iahhel

Trouble

L'eau trouble de ma vision
Moiré d'une illusion,
Irrigue des alluvions
d'un reflet noir abscons ;

L'image qu'il en cultive
Distille de son eau vive
Ces pétales maladives,
Qui lentement m'enivrent !

Iah-hel

Au crépuscule du jour
au moiré reflet du temps
il s'étale sur l'écume
le vague de nos tourments.

L'océan pleure ;
il irrigue les salines
de chacune de ses lames ;
déposant sa blancheur
en larmes orphelines,
sur cette rive opaline
bercée de solitude,
acide.....

Au large croise
la houle courroucée,
laissant dans son sillage
sur l'onde maculée,
les débris du naufrage
d'un monde déraciné,
d'une société meurtrie
au respect bafoué.

Sur l'embarcadère,
désert ;
assis et immobile
je regarde l'étendue
chaste s'animer,
s'échouer en déferlantes
successives
qui s'ourlent,
nocives ...

Puis,
le vague de mon regard s'embrume ;
Mes pensées,
qui peu à peu dérivent
au naufrage d'une illusion
se perdent,
sombrant dans ce passé
à l'avenir défait,
imparfait...

Au vent,
la rose s'est camée ;
le ciel d'orage qui s'avançait
à ses épines s'est piqué !
Tout est calme.

Pourtant,
la déflagration gronde déjà.
L'atmosphère est lourd,
électrique ;
la menace qui plane
au bord de ce rivage
ne pardonnera rien !

Quelques minutes,
quelques heures,
quelques années,
qu'importe,
l'aiguille est enfoncée ;

Et,
le piston en butée
répandant sa chaleur,
l'illusion terminée
nous arrachera le cœur...

iah-hel

Au crépuscule du jour
ou le moire reflet du temps
s'étale sur l'écume
du vague de nos tourment,
l'océan pleure ;
il irrigue les salines
de chacune de ses lames,
Déposant sa blancheur,
sur la rive opaline
d'acide solitude.

Au large croise,
la houle courroucé,
laissant dans son sillage
sur l'onde maculé,
les débris du naufrage
d'un monde déraciné,
d'une société meurtrie
au respect bafoué.

Sur l'embarcadère désert,
je suis assis, immobile...
Je regarde l'étendu chaste
s'échouer en déferlante
successive.
Puis,
le vague de mon regard
s'embrume ;
pensées, qui peu a peu
dérivent au naufrage
d'une illusion perdu,
sombrant par le passé
d'un avenir défait.

Au vent,
la rose s'est camée ;
le ciel d'orage qui s'avançait
à ses épines s'est piqué !
Tout est calme.
Pourtant,
la déflagration gronde déjà.
L'atmosphère est lourd,
électrique ;
la menace qui plane
au bord de ce rivage
ne pardonera rien !

Quelques minutes,
quelques heures,
quelque années,
qu'importe,
l'aiguille est enfoncée ;

Et,
le piston en buté
répendant sa chaleur,
l'illusion terminé
nous arrachera le coeur...

iah-hel

Quand le moire reflet de nos valeurs,
Se noie dans l'océan du JE ;
Sachez messieurs,
Qu'à se prendre pour le seigneur,
On en deviens odieux.

iah-hel

LOL

Apocalypse

L'homme oublie parfois qu'il n'est rien !!!
Qu' il n'est rien d'autre qu'un assassin....

Ce petit être insignifiant
Qui un jour c'est pris pour un grand
à travailler des jours durant
pour un bien médiocre bilan.

Pensant bien faire pour son prochain
il a pourri notre atmosphère
sans se soucier du lendemain
ça continu il manque pas d'aire.

Trop égoïste et immature
pour le respect de s'qui l'entour
alors il joue de dame nature
et commence le compte à rebours...

Il fait pour lui et son bien être
et dénature notre planète
sans pour autant que ça l'inquiète,
c'est la nature qui le regrette.

Pour satisfaire tous ses desseins,
il s'en ira encore plus loin
dévastant tout sur son chemin,
aliénant l'homme à ses besoins!!

Il n'hésite pas un seul instant
même s'il faut tuer des innocents
il irradie, il tue, il ment,
juste pour être enfin le plus grand.

Repoussant peu à peu les frontieres,
vaniteux de toute sa hauteur
voulant atteindre la nouvelle air,
il creuse sa tombe pour son malheur.

De quelle folie soufre nos têtes
pour en être à ce point si bête
et calciner en moins d'un siècle
le patrimoine d'une planète.

Iah-hel le 09 fevrier 2004