30 replies to this topic

[Félice]

Allume l’infini frisson
Hérisse l’extase,
Aux sons des regards
Aux arcs fluorescents
Accrochés au ciel,
Vaste tissu de nos espoirs.

Tes ailes poussent l’air
Ecrasent la matière, diaphanes
Insufflent aux sépulcres curvilignes
Aux cadavres exigus de nos effrois
La juste clarté du repos.

[belvis]

Ces cadavres exigus de nos effrois,

Tiennent une si grande place
Quand on ne grandit pas......

[Nobody's perfect]

Des fantômes, des peurs sous les lits, des peurs sous les ombres...Et, encore ta clarté qui fait place, et ça, je la trouve tellement belle Féfé, comme si ce texte rejoignait un peu l'autre...

Bises à toi Féfé

[Charlie]

Tes mots sont alchimiques...
J'aime particulièrement
les cadavres exigus de nos effrois
Il se dégage tant de lumière de ce texte
J'ai eu l'impression d'habiter le ciel
un instant...merci pour cet instant

Charlie

[lacape]

trés beau !!
amitiés

[Félice]

Belvis,

A lire vos com's, il semble que les cadavres exigus aient le vent en poupe. Soit.
Et comme tu dis, on ne grandit pas. Ou alors, c'est en grandissant que l'on parvient à rester petit.

Elysa,

Quel texte ? Mes connexions ont du mal ce soir... je vais aller voir.
Ce qui rend un texte lumineux, c'est la façon dont il est lu. Le reste...
Merci !

Heinrich,

J'ai travaillé ce texte n'importe comment. A l'arrache. A l'impulsion, au caprice... je me suis assez disputée avec moi-même (quelle chieuse...).
Les impressions que tu as eues sont un beau cadeau pour moi.

Domi,

Merci !!

Jaguar.

[Artemisia]

Allume l’infini frisson
Hérisse l’extase,
Aux sons des regards
Aux arcs fluorescents
Accrochés au ciel,
Vaste tissu de nos espoirs.

Tes ailes poussent l’air
Ecrasent la matière, diaphanes
Insufflent aux sépulcres curvilignes
Aux cadavres exigus de nos effrois
La juste clarté du repos.

Ce poème, j'aimerais le crier
Le hurler
Au beau milieu d'une cathédrale
Et entendre l'écho de ma voix
Résonner de colonne en colonne
S'emporter jusqu'aux ogives
Et flotter depuis les gisants
Bien au delà des verrières
Bleues de Chartres
jusqu'aux confins du monde.

Artemisia

[ambreance]

Allume l’infini frisson
Hérisse l’extase,
Aux sons des regards
Aux arcs fluorescents
Accrochés au ciel,
Vaste tissu de nos espoirs.

Tes ailes poussent l’air
Ecrasent la matière, diaphanes
Insufflent aux sépulcres curvilignes
Aux cadavres exigus de nos effrois
La juste clarté du repos.

Oh que j'aime ces lignes !

rien d'autre à ajouter, ce serait à mon goût une injure
Ambréance

[Eden]

"critique mielleuse ah que je te répugne"

j'aime l'idée de cette poésie de bac à sable, de ce travail à l'arrache, mais si il ya travail alors il faut chercher l'image par les bons points, surtout en CE1

peace

[Charlie]

Oui! Artémisia a trouvé l'image juste...
Ce texte est un peu comme un jet de lumière
qui percerait des vitraux et que ces derniers
d'ailleurs sublimeraient...
bon..tu m'as comprise?!
Heinrich

[Erre]

Grandiose incantation, je ne peux que voir la mise en scène de ce texte.Du haut d'une montagne, proclamé par une femme en longue robe blanche flottante, les bras levés vers le ciel, la tête renversée...(j'aimerais bien que tu me prennes pour le rôle d'ailleurs)
Amitiés
Erre

Edited by Erre, 15 July 2006 - 08:18 AM.

[heloise]

Les cadavres peuvent ils être exquis ?
Oui quand il s'agit des cadavres de bouteilles de champagne
Mais là je m'égare
En fait j'ai particulièrement aimé
"Tes ailes poussent l'air"
S'il en était ainsi, nous toucherions vraiment à la grandeur et à la liberté
Mais nos ailes ne sont qu'intérieures et ont souvent du mal à se déployer
Bien à toi

[Artemisia]

Grandiose incantation, je ne peux que voir la mise en scène de ce texte.Du haut d'une montagne, proclamé par une femme en longue robe blanche flottante, les bras levés vers le ciel, la tête renversée...(j'aimerais bien que tu me prennes pour le rôle d'ailleurs)
Amitiés
Erre

Comme cela, par exemple ?

Amitié

Artelmisia

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[balila]

Félice,

Cela fait plusieurs fois que je viens, un peu de mal au départ (mais tu me connais maintenant, je crois... ), et pourtant, il y a dans tes mots quelque chose qui m'attire. Une pression mystérieuse, sans doute la deuxième strophe.

Certaines images me procurent une belle émotion, comme :

Aux arcs fluorescents
Accrochés au ciel,
Vaste tissu de nos espoirs.

Tes ailes poussent l’air
Ecrasent la matière,

Et "La juste clarté du repos" est magnifique, moment de paix très contrasté avec les vers précédents.

Juste une petite chose qui me gène, ce sont les quatre "aux". Sur un texte long, je ne les aurais sans doute pas remarqués, mais là, ils sont très près les uns des autres et alourdissent les vers. Petite remarque toute personnelle, bien évidemment...

balila

[système général sériel]

Les prophètes sont des branleurs
Tous ! sauf P.lol.

[-ALMADOR-]

Les prophètes sont des branleurs
Tous ! sauf P.lol.

Nul né pro-fête en son Q.I...!

[Desmaudesmots]

Je m'en veux
d'avoir raté cela
si longtemps

Tu atteints des
sommets

L'infini frisson
ne s'éteint pas
et il était déjà
allumé
depuis quelques siècles

Amitiés

Maud

[Henri.]

de l'infini frisson à la juste clarté du repos...
et voilà, tout y est non ? un peu rectiligne à mon goût toutefois...mais je chipotte, j'exagère.
le titre sans doute m'y incite
chère collègue...
henri

[Félice]

Hop. J'me lance.

Jolie Fleur,

Tu pourrais essayer dans la cathédrale de Strasbourg... j'suis sûre que ça le ferait.
Tu nous gratifie encore d'un tableau dont tu as le secret. Wer ist es denn ?

Ambréance,

Il n'est pas d'injure dans la communication.
Merci du temps que tu as pris... au plaisir de te lire.

Dessinateur d'enchantement,

Mince... mince... j'comprends pas ton com. M'en dirais-tu plus ?

Heinrich,

Oui, oui, 5 sur 5.

Erre,

Je dis ok. Le rôle est pour toi. Les dames en longue robe blanche flottante... toujours elles, elles.. elles m'hypnotisent.

Comtesse,

Oui, les cadavres peuvent être exquis. C'est cruel, mais je sens que oui.
Un com qui me fait bien réfléchir, Helo. Les ailes intérieures...

Tu sais, au fond, je me dis (et tu comprendras bien) que nous procédons plutôt du végétal. Tu vois, comme les arbres et les fleurs : les racines plantées au sol. On peut pas s'envoler.

Balila,

Du mal au départ ? Pas assez de liens ? ;-) tu sais, on dirait que tu as bien plus d'affection pour l'écriture mélodique que pour l'écriture rythmique. Je dis ça... ça n'a rien à voir, mais cete histoire de liens... ça me fait penser à Chopin.

Les "aux"... ben oui, j'ai ripé. Par distraction, j'avoue. Et le fluorescent... j'ai vachement hésité.

Edgar,

Le rapport avec le texte ? Bon, j'ai bien compris ton point de vue. Je crois, hein.
Et c'est un point de vue qui se défend. Comme beaucoup.

Almador,

hum...

Maud,

Pââââssage flash éclair... ça décoiffe. Oui, tu vois... tu peux t'en vouloir, hein ! D'ailleurs, en pénitence, tu mangeras une glace au chocolat.

Bien sûr, la lumière me semble émaner autant du début que de la fin. Avec peut-être une légère avance de celle du début. C'est un point de vue qui se défend aussi.

Henri,

Ah oui ? Rectiligne ? Ah oui... de l'infini frisson à la juste clarté du repos, vous voulez dire ?
Oui... au début, je voulais faire trois paragraphes... et puis la juste clarté du repos... ben c'était la fin.

Merci beaucoup.

Jaguar.

[Eden]

non tu peux comprendre seule

[Félice]

non tu peux comprendre seule

[Artemisia]

Le tableau,
Il est de Caspar David Friedrich , tu l'auras deviné: "femme dans le soleil levant"
C'est important que ce soit le levant et non le couchant.
La femme, (sans doute la sienne), a cette attitude d'adoration et de recueillement pour saluer le jour qui vient, la lumière qui va inonder le monde.
Elle est de dos, nous ne voyons pas son visage, et elle nous cache encore le soleil qui va apparâitre derrière la montagne.
C'est parce que le peintre nous invite à nous mettre à sa place, à attendre la lumière et à la saluer.

Et ton poème nous invite aussi à nous mettre à cette place, pour saluer la fraternité...

Oui, la cathédrale de Strasbourg, c'est pas mal, dès que j'aurai fait Chartres, j'arrive...


Artemisia

[bé]

la méthode de lecture devait être syllabique
non?

[Félice]

Je crois qu'en lecture, je n'engage que moi, il n'y pas de méthode.

Mais bon, je pense saisir ton com. Merci de ton passage, Bé !

Félice.

[buchmann]

.

et le repos saura -t-il nous apaiser à la lueur de cette clarté là Félice !??

.

[Félice]

et le repos saura -t-il nous apaiser à la lueur de cette clarté là

Ca c'est une question...

Merci de ton passage !

Félice.

[buchmann]

Ca c'est une question...

.............

OUI, s'agissant de cette clarté précise !!


.

[Félice]

OUI, s'agissant de cette clarté précise !!

Oui, oui, j'ai bien compris.

On n'est pas tous apaisés par les mêmes trucs. Alors... cette clarté là... on y met ce qu'on veut, hein.

C'est ce que je me dis.

Félice.

[yazid]

Tes ailes poussent l'air
Pour que les oiseaux
Y glisse et que la colombe
Y glousse
Et le Moulin de Milly
Qui revient
Par çes canicules nous
y buvons tous
surtout les hirodelles


J'ai bcp aimé une grosse baise une fois allez

[yazid]

ik houd van je shuss