Ô nids d'aigles qui berceront nos nuits...
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Et nous plongerons dans les nuages...
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Hauts plateaux de Sanaa.
Inti
Invitation Au Voyage...
Started by Inti, Dec 22 2006 02:06 PM
5 replies to this topic
#1
Posted 22 December 2006 - 02:06 PM
#2
Posted 22 December 2006 - 05:12 PM
Les photos sont réussites, mais le texte l'est un peu moins.
#3
Posted 22 December 2006 - 05:19 PM
Citation (flammedevous @ Dec 22 2006, 05:12 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Les photos sont réussites, mais le texte l'est un peu moins.
Hum... Le français est une langue bien difficile pour certains.
Ceci étant, je ne peux que m'accorder à votre propos
#4
Posted 22 December 2006 - 05:28 PM
Citation (Inti @ Dec 22 2006, 05:19 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Hum... Le français est une langue bien difficile pour certains.
Ceci étant, je ne peux que m'accorder à votre propos
Ceci étant, je ne peux que m'accorder à votre propos
Réussies ou réussites, le principal, c'est de se comprendre, mais dis moi, serais tu née savante, à mon avis, c'est non, mais quoiqu'il en soit c'est en faisant des erreurs qu'on apprend, et rien ne me fera dire que ton texte est réussi. Mon avis ne changera pas tu sais! Je sais que c'est bien dommage, mais c'est comme ça!
#5
Posted 22 December 2006 - 06:14 PM
Je sais que tu aimes les images qui te relient aux rêves
Un poème écrit il y a qques temps,
pour te souhaiter de bonnes Fêtes
Ps : on a le droit de pas aimer, ok! no problem
------------------
Un rêve
Sur une fleur de quartz je me suis assoupie
bercée du clapotis l'alizé en manteau
je rêve d'un îlot celui qui porte un phare
coiffé d'une auréole où file l'horizon
La houle s'est levée, sous mes pieds le bateau
je hisse les couleurs aux voiles du grand mât
range le vieux lasso, la gaffe et la bouée
je jète les amarres au nez de l'océan.
Aux embruns nuancés pieux pêcheur du lagon
j'agite l'hameçon une sèche en gibier
dans l'aquarium guerrier foisonne le caviar
refuge d'un festin au ventre outrecuidant.
Sous l'abreuvoir du temps les navires engloutis
aux récifs alléchants La Pérouse sombra,
carnaval sous la mer, insolites coraux
teintent l'immensité par leur luminescence.
Le fond de l'océan ancre un rêve à mon pied
sur les cristaux de sable où je nage en silence.
mar_.bmp 764.51K 3 downloads
71.jpg 812.02K 5 downloads
le_phare_am_d_e.jpg 233.47K 4 downloads
Un poème écrit il y a qques temps,
pour te souhaiter de bonnes Fêtes
Ps : on a le droit de pas aimer, ok! no problem
------------------
Un rêve
Sur une fleur de quartz je me suis assoupie
bercée du clapotis l'alizé en manteau
je rêve d'un îlot celui qui porte un phare
coiffé d'une auréole où file l'horizon
La houle s'est levée, sous mes pieds le bateau
je hisse les couleurs aux voiles du grand mât
range le vieux lasso, la gaffe et la bouée
je jète les amarres au nez de l'océan.
Aux embruns nuancés pieux pêcheur du lagon
j'agite l'hameçon une sèche en gibier
dans l'aquarium guerrier foisonne le caviar
refuge d'un festin au ventre outrecuidant.
Sous l'abreuvoir du temps les navires engloutis
aux récifs alléchants La Pérouse sombra,
carnaval sous la mer, insolites coraux
teintent l'immensité par leur luminescence.
Le fond de l'océan ancre un rêve à mon pied
sur les cristaux de sable où je nage en silence.
mar_.bmp 764.51K 3 downloads
71.jpg 812.02K 5 downloads
le_phare_am_d_e.jpg 233.47K 4 downloads
#6
Posted 22 December 2006 - 07:09 PM
Merci du fond du coeur...
Ton poème est... comme tu sais déjà.
Je me suis lové, quelques précieux instants , entre ces deux derniers vers :
Pour ce qui est du rêve. Tu as touché si juste... Quoique j'essaie à présent de me dégager de ce courant. Petit à petit.
Mais les rares textes que j'ai pu publier sur ce site sont d'une époque - pas si lointaine - où les images des pays d'onirie m'hypnotisaient à tel point que je leur ai consacré un disque entier. Et tant de journées de voyage psychotique...
Tiens, tu reconnaitras peut-être quelques vers de ceux qui répondent au tiens : malheureusement collés au bouts d'une chanson (Mariek), dû au coup de bourre de l'heure avant le concert... Les voilà donc dans leur contexte original. Tout n'y est pas heureux.
- Le rideau tombe.
- Une fois encore. Et puis...
De l’eau violette, serpentine, ondule
Dans l’espace vide, bruissant doucement.
Et dans ses profondeurs résonne un luth
Qui dessine en surface des volutes.
Alors, dans un cliquetis d’ailes, des flamants
Pétillent puis coulissent au rythme des bulles.
Mais la foudre effondre l’eau sur un désert
De courbes félines, brisées de granit
Strident. Le sable crisse et tournoie,
La spirale le happe, la roche se noie
Et les flamants coulissent vers le zénith.
L’orchestre lance une montée discordante.
Une horde de Djinns, libérés, rugit.
Leur souffle ardent vaporise l’éther
Et le sable sous leurs bottes est rougi.
Un sinistre frisson parcourt la Terre
- Ring
Alba, que les fêtes te soient douces et sans arrière goût.
Amicalement,
Matthieu
PS. Le deuxième cliché : Canal de Beagle ?
PPS. "Je jette les amarres" ??
Ton poème est... comme tu sais déjà.
Je me suis lové, quelques précieux instants , entre ces deux derniers vers :
Citation (Alba @ Dec 22 2006, 06:14 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Le fond de l'océan ancre un rêve à mon pied
sur les cristaux de sable où je nage en silence.[/b]
sur les cristaux de sable où je nage en silence.[/b]
Pour ce qui est du rêve. Tu as touché si juste... Quoique j'essaie à présent de me dégager de ce courant. Petit à petit.
Mais les rares textes que j'ai pu publier sur ce site sont d'une époque - pas si lointaine - où les images des pays d'onirie m'hypnotisaient à tel point que je leur ai consacré un disque entier. Et tant de journées de voyage psychotique...
Tiens, tu reconnaitras peut-être quelques vers de ceux qui répondent au tiens : malheureusement collés au bouts d'une chanson (Mariek), dû au coup de bourre de l'heure avant le concert... Les voilà donc dans leur contexte original. Tout n'y est pas heureux.
- Le rideau tombe.
- Une fois encore. Et puis...
De l’eau violette, serpentine, ondule
Dans l’espace vide, bruissant doucement.
Et dans ses profondeurs résonne un luth
Qui dessine en surface des volutes.
Alors, dans un cliquetis d’ailes, des flamants
Pétillent puis coulissent au rythme des bulles.
Mais la foudre effondre l’eau sur un désert
De courbes félines, brisées de granit
Strident. Le sable crisse et tournoie,
La spirale le happe, la roche se noie
Et les flamants coulissent vers le zénith.
L’orchestre lance une montée discordante.
Une horde de Djinns, libérés, rugit.
Leur souffle ardent vaporise l’éther
Et le sable sous leurs bottes est rougi.
Un sinistre frisson parcourt la Terre
- Ring
Alba, que les fêtes te soient douces et sans arrière goût.
Amicalement,
Matthieu
PS. Le deuxième cliché : Canal de Beagle ?
PPS. "Je jette les amarres" ??
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