Drapée de noir
Elle glisse
Sur le pavé
Tapissé
De roses urbaines
De lueurs mondaines
Le long de sa hanche
Sous son manteau
Une arme blanche
Un long couteau
Elle va récolter
Sa pitance de chair
Et les âmes grises
De la masse prolétaire
Affamé
Assoiffée
Ce soir, le marché sera fructueux
C’est jour de fête
Dansez, bandes de gueux
Ça ira vite
Son coupe-gorge
Camarade de sang
Est bien malin
Il saura valser avec entrain
Sur votre nuque
Son gagne-pain
Drapé de noir
Elle glisse sur le trottoir
Pauvres cafards
Tremblez !
Ce soir
Vous y passez !
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Ce soir, c'est la récolte
01 December 2005 - 02:22 PM
Farandole
30 November 2005 - 10:37 AM
Les lois de l’attraction
Vastes champs de récréation
Comme neige au balcon
Gauche, droite
Mystérieux jargon ou symphonie maladroite ?
Énergie vaporeuse dissidente ou folie désagrégée désespérante ?
Aliénation vagabonde ou Maison close immonde ?
Ces démentes lois
Asile hystérique
Dansent une farandole shamanique
Au milieu de cet hiver froid
Le spectateur
29 November 2005 - 04:10 PM
Le spectateur
Je ne peux, avec ma bouche
Donc, avec mes mains
Sur le papier je couche
Ces lignes devenant écrin
Tes lunes de cristal
Réveillent en moi
Cette impression fatale
De n’être ni sot, ni roi
Juste banal
Et si maladroit
Ta peau de rose
D’ange de nuit
Brille, et si j’ose
La regarder ainsi
Je sens, qui s’interpose
L’espace, cet inpuni
Ton odeur sucrée
M’enivre jusqu’à l’infini
Je voudrais y goûter
Mais les cartes de la vie
Ont mal été distribuées
Quelle triste ironie
Je ne devrais pas espérer
attendre le temps
Où je cesserais
De n’être qu’un frôlement
Enfin je pourrais
T’effleurer tendrement
Alors je reste
Un simple spectateur
Et je peste
Avec tant de rancoeur
De ne pas avoir la veste
Du beau parleur
Je ne peux, avec ma bouche
Donc, avec mes mains
Sur le papier je couche
Ces lignes devenant écrin
Tes lunes de cristal
Réveillent en moi
Cette impression fatale
De n’être ni sot, ni roi
Juste banal
Et si maladroit
Ta peau de rose
D’ange de nuit
Brille, et si j’ose
La regarder ainsi
Je sens, qui s’interpose
L’espace, cet inpuni
Ton odeur sucrée
M’enivre jusqu’à l’infini
Je voudrais y goûter
Mais les cartes de la vie
Ont mal été distribuées
Quelle triste ironie
Je ne devrais pas espérer
attendre le temps
Où je cesserais
De n’être qu’un frôlement
Enfin je pourrais
T’effleurer tendrement
Alors je reste
Un simple spectateur
Et je peste
Avec tant de rancoeur
De ne pas avoir la veste
Du beau parleur
Amour de comptoir
29 November 2005 - 12:41 PM
Bon, bonjour... et voici donc un premier jet sur ces pages digitales.
Amour de comptoir
Au milieu des bobos et des gars Jo
La scène se répète mille fois
Chaque soir, dans chaque ville
Un gars, une fille tiennent concile
Et se regardent tant, qu'ils croient
Que l'amour coulera à flot
Quelques fumés sous la toiture
Quelques goûtes impures
Au milieu de la foule
Tous deux échangent des banalités
Jouent avec l'espace qui les séparent
Ils oublient le chemin qu'ils préparent
Danse de séduction mainte fois épuisée
Bordé d'averse, d'orage et de houle
Quelques notes sur la mesure
Quelques brèves impostures
Plus tard ils comprendront leur douleur
L'alcool n'est pas bon conseiller
Encore moins les rythmes frénétiques
Mais que faire, l'ambiance est magique
Alors ils se mentent et se laissent aller
Oubliant leurs corps et leurs peurs
Quelques phrases en hachures...
Ils finiront, triste coût du sort, en une infinité de brisures
Amour de comptoir
Au milieu des bobos et des gars Jo
La scène se répète mille fois
Chaque soir, dans chaque ville
Un gars, une fille tiennent concile
Et se regardent tant, qu'ils croient
Que l'amour coulera à flot
Quelques fumés sous la toiture
Quelques goûtes impures
Au milieu de la foule
Tous deux échangent des banalités
Jouent avec l'espace qui les séparent
Ils oublient le chemin qu'ils préparent
Danse de séduction mainte fois épuisée
Bordé d'averse, d'orage et de houle
Quelques notes sur la mesure
Quelques brèves impostures
Plus tard ils comprendront leur douleur
L'alcool n'est pas bon conseiller
Encore moins les rythmes frénétiques
Mais que faire, l'ambiance est magique
Alors ils se mentent et se laissent aller
Oubliant leurs corps et leurs peurs
Quelques phrases en hachures...
Ils finiront, triste coût du sort, en une infinité de brisures
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