Mon coeur se meurt en bleu marine
En plage blanche immaculée
Où l'ancre n'est jamais jetée
Mes rêves perdus m'assassinent
Alors sur l'eau je crie en vers
Qui vont s'échouer sur les flots
Comme s'évitent les bateaux
Dans un bruissement amer
Au jour brûlant tout me dépasse
Et se retire vague silence
Les rochers en pointes s'élancent
Mais l'écume au vent les efface
En larme coulée rouge sang
Mes rêves perdus je les signe
Elle tombe en point à la ligne
De l'horizon soleil couchant
- Poésie - Archives de Toute La Poésie - 2005 - 2006
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ma famille, mon travail, la vie, les gens,...et j'en oublie...
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PLAGE BLANCHE
22 January 2006 - 10:13 AM
Dernière volonté
06 March 2005 - 02:12 PM
Quand je ne serais plus
Que l'hôte des mémoires
Des enfants dont j'ai su
Donner forme aux espoirs
Aurais-je su laisser
Dans le coin de leur vie
Les chemins empruntés
Le devoir accompli
Comme une signature
En rondeur déliée
La couleur qui rassure
Ou un air fredonné
Je voudrais être encore
Le cap jamais perdu
La raison du plus fort
Dans une main tendue
Saurez-vous retrouver
Dans l'être devenu
L'amour que j'ai donné
Quand je ne serais plus
Que l'hôte des mémoires
Des enfants dont j'ai su
Donner forme aux espoirs
Aurais-je su laisser
Dans le coin de leur vie
Les chemins empruntés
Le devoir accompli
Comme une signature
En rondeur déliée
La couleur qui rassure
Ou un air fredonné
Je voudrais être encore
Le cap jamais perdu
La raison du plus fort
Dans une main tendue
Saurez-vous retrouver
Dans l'être devenu
L'amour que j'ai donné
Quand je ne serais plus
Lunaire
25 February 2005 - 10:19 PM
Reflèterais-tu dans le soir
L'espoir dans les regards d'enfants
Et la lueur d'une aube noire
Inonderait nos cœurs dormants
A demi nue parfois le jour
Ou transparente sans pudeur
Dans le bleu nous tourner autour
Et nous charmer de ta rondeur
Mais tu n'es qu'une étoile morte
Sans air ni eau pour se voiler
Et c'est la terre qui te porte
Par l'astre solaire embaumée
Repose en paix dans nos marées
Et les froids silences du ciel
Gisante belle abandonnée
Douce ballerine éternelle
Reflèterais-tu au matin
Le sort fragile de nos vies
Malgré la terre qui nous tient
Notre solitude infinie
L'espoir dans les regards d'enfants
Et la lueur d'une aube noire
Inonderait nos cœurs dormants
A demi nue parfois le jour
Ou transparente sans pudeur
Dans le bleu nous tourner autour
Et nous charmer de ta rondeur
Mais tu n'es qu'une étoile morte
Sans air ni eau pour se voiler
Et c'est la terre qui te porte
Par l'astre solaire embaumée
Repose en paix dans nos marées
Et les froids silences du ciel
Gisante belle abandonnée
Douce ballerine éternelle
Reflèterais-tu au matin
Le sort fragile de nos vies
Malgré la terre qui nous tient
Notre solitude infinie
Vers toi
20 February 2005 - 10:19 AM
J'arrive.
Le paysage défile et déroule le fil de mes pensées.
Notre amour est si lent qu'il défie le temps, et se tend, au mépris des distances.
C'est un océan de nous où nos regards se posent.
Chaque séparation est une parenthèse.
Mon histoire me revient et je m'y assoupi.
J'en ressort reconstruit, mais déçu, de nous voir nous perdre.
Chaque jour nous ignore.
Raconte moi ton parcours et tout ce qu'il t'a appris.
Parle moi des angoisses qui t'ont fait arrêter, hésiter, repartir.
J'ai envi de t'aimer dans tes moindres détails.
Las eux aussi de nos gestes cent fois répétés, nos deux corps s'espèrent, se détournent, et s'attendent, irraisonnés mais sensibles, aux moindres frémissements de l'air, comme au moindre de nos signes, prêts à tous les compromis, jusqu'à s'en remettre à l'autre, sans plus de retenue.
C'est à ce seul moment que le silence sourd donne à ta voix sa vraie couleur.
Dans l'ombre je m'abandonne, victime de cet éclat de toi.
J'arrive.
Le soleil transparaît sous un voile lourd.
Pourvu que tout ce qui meurt autour…m'oublie.
Le paysage défile et déroule le fil de mes pensées.
Notre amour est si lent qu'il défie le temps, et se tend, au mépris des distances.
C'est un océan de nous où nos regards se posent.
Chaque séparation est une parenthèse.
Mon histoire me revient et je m'y assoupi.
J'en ressort reconstruit, mais déçu, de nous voir nous perdre.
Chaque jour nous ignore.
Raconte moi ton parcours et tout ce qu'il t'a appris.
Parle moi des angoisses qui t'ont fait arrêter, hésiter, repartir.
J'ai envi de t'aimer dans tes moindres détails.
Las eux aussi de nos gestes cent fois répétés, nos deux corps s'espèrent, se détournent, et s'attendent, irraisonnés mais sensibles, aux moindres frémissements de l'air, comme au moindre de nos signes, prêts à tous les compromis, jusqu'à s'en remettre à l'autre, sans plus de retenue.
C'est à ce seul moment que le silence sourd donne à ta voix sa vraie couleur.
Dans l'ombre je m'abandonne, victime de cet éclat de toi.
J'arrive.
Le soleil transparaît sous un voile lourd.
Pourvu que tout ce qui meurt autour…m'oublie.
Voyages
12 February 2005 - 10:03 AM
Au fil des ombres du lointain
Les brumes des forêts glacées
S'étirant au vent des embruns
Défient les déserts endeuillés
Du grain des sables étouffés
Comme les fumées des cratères
Ou l'astre brûlant les glaciers
Qui vont s'éteindre sur la mer
Je me joues du vol infini
Des oiseaux dansant dans les dunes
Quand à l'horizon s'évanouit
Mon âme blottie sous la lune
Enfin le blé des champs caresse
Les courants de l'air parfumé
Le long des rivières qui bercent
Les vieux souvenirs des rochers
Alors mon corps glissant s'arrête
En feuille tombée qui se froisse
Sous le froid aiguisé des crêtes
Où Dieu m'abandonne la place
Les brumes des forêts glacées
S'étirant au vent des embruns
Défient les déserts endeuillés
Du grain des sables étouffés
Comme les fumées des cratères
Ou l'astre brûlant les glaciers
Qui vont s'éteindre sur la mer
Je me joues du vol infini
Des oiseaux dansant dans les dunes
Quand à l'horizon s'évanouit
Mon âme blottie sous la lune
Enfin le blé des champs caresse
Les courants de l'air parfumé
Le long des rivières qui bercent
Les vieux souvenirs des rochers
Alors mon corps glissant s'arrête
En feuille tombée qui se froisse
Sous le froid aiguisé des crêtes
Où Dieu m'abandonne la place
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