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"Sans mon bandeau,
J'aurais pu dire adieu au ciel
Avant qu'il n'éclate
Mais je le rejoindrai aveugle
Comme ces pauvres bougres face à moi"


Dernière pensée d'un fusillé
novembre 2002
les Vagabonds

Tirer à vue, sur celui qui ne l'a plus.
Actuel.
Merci FMR

"aïe"
(denière pensée d'un pendu)

[Silences...]

Suis-je mort ?
Ai-je été un beau cadavre ?
C'est curieux et fort étrange...
Mais je ne m'en souviens pas !

[.ds.]

J'ai vu cette toile illuminée ; ils n'étaient ^^ pas qu'un, à chaque tir à vue (et je n'ai envie de me moquer les copains ci-dessus)... Vous devriez vérifier par vous-même (comme à l'accoutumé je ne mettrais de point d'interrogation, c'est ainsi)...


à bientôt l'Ami de te lire,


Nath

[socque]

J'aime beaucoup ; simple et expressif. Que d'autres en profitent !

[.ds.]

"Sans mon bandeau,
J'aurais pu dire adieu au ciel
Avant qu'il n'éclate
Mais je le rejoindrai aveugle
Comme ces pauvres bougres face à moi"


Dernière pensée d'un fusillé
novembre 2002
les Vagabonds





Juste histoire de te dire que je l'ai relu. Sans commentaires.

mais je souligne encore l'intérêt de ce poème: qu'est-ce qui, hormis les balles, peut traverser une dernière fois la caboche d'un fusillé? bravo, beaucoup de maestria, de trattoria, deux chipppppolllllatttas et un jambon-beurre pour la quatre. pouet pouet
françois.

[.ds.]

Non... La faim vient en mourant... Qui ?
On se le demande François...

cinq vers si réels, la beauté de l'écriture pour pointer du doigt l'injustice de tels actes