Les couleurs de la vie
(30 novembre 2005)
Floue,
comme l'incertitude de l'avenir,
dans cette syntaxe primaire
les couleurs changeantes
sont teintées par l'esprit, d'un instant.
Bleu,
comme ce ciel
qui se mire dans une mer peu profonde,
où l'azur se confond dans l'onde
caeruleum de l'infini.
Vert,
comme cet arbre ;
dont les feuilles parfois nous rappellent
se teintant d'automne
que rien est éternel.
Rouge,
comme ce sang ;
s'écoulant de tes mains de ton corps,
tous les jours chaque mois,
entachant ce dessein boréale, changeant.
Blanc,
comme la neige
qui mélange les couleurs atténue de pureté,
les immondices issues de notre race
pour un instant, un semblant d'virginité.
Noir,
comme ce trou
que l'on creuse inlassablement
d'une synthèse additive
dû à l'absence de raison.
Troublé,
comme notre vision
aux couleurs de bases
d'une synthèse soustractive
à pulsion fondamentale.
Cyan,
comme le doux regard
de la femme que j'aime,
au fond pur et lumineux
faisant naître une fleur, l'espoir ...
Magenta,
comme ce fuchsia
d'où vient d'éclore mille pétales
aux clochettes se teintant
d'un parfum de bonheur
Jaune,
comme ce nectar au goût de miel,
qui repand sa douceur
en ma gorge et mon coeur
d'où s'échappe mille couleurs.
Noir,
comme ces instants volés
barbouillés de bonheur
aux couleurs de l'amour
où se mélange nos nuits.
Blanche,
comme ta peau satinée
où mes mains aiment glisser,
caressant en leurs seins
les sens de ton désir.
Rouge,
comme tes lèvres sensuelles
que j'aime savourer,
éclaboussant ma vie
des couleurs de l'amour.
Cette synthèse ;
qui dessine notre vie
d'une pureté chatoyante,
fait vibrer nos envies
aux couleurs du temps.
iah-hel
(30 novembre 2005)
Floue,
comme l'incertitude de l'avenir,
dans cette syntaxe primaire
les couleurs changeantes
sont teintées par l'esprit, d'un instant.
Bleu,
comme ce ciel
qui se mire dans une mer peu profonde,
où l'azur se confond dans l'onde
caeruleum de l'infini.
Vert,
comme cet arbre ;
dont les feuilles parfois nous rappellent
se teintant d'automne
que rien est éternel.
Rouge,
comme ce sang ;
s'écoulant de tes mains de ton corps,
tous les jours chaque mois,
entachant ce dessein boréale, changeant.
Blanc,
comme la neige
qui mélange les couleurs atténue de pureté,
les immondices issues de notre race
pour un instant, un semblant d'virginité.
Noir,
comme ce trou
que l'on creuse inlassablement
d'une synthèse additive
dû à l'absence de raison.
Troublé,
comme notre vision
aux couleurs de bases
d'une synthèse soustractive
à pulsion fondamentale.
Cyan,
comme le doux regard
de la femme que j'aime,
au fond pur et lumineux
faisant naître une fleur, l'espoir ...
Magenta,
comme ce fuchsia
d'où vient d'éclore mille pétales
aux clochettes se teintant
d'un parfum de bonheur
Jaune,
comme ce nectar au goût de miel,
qui repand sa douceur
en ma gorge et mon coeur
d'où s'échappe mille couleurs.
Noir,
comme ces instants volés
barbouillés de bonheur
aux couleurs de l'amour
où se mélange nos nuits.
Blanche,
comme ta peau satinée
où mes mains aiment glisser,
caressant en leurs seins
les sens de ton désir.
Rouge,
comme tes lèvres sensuelles
que j'aime savourer,
éclaboussant ma vie
des couleurs de l'amour.
Cette synthèse ;
qui dessine notre vie
d'une pureté chatoyante,
fait vibrer nos envies
aux couleurs du temps.
iah-hel