17 replies to this topic

[Carla.]

Arbres
Vos rires s'embarquent
Sur des coquilles de noix
J'entends vos éclats, vos soupirs
L'écho se briser en feuillets
L'encre y est verte et fière
Mais sèche sous les doigts
J'entends les vents siffleurs
Griffés par les ergots
Les voilures de plumes
S'arrimer aux radeaux
Arbres
Vos rires s'embarquent
Sur des coquilles de noix
Sous l'oeil qui respire
Loin, comme percé au foret

[bohemia]

très abouti ce poème...

amitiés
bohémia

[Carla.]

Merci Bohémia. Bon, tu ne t'es pas mouillée quand même, lol! Amitiés.

[bohemia]

si si je m'ébroue...

[Artemisia]

Les arbres sont plus vivants
Que nous
Les arbres iront plus loin
Que nous
Nous devrions toujours
Regarder nos arbres tutélaires
Toi, Carla, tu les as regardés
De ton regard venteux
Léger de plume
Et profond
De chêne.

Amitié
Artemisia

[lacape]

ouaww !!
superbe !! chapeau !!
bizz !!

[Carla.]

Merci Artemisia, j'adore laisser mon regard dans les arbres...

[heloise]

Excellent
Parfaitement élaboré
Et plus long qu'à ton habitude
Bien à toi

[Ariel]

Je ne suis pas certain que c'ait été le cas,
mais on verrait bien un tableau qui t'a inspiré ce texte.

Pas Géricault.
Un surréaliste,
Dali ou dans la même rue.

...

Peu importe,
de mèche avec ce regard-là.

[Carla.]

Merci Héloïse.

Ma fenêtre est ouverte et mon regard s'est simplement posé sur l'arbre qui la frôle...Mais j'aime Dali et pourquoi pas, j'aurais pu tout à fait plonger dans une de ses oeuvres...Merci Ariel.

[Henri.]

quelle belle "image" que ces arbres qui rient ! rien que pour cela, bravo...et bien sûr ta plume sure et juste (comme le pas d'un chamois en montagne)

bisou

Henri

[Carla.]

Le pas d'un chamois en montagne...Je visualise l'animal...
Merci Henri.

[DJ-b.]

il fait beaucoup trop chaud pour faire un long com, les arbres et les blés ainsi que la vigne sont ici nos décors, courage pour ceux du macadam..
j'aime cette inspiration contemplative.

dj

[Carla.]

Merci DJ-b contemplative, évasive...Je ne peux pas m'en empêcher!

[Pierre-Yves]

.

[Baudelarme]

Les arbres s'époumonent à nous donner de l'air,
A balayer ce qui déracine nos corps.
Celui-ci dans ses bras prend un gaz et le tort
Pendant que celui-là tend son ombre par terre.

Les arbres ont cette vie qui nous manque des fois
Et que sans refléchir ont leur ote bêtement.
Quand on les saigne au coeur, ils appelent le vent
Alors, la main de l'homme les caressent parfois...


Trés joli,
Baudelarme

[Joséphine]

Très belle évocation de nos amis les arbres, on a l'impression de les sentir et entendre vivre. Fin magistrale qui évoque évidemment la forêt par un subtil jeu de mots. J'aime beaucoup

[Carla.]

Baudelarme, Joséphine, Pierre-Yves, merci pour vos mots.