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[comateen]

Sur ma vie un vent d’ouragan
A soufflé
Quand sur la route de Londres j’ai rencontré subitement
Alizée.

Quand sur moi, sous sa mèche brune, ses yeux ovales
Se sont posés
Je découvris que toujours, je garderai ce mal
D’Alizée.

Les larmes aux yeux je dépose ces mots
Sur le papier
Je souffre de ne pouvoir vous écrire le beau
D’Alizée.

Je la vois encore galoper dans les escaliers
Du lycée
J’ai perdu du temps à ne pas te regarder assez
Alizée.

Parfois je pleure les doux moments passés
En secret
J’ai tellement peur un jour de t’oublier
Alizée.

J’avais ce désir malade de toi en moi
Sans y penser
C’est maintenant que tu es partie que je le vois
Alizée.

Il a des jours je voudrais m’en aller, courir
Et hurler
Avoir été un homme pour pouvoir te retenir
Alizée

Ton amour pour les autres était comme un feu
Qui m’a brûlée
À tous tu parlais, à tous tu donnais, à tout tu souriais
Alizée

La vie tu l’as prise comme un cadeau précieux
Avec humilité
Tu partageais sans cesse ce savoir lumineux
Alizée

C’est aujourd’hui que le vent d’ouragan
S’est levé
Que je me dois d’avouer à tous subitement
À quel point je t’aime
Alizée