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[peltador]

.

Entre deux sommeils conscients
J’entasse les hurlements du jour
Ces martèlements de l’esprit
Cousus sur les premiers rêves.

A l’heure demandée rien ne console
Les situations bancales.

La tristesse gèle dans la profondeur de l’âme,
Il est toujours trop tard pour fondre en sanglots.
Inexplicable et imprévisible :
Voici le masque d’une vie cauchemardesque.


.

[peltador]

Quel morceau de bonheur
Se mettre sous la dent
Les matins où les souvenirs marmonnent
Des histoires hystériques ?
Une léthargie stridente squatte les premières heures du jour.
Ne touchons surtout à rien
Et attendons.

[peltador]

Une éternité s’agrippe
Entre deux mots que je n’écrirai pas.

la vie est elle si sombre même aux premières heures du jour ?

[Lisange]

Quel cinéma.......un réveil monotone
Tu as raison attendons de meilleures nouvelles.
Dire que le monde a changé!

[Deirdre]

peut être que si tu commencais par faire un bon petit dej le matin,
y aurait un peu plus de soleil à la fenêtre de ton coeur ?

[Marygrange]

Il y aura une suite, hein??? Je l'attends... J'aime de plus en plus ton style Nicolas :wink:


Amitiés et bonnes fêtes si je ne te revois pas d'ici là

Béa

[peltador]

merci pour vos messages

On se prépare au grand départ dans les boutiques
Qu’on traverse en courant
Puis on est ailleurs
A semer son compte de pagaille
Sans même se retourner.

Nous nous lions assez facilement
Mais sans faire de nœud
Alors évidemment il suffit de tirer un peu plus fort
Sur une extrémité de l’autre
Pour qu’il oublie. Et réciproquement.

Sans aucune cassure visible, d’ailleurs :
C’est l’étirement du temps
Qui opère à son rythme
Et voila tout.

[peltador]

Il n’y a rien à dire
Si ce n’est tout ce qu’il y a de plus inutile
Les voyez vous inventer des histoires faramineuses
Et les gens qui donnent de grands yeux en réponse
La parole va à celui qui la prend en premier c’est fort ;
La récolte de sottise est bonne cette année encore
Jusqu’à ce que le silence envahisse les bouches
Et que justice soit rendue
Au mot juste

[peltador]

.



La table qu’ils utilisaient autrefois en été
Est à pourrir dehors appuyée sur l’arbre fruitier
Le jardin ressemble à une déchetterie
D’histoires et on pose les souvenirs aux pas de portes
que l’on ferme apeurés
Pendant que l’herbe continue de pousser
Que les murs s’arrachent les poils du dos
Que les buissons énormes s’affaissent
La force disparaît et l’on repense
A ces jours clairs
Si lointains
Des réunions de familles ensoleillées.


.

[peltador]

Nous avons tous le temps de nous plaindre
D’organiser des festins et de raconter des salades
Je suis injoignable à ce numéro
N’avez-vous pas essayé de m’attribuer un domicile
Une situation et un entourage ?
Je me ballade sur ce jeu d’échec
(Quel pion ?)
Dont les règles sont bien établies
Un pied sur chaque case
Prêt à déguerpir.
Il n’y a pas trente six façons d’anticiper les coups :
Retranché dans la ligne de fond
Ou en cavale sans cesse.

[peltador]

Je crois entendre parfois
Entre les bras de la nuit
Un bonheur étranglé

Des collisions des éléments
Un venin acide s’échappe
Et vient me crépir le visage
Avec cette humidité froide et pointue
Dont on ne se détache pas
Jusqu’à l’endormissent complet
Je suis épuisé de ces discussions
Epuisé aussi de solitudes nocturnes
De tempêtes qui éteignent même les cheminées
Mais qui balaient, emportent tout
On efface et on recommence.

[.ds.]

Peut-être qu'au



"Hasard"


J'attraperai l'immensité de tes mots...

Peut-être ?

On recommence ?
Efface-t-on ?
Est-ce possible ?
Pensons
Autrement ?
J'ai fait un tri parmis tous les hasards...

Je n'ai su choisir...
Quelques bribes de vie passée au hasard des chemins pour te dire :

" Merci" ...

[peltador]

Je pourrais très bien
Moi aussi
Sortir de chez moi
Et prendre la première à droite
Mais je reste-là bloqué
Cloué sur ma chaise
La tête 45 degrés par la fenêtre
Direction « plein sud »
Stoppé aux premières branches
Immobile figé
Absences complètes, flemmes généralisées,
Forces réduites à la déprime,
Oreilles non musicales.

Comparer les priorités,
C’est déjà faire une croix sur l’ensemble.
Comme un affamé
J’aimerais me jeter quelque part
L’espoir est-il comestible ?
Avant de sortir
Donnez moi la première lettre d’un mot
Et faites sauter
Mon socle.

[.ds.]

Il était une fois
Un miracle
Il ne savait atteindre sa proie
Il était
Comment dit-on
Effrayé par son lui

Il ne savait qu'au bout du rien
Un vide
Un nuage viendrait éclairer
De lumière codée

Lui apporter
Un souffle de miroir

Ceci dit
Chemin faisant
Un souffle
Emportait tout
Tout tout tout
Sur son passage

Ainsi vécurent d'aimer
Les amants de passage
D'un souffle de hasard
Emporté du jamais

[peltador]

La mort se lave les pieds en nous attendant
Bien cachée sous le lit d’hôpital
On s’active comme pressés de ne pas en finir
Et elle regarde,
en avance sous son lit,
Avec ce rien d’autre à faire énervant
Que de se tenir propre
Les lèvres charnues prêtes au baiser.

Son petit plaisir qui mousse
Dans le ventre
Ressemble à la sensation sautillante
Des toutes premières fois
Et nous oublions toujours de passer le balai
Sous ce lit-ci
Soi-disant trop encombré.

[Serge L]

peltador et sa facon a lui d'aligner les mots, si speciale, si hors normes.
un Manset de la poesie.

[.ds.]

Nan, impossible mon Cher Serge ; il est même inutile de demander à Manset, il ne répondra pas...

Peltador est Peltador, et, il n'est pas Manset, sinon, ben on le saurait...

Rien de cela, il manque, me semble-t-il une certaine sensibilité... C'est ainsi que le dialogue finissait par, casse-toi (poliment), il en avait oublié de parler, trop préoccupé à son personnage entier... Et dire... Petites miettes, je réponds en mots...

Mais

Vous êtes loin de mes pensées

Qu'ai-je dit encore... Ah non alors... Je ne veux être exclue pour avoir "osé" dire ce que je pensais et à ma "façon"...

Triloulalalalalalalla et trilalilou...

Pouet pouet pouet...

Bonne Année, bonne santé...
Oh, je suis odieuse, la vilaine qu'il faut abattre... Bin vi.

[peltador]

Les ralentissements seront dus au fait
Que chacun dramatisera sa propre comptine,
Les petits problèmes racontés par les Grands Centres de ce monde
Deviendront des scandales historiques dont il faut s’émouvoir d’urgence
Et vous-même tenterez de rivaliser emporté par le courant à la mode
Pas d’inquiétude donc
Si chez vous il est de plus en plus difficile
D’aller droit au but et si l’énergie se dépense
Dans d’autres problèmes.
Pour ceux que le phénomène inquiéterait
Et qui désirerait agir
Le conseil à suivre est jusqu’à nouvel ordre
De se taire.

[peltador]

La mort me secoue comme ces petits jouets de noël
Avec de la neige dedans et des petites bulles d’oxygène
Des figurines de carton dans des villes trop éclairées
La nausée me tient et ce goût de tempête qui crépite
Dans la bouche ces spasmes nerveux d’efferalgan
M’envoient des salves d’évanouissement.
Avant de vaciller –les tempes battantes de haine-
C’est être au bord du gouffre
Et lutter contre le vent
Qui nous y jettera
De toutes façons.

[peltador]

Entre les gouttes et les bourrasques
Dans des jardins labourés par la tempête
Prêt des foyers éclairés de campagne
Offrez moi un repos fiévreux
Loin des maladies tout de même
Loin de la musique et de l’information
Offrez moi une solitude
Non coupable un sommeil d’été
Une pause assommante
Que je m’assoupisse une bonne fois pour toutes
Sans disparition scandaleuse.

[peltador]

C'était le voyage au malaise
dont nous avons rien ramené
les enfants fermez les yeux
vous les rouvrirez quand vos parents
se diront pardon.

Nicolas de Rosanbo

[Erre]

Magnifique angoisse de mort !
Admirable déprime !
J'ai commencé à lire et je n'ai pas pu m'arrêter...

[peltador]

Merci Erre pour toutes ces lectures!

[peltador]

Janvier n’aura encore pas été le mois
A effets spéciaux et à souvenirs
Emballés dans du papier de qualité.
Il couchait ses ombres une par une
Prêt de l’horizon
Il y avait bien sûr, ces glaçages aux pelouses,
Un applaudissement pour les lassos de brumes
Pendus sur les peupliers gelés, et elle qui ne pensait
Qu’à compter les premiers bourgeons,
Qui refusait de se couvrir, par pure haine du froid.
Je prenais un plaisir immense
À trouver le temps long
Puis je m’accordais la même conclusion à ouverture,
Accompagnée de surprise et de piano :
La nuit arrive plus tôt qu’hier, non ?

Vertigineux, Peltador
Quand tu poètes, rien ne t'arrête ! En tout cas, pas moi, qui ne me lasse pas de ces grands tourbillons. Dis-moi, as-tu quelque chose à voir avec la rotondité de la Terre, avec ses mouvements de magma ? Je te verrais bien seul dans le cratère d'un volcan, de préférence chaud et ruminant, guettant l'âme vivace des brûlures originelles. D'ailleurs, à ce propos, quelles sont les nouvelles ?

Amitiés

[peltador]

Merci Alcan pour ce long commentaire...
ca me donnerait presque envie de continuer..!!
je vous embrasse tous...

[peltador]

Soudain les lignes se décollent les unes des autres
Comme du papier peint qu’on arrache
Mes vers ne me tiendront pas et cette longue réponse
Du silence est à ce point humiliante
Que l’assemblée des livres
En rang au bord des étagères se doit d’éclater de rire
Mon échec me cloisonnera
Dans ces rêves de papier de couvertures de poèmes miracles…
Le feu agonise
Les fleurs se sont retroussées la langue sur le vase
Il fait froid et sombre dans ce tas de craquement
Que m’est-il permis de faire
à cette heure tardive de la nuit
Dans cet îlot mort que la détresse
Pousse à la dérive ?

[.ds.]

J'ai froid maintenant
Quelques mots tranchés
Les miens à la dérive
Agonisants la folie
J'ai fustifé qui lui a
Convenu d'un éclair la bête
Lacérant les mares pour renouveler la défaite
Volontairement démit abolir des champs

Comme si c'était vrai

[peltador]

Comme si c'était vrai...comment vas tu Douce Sarah ?