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#358760 L Ours Blanc

Posted by Escogriffe on 22 November 2006 - 07:51 PM in Salon de publication principal

C'est touchant !



#358483 Homme !

Posted by Escogriffe on 21 November 2006 - 05:09 PM in Salon de publication principal

Beau poème qui place avec mérite une juste réflexion.



#358460 Miroir

Posted by Escogriffe on 21 November 2006 - 02:55 PM in Salon de publication principal

Un miroir incertain,
Un miroir déformant,
Est-ce donc le matin ?
Ou le soir des amants ?!
Puis je regardais l'heure
Et pris par une peur
Regardais à nouveau :
C'était là une bête,
Un monstre, un chameau,
De fait, un mauvais poète [...] L'escogriffe.



#358221 Pour Une Princesse Défunte...

Posted by Escogriffe on 20 November 2006 - 03:45 PM in Salon de publication principal

Je trouve ça beau.



#358209 Le Templier

Posted by Escogriffe on 20 November 2006 - 03:14 PM in Salon de publication principal

Une sourde langueur emplissait le rivage, tandis que les sycomores semblaient se désaltérer du couchant. Les pas d’un cavalier se faisaient entendre et peu à peu apparaissait une silhouette, un cheval, harnaché, mais dont la selle était vide. Pourtant le cavalier était bien là, mais traîné sur le sol par un étrier. Mort peut-être il était. Ses yeux étaient fermés et son visage, couvert de sang. C’était là un combattant des croisades, un templier, reconnaissable à la croix rouge ornant sa tunique blanche. La fraîcheur du soir commençait à se faire sentir et notre homme reprenait ses esprits.

Qui suis-je ? Meurtrier ou l’arme de dieu ?
Les larmes m’ont quitté, depuis mon enfance
J'ai tué des sarrasins, ou vu tués de mes yeux,
Hérétiques brûlés, j’ai usé de violence.

Qui croire ? Dieu ? Non, il n’existe pas,
Sinon l’homme cruel tel qu’il est dans le monde,
N’aurait lieu d’exister, au moins d’être si bas.
Ici, rien que massacre et puis hécatombe.

Que fais-je ? Assassin, je tue les ennemis.
Ennemis de quoi ? Qui ? Et bien de la couronne.
Et du pape si saint, qui jamais ne s’étonne
D’être un faillible homme, une simple brebis.

Des bruits de galops se faisaient entendre. Apparaissait une troupe de sarrasins qui aussitôt chargèrent le templier et mirent fin à sa vie. La nuit maîtresse des lieux, éclairait par la Lune le corps gisant dans les vagues. Comme le symbole d’une éternité nouvelle, le cadavre semblait se fondre parmi les étoiles, et n’était plus qu’un astre.



#357956 Portrait D'une Vaurienne

Posted by Escogriffe on 19 November 2006 - 05:13 PM in Salon de publication principal

Content de retrouver tes poèmes Héloïse. J'ai passé sur ce site un temps sous le nom de l'Escogriffe, mais j'ai dû le quitter pour un forum dont l'entreprise de ses créateurs était vouée à l'échec. En tout cas c'est ici un beau texte.



#357955 Nocturne à Répétition

Posted by Escogriffe on 19 November 2006 - 05:05 PM in Salon de publication principal

J'avoue m'être perdu, mais c'est un côté psychédélique qui fait son charme.



#357954 Errances Marines Et Nocturnes

Posted by Escogriffe on 19 November 2006 - 05:03 PM in Salon de publication principal

De rien  smile.gif . Je reviens sur ce site après un long séjour sur un forum qui a finit par disparaître.



#357952 Errances Marines Et Nocturnes

Posted by Escogriffe on 19 November 2006 - 04:56 PM in Salon de publication principal

Le zéphyr attrayant soufflait seul sur le large
Tandis que les ramages dessinaient le lointain
C’était sur ces pages que s’écrivait la fin.
Ah ! Si sombre destin, qu’est ce triste voyage.

Silence ! L’heure tombait sur le large sillage.
Hécatombe ! La pluie effaçait le chemin,
L’aurore s’immisçait en astre sibyllin,
Puis dans l’horizon, la mer se faisait sage.

Un songe c’était là, le songe d’une nuit,
Quand rêvait le harem, loin de ce lourd ennui,
Quand l'instruit décrivait le passage vers l’île.

Et la neige tombait sur les mers immergées.
C’était là le regard, autrefois inutile,
Qui servait maintenant les nuits maculées.