Champ Clos.
#1
Posted 11 May 2006 - 10:07 PM
raide comme un étau
rigide ; ses mâchoires
broient sans distinguo.
Les traces, là, s’enlisent
Le sable, sans compter
Glisse, s’éternise,
Grains de grains liberté.
Sous la voûte confuse
s’égarent les arceaux.
Les cintres se récusent
s’émiettent les panneaux.
Le ciseau mord la pierre
évide, prétentieux
vestige de chimères
onirisme captieux.
Sa mémoire fut froide.
Raide. Comme un tombeau.
#2
Posted 11 May 2006 - 11:43 PM
Celui-ci me semble goûter un peu moins la liberté...le coulage dans les courbes...
Mais peut-être ou probablement que c'est voulu...cette impression...de froid...de statue de marbre...
Bien rendu
Bisous Henri
#3
Posted 12 May 2006 - 01:20 PM
raide comme un étau
rigide ; ses mâchoires
broient sans distinguo.
Les traces, là, s’enlisent
Le sable, sans compter
Glisse, s’éternise,
Grains de grains liberté.
Sous la voûte confuse
s’égarent les arceaux.
Les cintres se récusent
s’émiettent les panneaux.
Le ciseau mord la pierre
évide, prétentieux
vestige de chimères
onirisme captieux.
Sa mémoire fut froide.
Raide. Comme un tombeau.
l'impression de froid est bien là Henri . Brrrrr ! Je me gèle à te lire ! Evidemment là, je pense au Don Giovanni de Losey. Des images ! Des costumes, des mises en scènes. Magnifiques ! A voir ou revoir.
#4
Posted 12 May 2006 - 04:42 PM
Bises Henry
#5
Posted 12 May 2006 - 05:20 PM
Non, je ne laisserai pas le ciseau... non.
Et votre texte est somptueux.
Félice.
#6
Posted 12 May 2006 - 11:33 PM
Dommage.
Et pourtant, cette si belle écriture ...
Retourner au Comment
Ambréance
#7
Posted 13 May 2006 - 07:02 AM
amitié
#8
Posted 13 May 2006 - 07:30 AM
ceci étant , retour vers du plus chaud
bisous
Henri
#9
Posted 14 May 2006 - 10:21 AM
Bravo pour l'ambiance que ce poème dégage,
Bises à vous Henri,
Galy.
#10
Posted 14 May 2006 - 12:04 PM
Bravo pour l'ambiance que ce poème dégage,
Bises à vous Henri,
Galy.
Merci Galy...ambiance, ambiance oui...
au plaisir (grand) de vous lire
Henri
#11
Posted 16 May 2006 - 11:17 AM
Pourtant, le passage de l'imparfait au présent, puis au passé simple me gêne à la lecture.
#12
Posted 16 May 2006 - 05:44 PM
Pourtant, le passage de l'imparfait au présent, puis au passé simple me gêne à la lecture.
je comprends...mais j'y tiens cependant...
Henri
#13
Posted 29 May 2006 - 10:09 PM
#14
Posted 30 May 2006 - 09:36 AM
j'en sais trop peu tu sais...
merci d'avoir laissé une trace impliquée de ta lecture
Henri
#15
Posted 30 May 2006 - 11:23 AM
il laisse un sentiment de mort et de beauté figé par le marbre froid.
La beauté pétrifiée par le sculpteur...?
Il y a plus que cela, bien-sûr
Respects
Christophe
#16
Posted 30 May 2006 - 04:27 PM
il laisse un sentiment de mort et de beauté figé par le marbre froid.
La beauté pétrifiée par le sculpteur...?
Il y a plus que cela, bien-sûr
Respects
Christophe
encore un com Christophe, qui me touche dans sa "justesse" par rapport à mon écrit
(justesse, je veux dire en phase)
amicalement
Henri
#17
Posted 31 May 2006 - 12:41 PM
#18
Posted 31 May 2006 - 09:08 PM
C'est le titre qui contient peut-être à lui seul un parfum d'horizon limité, quelque chose qui prend fin. Le texte en apporte les raisons, les émotions figées. C'est froid et il s'en dégage un sentiment de repliement...Bien écrit, mais vite, vers des couleurs chaudes et des fenêtres ouvertes...
tout à fait perspicace et sensible Carla
bises
Henri
1 user(s) are reading this topic
0 members, 1 guests, 0 anonymous users