Un avion rempli de gens assis les uns à côté des autres, muets et seuls ou presque. Des gens qui emportent dans leur tête des tas de pensées, invisibles de l’extérieur, pas comptées dans le prix du billet. Même si certaines pensées ne pèsent pas bien lourd, les passagers ne devraient-ils pas, au moment de la fouille des bagages à main, déclarer celles cachées sous le double fond de leurs yeux innocents ?
Les larmes du départ qui, l’air de rien, continuent de couler à l’intérieur, sans cesse, sans jamais s’arrêter par manque de place.
Les paysages d’enfance aux sentiers plein soleil où volent des papillons carotte tout autour des buissons.
Tous les livres des mots qu’on n’a pas encore dits, restés en réserve, par stupide avarice, par oubli ou par manque de chance.
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#356856 Un Avion Rempli De Gens
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on 11 November 2006 - 05:58 PM
in
Salon de publication principal
#356854 Au Soir Des Jours
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on 11 November 2006 - 05:57 PM
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Salon de publication principal
Au soir des jours lorsque les dieux fatigués ferment les paupières,
des fenêtres s’ouvrent entre les reflets des pierres,
entre les couleurs nichées dans les regards,
entre les sons des mots.
On y entend les chansons lointaines jadis devinées
qui enfin s’enguirlandent autour des riens éclatés,
autour des choses, autour des vies et,
alors que la barque sans rames ballottée par le fleuve traverse l’estuaire,
on y voit les soleils mourir aux horizons du temps océan.
des fenêtres s’ouvrent entre les reflets des pierres,
entre les couleurs nichées dans les regards,
entre les sons des mots.
On y entend les chansons lointaines jadis devinées
qui enfin s’enguirlandent autour des riens éclatés,
autour des choses, autour des vies et,
alors que la barque sans rames ballottée par le fleuve traverse l’estuaire,
on y voit les soleils mourir aux horizons du temps océan.
#342115 Remonter Le Fleuve
Posted by
on 03 September 2006 - 09:05 PM
in
Salon de publication principal
Merci Marygrange et Elysa pour vos gentils mots.
Amitié, W.W.
Amitié, W.W.
#342061 Remonter Le Fleuve
Posted by
on 03 September 2006 - 12:39 PM
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Salon de publication principal
Merci pour ton intérêt.
Tu pourrais expliquer stp ce que tu veux dire par "imparfaits", je ne demande qu'à progresser.
amitiés, W.W.
Tu pourrais expliquer stp ce que tu veux dire par "imparfaits", je ne demande qu'à progresser.
amitiés, W.W.
Citation (comtedormestconti @ Sep 3 2006, 11:52 AM) <{POST_SNAPBACK}>
Des images bien jolies...
Une chute... d'eaux... savoureuses...
Par contre quelques imparfaits avec lesquelles j'aurai toujours du mal...
Remonter le fleuve merite d'etre remonté non?
Amicalement
Une chute... d'eaux... savoureuses...
Par contre quelques imparfaits avec lesquelles j'aurai toujours du mal...
Remonter le fleuve merite d'etre remonté non?
Amicalement
#341901 Remonter Le Fleuve
Posted by
on 02 September 2006 - 10:22 AM
in
Salon de publication principal
remonter le fleuve
jusqu’à la pluie
jusqu’à la rosée
jusqu’aux nuages
jusqu’aux premiers ruissellements
et voir dans les clins d’œil des dieux
tous les peut-être se bousculer
pour sortir du néant
choisir alors de n’être que l’enfant nu
dans le ventre de la terre
je serai aborigène du roc
de la poussière et de la boue
j’aurai sur mon visage les stries d’argile rouge
que reconnaissent comme leurs
la terre et tous ses autres fils
le jours de mes dix ans
je boirai devant les hautes flammes
dans la pierre sacrée
l’ivresse du savoir
et je verrai les aurochs danser
sur les murs de la grotte
dans les cendres-hymen de la terre et des dieux
la vieille Ziïne aveugle
tracera le cercle de ma vie
elle prendra ma main
et enfonçant ses ongles dans ma paume
prendra celle de Ilia
aux longs cheveux
nous franchirons sept fois la brûlure des langues
et les hommes de la pointe de leurs lances
nous pousseront dehors
Ilia aux longs cheveux et moi
jusqu’au matin nous nous tapirons dans les hautes herbes
je sentirai bouger les rides de la terre
et son souffle passer sur la toison
qui recouvre le monde
je trouverai le buisson à flèches
et taillerai des pierres sur une pierre noire
chaque soir j’allumerai plus loin un nouveau feu
et Ilia chaque soir dansera
pour choisir le chemin que nous prendrons demain
quand son ventre trop lourd
empêchera ses pieds de parler à la poussière
je mettrai des branchages
devant trois pierres hautes
et je tuerai un ours pour lui prendre sa chaleur
je trouverai l’arbre aux feuilles douces
et je les mâcherai
pour faire pour Ilia
le gâteau qui apaise
à la proue d’un équarri de chêne
longtemps je fendrai
les tempêtes de sa chevelure
puis un jour
quand tous nos fils et filles auront sauté le feu
couvert des torpeurs océanes
je monterai au sommet du volcan
j’irai sentir les vents riches mais timides
des labyrinthes anciens
prier aux cathédrales chamanes
et voir
les ondes enarmurées de songes
qui saignent
au-delà des toisons de la terre
j’appellerai alors l’oiseau-roi
qui niche entre ses jambes sombres
et sur ses ailes
m’enflêcherai d’un bout à l’autre des drèves du temps
pour m’en aller dormir et féconder son ventre
jusqu’à la pluie
jusqu’à la rosée
jusqu’aux nuages
jusqu’aux premiers ruissellements
et voir dans les clins d’œil des dieux
tous les peut-être se bousculer
pour sortir du néant
choisir alors de n’être que l’enfant nu
dans le ventre de la terre
je serai aborigène du roc
de la poussière et de la boue
j’aurai sur mon visage les stries d’argile rouge
que reconnaissent comme leurs
la terre et tous ses autres fils
le jours de mes dix ans
je boirai devant les hautes flammes
dans la pierre sacrée
l’ivresse du savoir
et je verrai les aurochs danser
sur les murs de la grotte
dans les cendres-hymen de la terre et des dieux
la vieille Ziïne aveugle
tracera le cercle de ma vie
elle prendra ma main
et enfonçant ses ongles dans ma paume
prendra celle de Ilia
aux longs cheveux
nous franchirons sept fois la brûlure des langues
et les hommes de la pointe de leurs lances
nous pousseront dehors
Ilia aux longs cheveux et moi
jusqu’au matin nous nous tapirons dans les hautes herbes
je sentirai bouger les rides de la terre
et son souffle passer sur la toison
qui recouvre le monde
je trouverai le buisson à flèches
et taillerai des pierres sur une pierre noire
chaque soir j’allumerai plus loin un nouveau feu
et Ilia chaque soir dansera
pour choisir le chemin que nous prendrons demain
quand son ventre trop lourd
empêchera ses pieds de parler à la poussière
je mettrai des branchages
devant trois pierres hautes
et je tuerai un ours pour lui prendre sa chaleur
je trouverai l’arbre aux feuilles douces
et je les mâcherai
pour faire pour Ilia
le gâteau qui apaise
à la proue d’un équarri de chêne
longtemps je fendrai
les tempêtes de sa chevelure
puis un jour
quand tous nos fils et filles auront sauté le feu
couvert des torpeurs océanes
je monterai au sommet du volcan
j’irai sentir les vents riches mais timides
des labyrinthes anciens
prier aux cathédrales chamanes
et voir
les ondes enarmurées de songes
qui saignent
au-delà des toisons de la terre
j’appellerai alors l’oiseau-roi
qui niche entre ses jambes sombres
et sur ses ailes
m’enflêcherai d’un bout à l’autre des drèves du temps
pour m’en aller dormir et féconder son ventre
#332395 Qui Que Quoi
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on 01 July 2006 - 05:35 PM
in
Salon de publication principal
plonger
au cœur des mers kaléidoscopes
qui farandolent
brises
tempêtes
silences
voir
les noces de riens
qui enfantent
couleurs
musiques
silences
traverser
les miroirs implacables
qui emprisonnent
chemins
paroles
silences
savoir
les tremblements de l’air aux
chaleurs de printemps
les mélancolies des lucioles aux
piqûres des étoiles
les sagesses des vivants au
ventre de leur mère
et tous les qui que quoi avant le premier mot
au cœur des mers kaléidoscopes
qui farandolent
brises
tempêtes
silences
voir
les noces de riens
qui enfantent
couleurs
musiques
silences
traverser
les miroirs implacables
qui emprisonnent
chemins
paroles
silences
savoir
les tremblements de l’air aux
chaleurs de printemps
les mélancolies des lucioles aux
piqûres des étoiles
les sagesses des vivants au
ventre de leur mère
et tous les qui que quoi avant le premier mot
#332394 Barbe à Papa
Posted by
on 01 July 2006 - 05:32 PM
in
Salon de publication principal
une barbe à papa
que nous partageons
un soir lumineux
pour partir ensemble
au pays d’enfance
vers d’autres toimoi
une barbe à papa
déroule le temps
jusqu’aux doigts sucrés
portés à la bouche
jusqu’à la chaleur
qui rougeoie en nous
une barbe à papa
de complicité
pour nos doux secrets
ma vie à ta vie
en barbe à papa
enfarandolée
que nous partageons
un soir lumineux
pour partir ensemble
au pays d’enfance
vers d’autres toimoi
une barbe à papa
déroule le temps
jusqu’aux doigts sucrés
portés à la bouche
jusqu’à la chaleur
qui rougeoie en nous
une barbe à papa
de complicité
pour nos doux secrets
ma vie à ta vie
en barbe à papa
enfarandolée
#322063 Le Vent Dans Tes Cheveux
Posted by
on 13 May 2006 - 01:12 PM
in
Salon de publication principal
Le vent dans tes cheveux – des riens dansent en quête d’instrument – frisson rappel, je suis de la poussière issue de cette terre et tu me fais musique.
L’eau de ta bouche – source nichée , écho de toutes les vies bues – juste chaud mouillé miracle de mesure – annonce de plus encore au ventre de ta vie – soudure au feu de mon désir.
Et quand brûle l’éclair des quatre éléments unis sur ton autel, apparaît le reflet de la paix des mondes dans l’existence vraie.
L’eau de ta bouche – source nichée , écho de toutes les vies bues – juste chaud mouillé miracle de mesure – annonce de plus encore au ventre de ta vie – soudure au feu de mon désir.
Et quand brûle l’éclair des quatre éléments unis sur ton autel, apparaît le reflet de la paix des mondes dans l’existence vraie.
#317192 T’aimer
Posted by
on 23 April 2006 - 11:57 AM
in
Salon de publication principal
merci pour vos gentils commentaires
amitié, W.W.
amitié, W.W.
#317024 Festin De Portier
Posted by
on 22 April 2006 - 03:05 PM
in
Salon de publication principal
le chien serait-il retourné à sa vomissure?
(citation des Ecritures)
amitié, W.W.
(citation des Ecritures)
amitié, W.W.
#317023 ô...
Posted by
on 22 April 2006 - 02:57 PM
in
Salon de publication principal
j'aime bien le pont entre malheur et bonheur
un peu court pourtant
ça serait quoi le balheur?
amitié, W.W.
un peu court pourtant
ça serait quoi le balheur?
amitié, W.W.
#317022 T’aimer
Posted by
on 22 April 2006 - 01:56 PM
in
Salon de publication principal
t’aimer
premier ruissellement
après des années de glace
aguet confiant
après des vies de guerre
t’aimer
pour tout espoir ne rien voir
que l’indescriptible tremblement hors les mots
pour tout futur ne vouloir
que des instants ouverts – ventres engrossés
t’aimer
chercheur de riens – insondables océans
parti en voyage sans retour
voyageur nu – corde et musique
assoiffé d’échos sans savoir pourquoi
premier ruissellement
après des années de glace
aguet confiant
après des vies de guerre
t’aimer
pour tout espoir ne rien voir
que l’indescriptible tremblement hors les mots
pour tout futur ne vouloir
que des instants ouverts – ventres engrossés
t’aimer
chercheur de riens – insondables océans
parti en voyage sans retour
voyageur nu – corde et musique
assoiffé d’échos sans savoir pourquoi
#316162 Patchwork
Posted by
on 17 April 2006 - 05:40 PM
in
Salon de publication principal
Paisible patchwork des champs en rond vu du ciel.
Soudain le village au centre de la toile devient trou noir - impact de balle.
Les chemins enserrent les éclats du paysage dans leurs brisures toile d'araignée et le vallon moussu, juste a côté, ensexué de sa rivière qui coule, comme si elle n'était pas responsable
Soudain le village au centre de la toile devient trou noir - impact de balle.
Les chemins enserrent les éclats du paysage dans leurs brisures toile d'araignée et le vallon moussu, juste a côté, ensexué de sa rivière qui coule, comme si elle n'était pas responsable
#309481 D'un Chaos Qui Se Traîne.....
Posted by
on 27 March 2006 - 07:40 PM
in
Salon de publication principal
chaos d'envers de décor
endroit des ruptures des corps
tensions condensées
qu'on voudrait relâchées
ça vibre, j'ai aimé
amitié, W.W.
endroit des ruptures des corps
tensions condensées
qu'on voudrait relâchées
ça vibre, j'ai aimé
amitié, W.W.
#309479 Obscure Lumière
Posted by
on 27 March 2006 - 07:32 PM
in
Salon de publication principal
c'est aussi vrai du silence qui se fait
quand on a fini de lire tes mots
amitié, W.W.
quand on a fini de lire tes mots
amitié, W.W.
#308898 Une Fenêtre Ouverte
Posted by
on 25 March 2006 - 02:28 PM
in
Salon de publication principal
une fenêtre ouverte
un fauteuil posé
devant la fenêtre
dans l'ombre des bleus
des verts et des pourpres
des ors des carmins
irises et pleins
en sages danses folles
de nos doux futurs
vus par la fenêtre
nos regards fondus
lignes entrelacées
de nos deux pensées
surfaces imbriquées
de nos deux frontières
miroirs transpercés
battements de vie
nos deux corps fourbus
dans ce même fauteuil
devant la fenêtre
un fauteuil posé
devant la fenêtre
dans l'ombre des bleus
des verts et des pourpres
des ors des carmins
irises et pleins
en sages danses folles
de nos doux futurs
vus par la fenêtre
nos regards fondus
lignes entrelacées
de nos deux pensées
surfaces imbriquées
de nos deux frontières
miroirs transpercés
battements de vie
nos deux corps fourbus
dans ce même fauteuil
devant la fenêtre
#300955 Sans Titre !
Posted by
on 26 February 2006 - 03:05 PM
in
Salon de publication principal
tes mots t'appartiennent Pascale
comme un souffle de beauté qui s'y infiltre et y circule
rien à ajouter
amicalement,
W.W.
comme un souffle de beauté qui s'y infiltre et y circule
rien à ajouter
amicalement,
W.W.
#300954 Parc De Sceaux
Posted by
on 26 February 2006 - 02:58 PM
in
Salon de publication principal
parc de Sceaux
un arbre gracile danse
sur la pointe de ses racines
glisse sur la surface lisse
des pelouses rases
tapis vert où je roule
dévale – rebondis
de regard en regard
les passants
poussières éparses immobiles
parmi les brillants blancs
collés au décor
les lignes de sa trace chorégraphique
entrecroisent mes orbes
relancent ma course cache-cache
derrière les ifs
racines ballerines
dansent graciles
au parc de Sceaux
en chacune des brindilles
habite un rêve
de toi
un arbre gracile danse
sur la pointe de ses racines
glisse sur la surface lisse
des pelouses rases
tapis vert où je roule
dévale – rebondis
de regard en regard
les passants
poussières éparses immobiles
parmi les brillants blancs
collés au décor
les lignes de sa trace chorégraphique
entrecroisent mes orbes
relancent ma course cache-cache
derrière les ifs
racines ballerines
dansent graciles
au parc de Sceaux
en chacune des brindilles
habite un rêve
de toi
#299128 Vagues à L'âme ?
Posted by
on 19 February 2006 - 05:22 PM
in
Salon de publication principal
Citation (Pascale @ Feb 14 2006, 05:47 PM) <{POST_SNAPBACK}>
J’ai envie de grand large
De vent dans les voilures
D’écume, de frémissements
De bleu, de bleu, de bleu
Goût de sel sur mes lèvres
Ecouter le ressac
Me serrer dans tes bras
Pour ne pas avoir froid
Envie de fenêtre sur quai
Pour lorgner les bateaux
Jusqu’ au bout de la mer
Flâner sur l’embarcadère
Et attendre…
De vent dans les voilures
D’écume, de frémissements
De bleu, de bleu, de bleu
Goût de sel sur mes lèvres
Ecouter le ressac
Me serrer dans tes bras
Pour ne pas avoir froid
Envie de fenêtre sur quai
Pour lorgner les bateaux
Jusqu’ au bout de la mer
Flâner sur l’embarcadère
Et attendre…
et attendre le soir
que les soleils pourpres
explosent à l'horizon
et me portent sur leurs ondes
au quatre coins de toi
Pascale, je me suis permis, c'était irrésistible. Merci pour ton beau texte.
Amitié,
William W.
#299074 Vivant.
Posted by
on 19 February 2006 - 12:43 PM
in
Salon de publication principal
superbe
bouleversant contact organique
combien de lectures avant de s'en détacher?
amitié,W.W.
bouleversant contact organique
combien de lectures avant de s'en détacher?
amitié,W.W.
#299067 Errances.....nocturnes..
Posted by
on 19 February 2006 - 12:35 PM
in
Salon de publication principal
Citation (irena @ Feb 19 2006, 12:12 PM) <{POST_SNAPBACK}>
merci pour ton com,,,,,,,, amitiés, valérie
jolie tension belles transparences j'ai aimé aussi
amitié
W.W.
#299065 Le Piano,
Posted by
on 19 February 2006 - 12:32 PM
in
Salon de publication principal
Citation (lacape @ Feb 19 2006, 12:27 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Notes chaulées, appuyées,
Au mur bleu, d'une absence,
Un piano, s'en détache,
Et le soleil, pousse,
La faille d'un été..........
Au mur bleu, d'une absence,
Un piano, s'en détache,
Et le soleil, pousse,
La faille d'un été..........
Quelle suite à ces maginfiques couleurs fracturées?
William W.
#299059 J’ouvrirai Les Yeux
Posted by
on 19 February 2006 - 12:25 PM
in
Salon de publication principal
j’ouvrirai les yeux
sur l’oiseau et la route
et je serai vent
et je serai poussière
je ferai les voyages
des lumières irisées
et je m’enflêcherai
et je m’enchâsserai
dans un champ de lys pâles
au creux d’une montagne
dans les reflets d’argent
sur la peau d’un dauphin
dans la larme d’un esclave
à l’enfant libéré
et je m’emmorcellerai
et je m’enivrerai
des ombres des miroirs
survivantes et têtues
des silences des mots
transparents et nus
d’une image aimée
rencontrée au hasard
je fermerai enfin les yeux
sur l’oiseau et le ciel
et je serai vent
et je serai poussière
sur l’oiseau et la route
et je serai vent
et je serai poussière
je ferai les voyages
des lumières irisées
et je m’enflêcherai
et je m’enchâsserai
dans un champ de lys pâles
au creux d’une montagne
dans les reflets d’argent
sur la peau d’un dauphin
dans la larme d’un esclave
à l’enfant libéré
et je m’emmorcellerai
et je m’enivrerai
des ombres des miroirs
survivantes et têtues
des silences des mots
transparents et nus
d’une image aimée
rencontrée au hasard
je fermerai enfin les yeux
sur l’oiseau et le ciel
et je serai vent
et je serai poussière
#298165 Silence Sur Le Parc
Posted by
on 12 February 2006 - 07:08 PM
in
Salon de publication principal
silence sur le parc
le vieux platane nu
reprend sa révérence voûtée
infiniment retenue
infiniment immobile
corps ployé
bras tendus tordus
jusqu’au bout des brindilles
infiniment prolongées
frisottis sous le jet
dansent au centre du bassin
chatouillent ses racines
le banc de pierre est froid
sous le soleil d’hiver
et j’attends ton appel
le vieux platane nu
reprend sa révérence voûtée
infiniment retenue
infiniment immobile
corps ployé
bras tendus tordus
jusqu’au bout des brindilles
infiniment prolongées
frisottis sous le jet
dansent au centre du bassin
chatouillent ses racines
le banc de pierre est froid
sous le soleil d’hiver
et j’attends ton appel
#298164 Tu As Tiré Un Fil
Posted by
on 12 February 2006 - 07:05 PM
in
Salon de publication principal
merci à tou(te)s pour vos mots
je les glisse à mon écheveau
amitié, W.W.
je les glisse à mon écheveau
amitié, W.W.
