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[roseaupensant]

Alors tout est pour le mieux..un coup de pied au fond de la piscine et ça repart pour quarante ans.

:-))

La petite nouvelle d'Ici
Aime écouter le bruissement de tes ailes
lorsqu'elles écrivent si joliment
(même si triste qd même) :cry: .
Bisous

En lisant cette envie ... j'ai eu envie d'y répondre ..


Du premier de nos cris au dernier de nos souffles
De l’ardeur de l’enfant, au vieillard qui s’essouffle
Chaque instant de vécu est un pas vers demain
L’adolescent l’envie, et l’adulte le craint.

Aujourd’hui est offert en présent au passé
Saisissez-le, l’ami, vous, dont l’âme est blessée
Si demain doit venir c’est un bien trop précieux
Pour en compter les plis juste au coin de vos yeux.

Le temps griffe le cœur en abyssales plaies
Quand les saisons s’enfuient ouvrant la déchirure
L’habitude revêt la forme d’une armure,

Les années passeront même s’il vous déplaît
Il faut les accepter poursuivre l’aventure
Sourire à l’avenir est plus belle parure.

[Hauteur]

Bonjour, Condor.

J'ai relu, et j'ai encore aimé...

REspect


Amitié
Hauteur

[Condor]

roseaupensant : un coup de talon au fond de la piscine, un coup de pied au cul, finalement tout n'est qu'histoire de coup.

Lavande : dans mon commentaire précédent, je te disais : "j'espère que tu te plairas ici". Finalement, c'est moi qui ne viens plus. Nos chemins ne se seront pas croisés longtemps sur ce site. Sois heureuse.

Violaine : bouge pas, je reviens.

Hauteur : je ne te connais pas, mais je sais que tu écris bien, et tes compliments m'honorent.

[Condor]

Violaine : Nom de Zeus qu'est-ce que tu écris bien ! Ah nom de Zeus de nom de Zeus !! Merci pour ton sonnet qui me fait vraiment plaisir.

Violaine, eh oui ! c’est vrai, il faut que je m’y fasse
Malgré le vent la pluie la tempête et l’éclair
Malgré la sombre nuit malgré le manque d’air
Et malgré le mépris collant comme la crasse

Je suffoque et je meurs je crie et je trépasse
Et pour soigner les plaies qui suintent dans ma chair
Je bois. L’alcool est fort. En puissant somnifère
Il m’aide à supporter le temps – le temps qui passe

Et pourtant douce femme écoutant ton conseil
Ma pensée lentement vers l’instant du réveil
Evolue ; Lentement vers le moment magique

Où essuyant mes pleurs, m’attirant sous son toit
Par une main tendue et un amour unique
Une amie me dira : « Viens ! J’ai besoin de toi ».

Une flèche en plein cœur a percé ma cuirasse
Voilà qu’un bel oiseau me fait grand compliment
Et pour le remercier de ses mots si charmants.
Je ne sais pas vraiment ce qu’il faut que je fasse

Je pourrais le tancer vertement de ses frasques
Quand il me dit « l’alcool est calmant si tentant »
la nuit est son recours, puissant médicament
S’il aide à s’endormir, il n'est qu'un hideux masque

Je sais ce que l’alcool peut faire de victimes
Il rend fort un moment, fait oublier le temps
Mais dès le lendemain quand la vie nous reprend
L’on s’enfonce plus loin, bien trop près de l’abîme.

La douleur je le sais est un mal récurent
La solitude aussi affecte bien des gens
L’amour est un soutien mais l’amitié aussi
Regarde autour de toi, elle est peut-être ici.

Oh ! je sais l’on pourrait me dire pauvre femme
Tes conseils sont du vent, faciles à prodiguer
De derrière ton écran, t’es si bien protégée
Mais parfois des mots francs, ravivent bien des flammes.

Je me fous du regard de ceux qui me contestent
Je suis ce que je suis, comme disait Prévert
Mais je sais tout l’attrait d’un grand sourire ouvert
Plus que tête à l’envers, des lendemains de « fêtes ».

Encore superbe Violaine bravo

L'Oiseau, toi tu sais ce que je pense,


***************

Cher Prince des Oiseaux Noirs,



Merci à toi de m'avoir ammenée ici
Je me suis sentie un peu perdue.
je suis repartie moi aussi
La bas d'où j'étais venue.

Ici, j'ai retrouvé certaines amies
Connues ailleurs Je suis venue
les lires sans être reconnue.
C'c'était bien là le but recherché.
Outre celui de t'y retrouver.

J'ai aimé notre petit secret,
Mais Il a fini par m'ennuyer.



J'en profite pour te faire des bisous

[balila]

Je suis déjà passée par là...

Mais je reviens, parce que votre échange, Condor et Violaine, est superbe d'émotion, de douleur, de compréhension, d'affection et d'espoir ! Tout cela dans le désordre, désolée...

Un grand merci à tous les deux pour cette belle lecture.

balila

[Condor]

Violaine, merci pour tes vers, merci pour tes mots, merci pour ta confiance.

Lavande, il faut aller où l'on se sent bien.

Balila, la poésie, c'est comme l'alcool, c'est une drogue, on ne peut pas s'en passer.

Je vous embrasse toutes les trois.

[Baudelarme]

Mais quelle est donc cette ombre qui couvre ton repos ?
Quelle est donc cette nuit avare de douceur,
Qui pose sur tes ailes un vide de douleur
Et qui pourtant n'altère aucunement tes mots ?

Cette abysse sans fond où tout se tient noué,
Où tout parait plus lourd à chaque mouvement,
Confit de ta grandeur où va naître le vent
Pour que ce temps qui passe accouche de beauté...

Teste magnifique, j'adore.

Amitié
Baudelarme

[Condor]

La douleur est ainsi, porteuse de son art,
Plus j'ai mal plus j'écris, plus j'écris plus je souffre,
Ma face de condor m'entraîne vers le gouffre
Sans fond, sans air, sans rien, rien que des cauchemars.

Merci Baudelarme.

[Baudelarme]

Si tu manques de tout, que le mal te dévore
Que jamais rien n'apaise cet abime sans fond,
Si pour toi l'on regrette cet enfer des saisons
Tout ce que tu écris, tu le trempe dans l'or...

Amitié
A bientôt
Baudelarme

[LisAbelle]

Comme je soufflais enfant sur un genoux un peu égratigné
Vers vous sur ma main je souffle de la poudre à soigner.

Amitiés.

Lisa.

J'aimerais que vos joues se rident en sourires
que vos yeux soient mouillés par des éclats de rires
que le mal qui vous prend aux tripes soit celui
d'un fou rire de joie auprès de vos amis.

Souvent, les mots sont mus par les passions intenses
d'amour, de joie, de peur mais surtout de souffrances
j'aime à boire la lie de vos vers souffreteux
mais je préfèrerais vous savoir plus heureux.

On attire souvent l'amour par le sourire
et non par un rictus rivé au coin des yeux
sortir, et voir des gens, et faire des envieux !

Alors pardonnez-moi de devoir vous le dire
secouez-vous l'ami, réagissez mon vieux !
C'est autodérision ! car je ne vaux pas mieux ! :wink:

[bernardo]

J’ai envie de pleurer, ce soir, excusez-moi
Mon lit est un tombeau dans la nuit qui s’effondre
Cette nuit qui m’étreint comme pour me confondre
Et frôle mon visage évidé par l’émoi

Mon crâne empli d’opprobre et d’angoisse et d’effroi
Recherche en vain une âme apte à me correspondre
Et questionne sans fin qui ne peut me répondre
Avant de s’enfoncer - brûlant l’oreiller froid

Immobile essoufflé respirant à grand-peine
Je ne me souviens plus des joies de la trentaine
Lorsque je me moquais du jour de mes vingt ans

La vie me semblait longue et je prenais la porte
Une femme à mon bras blonde comme un printemps
Mais mon être a sombré dans le temps qui m’emporte.


26 juillet 2005.

« Mon lit est un tombeau, dans la nuit qui s'effondre, » Voilà un passage
qui à lui seul résume ce beau poème , mon lit est un tombeau , comme
une tombe froide , et ce lit sans elle peut-être paraîtront sans vie , et dans
la nuit toutes mes espérances s'effondreront ainsi dans la tristesse de mon
âme déchue .mélancolie qui dure encor ...
Très ,beaux poème.

[balila]

...

balila

[Condor]

...

balila

T marrante balila d'avoir remonté tout ça. J'ai tout relu et ça m'a fait un pincement au coeur. Belle époque. Mais la roue tourne.

[balila]

T marrante balila d'avoir remonté tout ça. J'ai tout relu et ça m'a fait un pincement au coeur. Belle époque. Mais la roue tourne.

Une petite nostalgie soudaine, en effet, de cette époque, et ça m'a fait du bien de relire tous ces textes.



balila