aussi large, mes peintures en revanche, toujours aussi belles, ont perdu ce qu’elles avaient d’honneur, m’attristant davantage. Des bouquins répandus sur le sol. Mon ouvrage par ces lignes.

Le salut n’est pas même bouleversant. C’est l’autre qui faisait une crise, la bile dégoulinante. L’autre avec sa tête d’enculé de merde. Mort comme un vieillard, gonflé comme un ballon. Qu’aurait-il vu de la vie, sinon son progrès, sinon son avenir? Il n’y a plus de fleur, je ne vois plus rien, ni les putes, ni les fils de putes, alors imaginez le cartier, avec ses poubelles, avec ses trottoirs caillouteux, sans prétention aucune, sous l’averse, dormir. Quel sanglant paradoxe me couvre enfin de sa chemise? Protection pas plus, ou dissimulation renouvelée. Que sais-je? Les fleurs peut-être… Les fleurs, et toutes ces merdes de la vie, nique, rien à foutre. Tout crève. De l’inconvénient d’être né. Écrire sur rien.

Le coca croupi dans un verre d’eau depuis deux semaines. À quel moment le mensonge devient-il blague? À quand l’homme lucide, plus fou que les prétendus? Demain, peut-être. Oui, demain. Demain tout sera blanc. Et Sakkat cessera de faire le mime. On a reconnu les je ne sais quels cons dadaïstes, inintéressants, oiseux. Néo-dada: rien que le nom est poussiéreux, cramoisi dès le départ, c’est raté, t’as perdu ton pari gros con. T’as plus qu’à te reconvertir comme Vaurillon, en gourou pacotilles, histoire d’apprécier ta débile persuasion à sa juste valeur. Ils te mossent comme des chiens, profites en, ils sont des clowns. Dompteur de queues mortes-nées. L’extra-terrestre, c’est moi. Je chie sur tout et vive le libéralisme.

À défaut de ne pas avoir les facultés et connaissances nécessaires pour inventer de l’utile, comme ce fut le cas du magnétoscope il y a longtemps ou de la lentille de contact, je crée vulgairement des choses, pour ne pas dire du vent, de la stérilité. L’art n’est plus qu’une vulgaire course d’ego. C’est le premier qui dit qui l’est. Tel est l’art véritable. Invention, invention, invention. Et casse la gueule d’une sale merde à coup d’enjoliveurs. Les artistes sont des cons, complexés, risibles. Qui se prend au sérieux? La mort, vous croyez? Ce que j’aime dans la mort, c’est le m de mouton. L’anti-peinture ou la mort de l’art.
Rien de nouveau, laisser le vide se suspendre et le déposer à coups de bites en lettres indisciplinées.  

Vide total dénué de tout intérêt, écriture sans grande conséquence. Moi? Dire des choses? Non, arrêtons. Suicide. Et puis et puis et puis. Écrire sur quoi, pourquoi, pour quoi, Comment, où, là bas, ici, dans une voiture stationnée sur le parking de Leclerc, avec ou sans bières, fier, écrire des trucs nécrophiles, révolutionnaires, absurdes, débiles… Écrire un bout de stylo, les imperfections d’une enclumes. Écrire sur rien et niquer la vie comme une sale garce, surtout lorsqu’on a pas eu l’aubaine d’avoir eu pour parents de misérables merdes. Je galvanise un à un chaque bouffeur de queues. Mon sexe est mou, tant pis, je n’ai même plus de photos d’identités.  

L’eau se répand autour de moi. Pas vrai, je rêve. Sinon la C est bien passé, ou se cache Freud, Lacan, Dolto, je n’en connais pas un plus? C’est tellement mignon, oui, du simple village aux villes tristes de grandes lumières, lumineuses pardi, dieu avec moi, Pascal m’en a presque donné goût. Et l’Angleterre s’annonce, ma poésie est morte. J’avais tout relu et tout aimé. Même écrit sans connaître réellement quel était le truc. Ma pensée semblait alors vierge, d’éternel retour, sur les vents, les ché pas quoi d’autres.  Il n’avait pas changé. La même hargne, le même mépris. Il n’avait pas changé d’un poil. Le vide. Était-ce le malheureux amour d’une vie sans amour?

Pourquoi que du cul? Pourquoi tant de question? Art introspectif, décapé. Le cul sans amour, marre de tout, de ces grandes tours, de l’architecte sans ambitions, timoré, imbus par défaut de volonté d’impuissance, d’ego meurtrit, d’autodestruction totale. Dostoïevski, ou la magnificence de la vanité, quoique maître inconditionnel et libre de ses personnages. Dostoïevski la pute. Lequel prétendra le premier saisir l’homme, sa métaphysique? Une anguille. Que dis-je? Parfois même un mammouth. De toute, je m’enlise, seul. Libre. D’aller. Là bas. J’ai besoin de Londres, de voir, d’aller. Le vide est maintenant, mon écriture. Vide.

Encore deux rails et rien sur le passage. La tête me parle d’intensité maladroite, une fois couchée sur le papier, quelle en sera l’issue? Je viens de perdre une vingtaine de lignes. Erreur survenue après une trentaine de minutes passées à les écrire. À tel point démotivé que j’en ressent de la haine, de la putain de haine envers ce putain d’ordinateur de merde. Aléas de la vie, ou manifestation divine? Empêchement. Dieu et sa lumière. Il fait sombre ce soir, la lune est au plus mal.

C'est Un Ancien, Très Tré Court.

10 September 2006 - 06:02 PM

myrtilles fushia caca
myrtilles rouge courgette ( c t chaud pour la rime )
myrtilles kakies du pakistan
myrtilles moisies kiki pipi riri fifi loulou Appollinaire