Boule de nerf cloîtrée dans une prison sordide,
Où la vie s’écoule d’ yeux tant lucides,
Que tous les plaisirs de la terre ne sauraient les contenter,
Tu parais comme le sombre president solitaire, d’une république sans liberté.
Gouttes tu encore aux plaisirs naïfs de tes contemporains ?
Où fuis tu cette époque qui marque ton visage dans chacune de tes rides,
Triste marionnettiste privé de ses précieuses mains,
Qui n’aurait plus qu’en bouche une saveur si insipide,
Que tu dépérirais, comme une branche morte cède et se casse
Faible narcissique qui ne se regarde plus en face !
Contemplatif impuissant d’un monde décadent !
Mon esprit tu t’abandonnes, alors que passe le temps.
l'ennui
Started by magaubei, Dec 08 2005 05:59 PM
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