11 replies to this topic

[.ds.]

Tu m'aimes

S'il pleure sur des baisers
il s'ennuit en attente
de gémir affamé de soupirs

S'il lit
Il cendre aux portes
de l'espace
comme hier
sommeillant sur le vert
d'un pays fécond

S'il est venu
il s'abîme sur l'enclos
de la tentation

tant est qu'il dit

réveille-toi
J'ai une blessure tombée
sur les murailles
de ton coeur

Si je dis
je t'aime
un mirage passe
s'enfuit

un jour nous règnerons en spectres
pour embryonner nos morsures

toute chose
croquera

nos différences
et l'amour
et la mort

pour exiler la vie

[Félice]

Le conditionnel, pas comme une éventualité, mais comme un rêve... une idée légère, flottant dans l'air...

Le deuxième paragraphe, la "blessure tombée"... ma déesse... c'est incisif... dans la chair... c'est doux... dans l'espoir...

Tu projettes avec puissance.

Félice.

[Joa]

S'il...perlé d'amour...te fera belle...sans larme...

Bisous mon Amie

[.ds.]

Bien vu ma Félice ! mais il y a ailleurs... c'est un secret... Toutefois une trace... Joa mon Amie tes gentils passages me sont toujours réjouissants... Bisous...

[Voyageur]

Cils
étaient Sil
encieux
eux aussi
à l'image d'une magie
du bout des lèvres ...

Si tu m'avais écrit
cris et larmes qui te viennent
à Vienne, Venise ou Rome
Romans et légendes auraient fusionné ...

Né où naissent les hommes
Dont les noms traversent le temps et l'esprit
Loin des vagues, loin des rouages des mains indélicates
Je cherche un nom familier, sur les panneaux des librairies insolites



Voyageur

[.ds.]

"Je cherche un nom familier, sur les panneaux des librairies insolites"



Et nous dirons "ouvre" ta langue
Que je puisse y insérer mon interrogation

Ainsi continuer la légende des réponses

Je n'en ai pas
je voue l'éternité
avec les runes pour table

et j'entends la même scène
ce vide
et nos voix imaginaires


sur l'eau

où

[shone]

Cils
étaient Sil
encieux
eux aussi
à l'image d'une magie
du bout des lèvres ...

Si tu m'avais écrit
cris et larmes qui te viennent
à Vienne, Venise ou Rome
Romans et légendes auraient fusionné ...

Né où naissent les hommes
Dont les noms traversent le temps et l'esprit
Loin des vagues, loin des rouages des mains indélicats
Je cherche un nom familier, sur les panneaux des librairies insolites
Voyageur

S'il, semble
mais il ne sera point
tu aurais voulu qu'il
mais sont départ trop brutal
te déchire encore,
de tes blessures coulent des souvenirs
qui te font terriblement souffrir.

bonjour ma soeur,

[Voyageur]

Non ...
Aucune langue
Ne saurait parfaire
Nos silences les plus purs

Langues et salives ne suffiraient
A lire ... ni les mains, à écrire un "non-dit"

Dis, dis ce que tu penses qu'il y a de plus pur, dans un vers
Et regarde comme le verre se vide, pour ne garder que l'essentiel ...
L'essentiel, d'hier, de demain, des présents et des absents est dans le ciel.




Voyageur

[le hamster]

J'aime beaucoup ce poème, très fort.

Mais je trouve qu'il y a deux moments bien distincts, comme séparés par un tournant de ton inspiration, distincts par le rythme et le sens aussi ; le deuxième commence à partir de :

"s'il lit
il cendre aux portes..."

Je préfère de beaucoup cette deuxième partie...

[Carla.]

Il y a des mots qui restent au creux de soi, les tiens sont de cet ordre...

[Charlie]

Alors hier je suis venue très très tard lire ton texte mais je me suis abstenue de com' j'avais peur de dire des conneries c'est que je suis pas douée quand la fatigue s'en mêle en plus!
Deux vers m'ont beaucoup marquée
"un jour nous règnerons en spectres
pour embryonner nos morsures"
C'est presque si ces mots se suffisent à eux même!
Quant à ton échange avec Voyageur quel duo!
Voilà voilà ....
Charlie

[heloise]

réveille-toi
J'ai une blessure tombée
sur les murailles
de ton coeur

Aaaaaaaah !
Pourquoi n'ai je su ni l'écrire ni le dire
Il est trop tard désormais
Je n'ai plus de coeur

Bien à toi