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L'étincelle

Je me suis réveillé ce matin
Une étincelle dans la poche
Une toute petite luciole en or
Qui vibrait avec fureur
Projetait milles éclairs
Aux quatre coins de ma chambre
Etalait sur les murs
Le soleil la folie confondus

Mais les fenêtres sont restés mortes
Et les rideaux n’ont pas soufflés
Alors je me suis penché dans l’atmosphère :

Oh dis-moi dis-moi petite étincelle
Dois-je donc répondre à ton appel ?
Moi qui dors sans rêves petite étincelle
Dois-je donc aller inventer une mer
Pour t’y ramasser sur la grève ?

Elle comme une fusée
Qui décolle s’enflamme
Et se perd dans l’espace :

Prend moi dans tes mains
Respire tremble un peu
Et met-moi dans tes yeux

Ce faisant
Je me suis levé j’ai vu les hommes
J’ai embrassé tous les êtres
Et j’ai étreint toutes les têtes
Comme l’amour tient dans deux bras
J’ai marché sur la ville
Les rues battaient du rythme des étoiles
Et moi j’étais spatial
Sur la guirlande des toits
Qui sont eux aussi les cheveux du monde

- Incroyable -

Je me tendais je me tendais
Et n’avais d’autre but
Que de toucher l’écorce de l’air
Sur la pointe des pieds
Pour qu’y repose enfin une étincelle

[Carla.]

Un petit vent lumineux souffle sur ce texte, on a envie de suivre ce petit astre du regard, le laisser se poser, reprendre sa course, jouer avec ses effets. J'aime bien.

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merci.
ce premier jet sera retravaillé.
salut carla.