Souvent je regardais, par la fenêtre ouverte
Souvent m'abandonnais, et je causais ma perte.
La fenêtre entrouverte, m'appelais si souvent
Que je manquais tomber, basculer en avant.
Souvent j'ai contemplé de mon regard d'enfant
Souvent aussi fixé de mon regard absent,
Ces rêves endoloris, ces pensées malheureuses,
Mes rêves inassouvis, mes pensées envieuses.
Car si souvent j'ai souhaité fabriquer ma vie
Car si souvent j'ai souhaité vivre mes envies,
Mais le temps a foulé tous mes jolis présages
Le temps n'a pas de cœur, il vole notre bel âge.
Ainsi je sombre, ainsi je creuse,
Ainsi jeu d'ombre, tellement peureuse
Et je poursuis, ma voie perverse,
Je l'ai tracé, de ma paresse.
S'il faut viellir plein de remords
S'il faut vieillir tout en regret
Mieux vaut rencontrer la mort
Mieux vaut ici en terminer.
4 replies to this topic
#1
Posted 30 March 2004 - 11:17 AM
#2
Posted 30 March 2004 - 11:49 AM
...
Edited by Victorugueux, 02 April 2006 - 01:10 AM.
#3
Posted 30 March 2004 - 02:11 PM
Est-ce à dire que tu t'es ennuyé en lisant mon humble poème... ?
Si oui désolée. Je ne suis pas une professionnelle. ;-)
Si oui désolée. Je ne suis pas une professionnelle. ;-)
#4
Posted 30 March 2004 - 03:11 PM
...
#5
Posted 06 April 2004 - 01:09 PM
Désolée encore mais ma culture poétique est plus que pauvre... Quel est donc ce poème si connu qui commence de la même façon ?
Merci.
Merci.
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