Sanglot.
#1
Posted 29 May 2006 - 10:18 PM
Je vous aime.
Vous êtes, quand tout part, la trace d'un chemin
Toisant tous les vents forts qui voudraient balayer
Les axes de ma vie, si vous lâchiez ma main.
Vous êtes tous mes buts, les endroits où je vais,
En m’approchant de vous j’abandonne l’exil
Où votre absence a mis mes restes en déblais.
Je n'aurai pas assez des siècles à venir
Pour vous dire, ma Dame, où se perdront mes vers
Si vous deviez, demain, rejeter mes désirs.
Votre silence aurait le goût d’un marécage
Si je n'avais les bruits de vos pas à aimer.
Juste le grincement fait par un sarcophage…
Mes instruments taris comme un fleuve sans eau,
Sans vous je crépirai le vide d'objets fous,
Ma musique mourant, dans un dernier sanglot.
Hauteur
#2
Posted 29 May 2006 - 10:25 PM
venue d'un autre temps, croirait-on
et pourtant là, maintenant, instamment
Je savoure très cher Hauteur
Bien à vous
Ambréance
#3
Posted 30 May 2006 - 05:14 AM
Il sait à votre amour joliment rendre hommage.
Elle a, grâce a vos mots, un bien beau paysage
Où l'éternité même s'est posée un instant...
Amitiés
Baudelarme
#4
Posted 30 May 2006 - 08:04 AM
et très noble d'âme
la Dame
qui inspira ces mots
magnifiques
révérence
Artemisia
#5
Posted 30 May 2006 - 08:37 AM
.je ne reprends pas davantage ce qui est dit déjà et auquel je souscris
amitiés
Henri
#6
Posted 30 May 2006 - 10:19 AM
Fine dorure qu'est la chance d'aimer... Ne pensez pas aux sanglots et battez la mesure.
"Sans vous je crépirai le vide d'objets fous"... c'est ultime, mon cher.
Félice.
#7
Posted 30 May 2006 - 11:58 AM
mais pourquoi laisser tomber la rime à la fin?
#8
Posted 30 May 2006 - 12:46 PM
venue d'un autre temps, croirait-on
et pourtant là, maintenant, instamment
Je savoure très cher Hauteur
Bien à vous
Ambréance
Ambréance,
cet autre temps m'enferme, quels que soient mes efforts...
Mais après-tout qu'importe.
Votre lecture est douce, Chère.
Amitié
Hauteur
Il sait à votre amour joliment rendre hommage.
Elle a, grâce a vos mots, un bien beau paysage
Où l'éternité même s'est posée un instant...
Amitiés
Baudelarme
Cher ami Baudelarme,
Votre quatrain signe un auteur que j'aime, et dont les passages sont toujours pour moi une fierté.
Merci à vous.
Amitié
Hauteur
et très noble d'âme
la Dame
qui inspira ces mots
magnifiques
révérence
Artemisia
Artemisia,
elle comme vous dites, Chère, et les quelques beautés que vous trouvez à mon texte, n'en sont qu'un pâle refflet.
Merci de votre beau commentaire.
Amitié
Hauteur
.je ne reprends pas davantage ce qui est dit déjà et auquel je souscris
amitiés
Henri
Henri,
vous êtes Chevalier, et savourez leurs rêves.
Ils ne sont pas légion, aussi merci d'être là.
Amitié
Hauteur
Fine dorure qu'est la chance d'aimer... Ne pensez pas aux sanglots et battez la mesure.
"Sans vous je crépirai le vide d'objets fous"... c'est ultime, mon cher.
Félice.
Felice,
vous savez si bien lire, Chère...
Sans doute est-ce pourquoi vous écrivez si bien. J'ai à vos commentaires, un plaisir toujours renouvelé.
Rare.
Merci de vous être dérangée sur mes terres.
Mes hommages.
Hauteur
mais pourquoi laisser tomber la rime à la fin?
Deirdre,
vous avez l'oeil fin, Chère.
Vous avez le doigt posé sur une bête erreur...
Sans doute arrangerai-je cela, merci de votre lecture.
Amitié
Hauteur
#9
Posted 31 May 2006 - 09:42 AM
Je suis curieuse...
Félice.
#10
Posted 31 May 2006 - 10:44 AM
Belle journée !
Joane
#11
Posted 31 May 2006 - 11:02 AM
C'est faire place au manque et soulever son poids,
Pour comprendre en tirant les noeuds dans tous les sens
Combien Elle est la seule à faire contrepoids.
Et vous dites si bien le vide des chemins
Qui ne fait sans sa main que le bruit du désert,
Qu'Elle saura courir pour attraper vos vers
Et chasser ce sanglot de ses alexandrins...
Et je ne m'égarerai pas à vous décrire ce que j'ai ressenti plus profondément en vous lisant, sinon, c'est moi qui le verserai ce sanglot, tellement c'est beau, Hauteur... (enfin, si cela me vaut quelques alexandrins, faut voir... )
balila
#12
Posted 31 May 2006 - 12:05 PM
#13
Posted 31 May 2006 - 12:10 PM
Je suis curieuse...
Félice.
Vos désirs sont des ordres, Chère.
Amitié
Hauteur
Belle journée !
Joane
Bonjour Joane,
Chevalier et voix douce peuvent s'accommoder...
Merci d'être passée, Chère.
Amitié
Hauteur
#14
Posted 31 May 2006 - 12:33 PM
Vos sanglots, en l’espèce, auraient pour moi le goût
Que font aux cabotins les compliments avoués,
Ou peut-être qu’alors, mon visage empourpré,
J’oserai essuyer ces larmes sur vos joues…
Je vois en la seconde de ces solutions
Celle qui couvrirait ma peau de ces frissons
Que parfois j’ai, ma Dame, et ne peut pas le taire,
Quand je verse une larme en découvrant vos vers…
Bonheurs..
Hauteur
#15
Posted 31 May 2006 - 07:11 PM
Bonsoir, mon ami.
Toujours cette sensibilité, en vous
Chavirant-chaviré votre esquif s'expose
Et vous ne craignez pas de vous dire touché...
Ca fait du bien à l'Homme, un homme comme vous.
Amitié
Hauteur
#16
Posted 31 May 2006 - 09:21 PM
Ne vous taisez jamais, Monsieur, sur ces frissons.
Laissez-moi savourer ce bel instant fragile
Qui rend ma plume ardente et mes pensées habiles
Pour qu'encore à frémir elles vous offrent raison.
Et je viendrai toujours sur vos terres d'exil
Bannir chaque sanglot qui vous met en péril
En repeignant le vide et votre âme meurtrie
Des couleurs de mes vers, coulant sur votre vie.
balila
#17
Posted 31 May 2006 - 09:45 PM
Bisous toi
#18
Posted 31 May 2006 - 10:04 PM
Je vais aimer l’exil et ses bruits de désert.
Ma liberté perdue ? Je n’en ai plus que faire
Quand s’arment les doux chiens qui font fuser vos vers
A vouloir me sauver de mon masque de fer.
Vos couleurs ont repeint un ciel où il n’est plus.
Enfermé dans ma geôle, une fresque apparut
Au plafond dont le gris, avant votre venue,
Trempait mon cœur flétri dans un bain de ciguë.
J’en fais ici serment ! Vous aurez ces frissons
Dont vous me demandez, dès leur apparition,
De ne taire les bienfaits que tous vos vers me font
Quand leurs alexandrins me caressent le front.
Plaisirs..
Hauteur
#19
Posted 31 May 2006 - 10:41 PM
c'est d'une reine que vous en faîtes en décrivant ces charmes.
magnifique poème.
#20
Posted 01 June 2006 - 12:50 PM
Bisous toi
Mon armure rouillée cliquète sous vos mots,
J'ai vu mon destrier gratter de son sabot
La paille d'écurie qu'il a goûté bien trop...
Souvenirs.
Amitié, Chère.
Hauteur
#21
Posted 01 June 2006 - 01:15 PM
Encor de magnifiques vers, et cette complicité qui vous va à ravir, et qui me ravit aussi, puisque j'ai tout lu ... ( heu, je ne vais pas me répéter, je deteste les textes longs.. parfois) c'est réellement très beau ( à mes yeux) et toujours autant de bonheur à vous lire et relire lalireeeuh...
Kiss vous deux.
#22
Posted 01 June 2006 - 04:42 PM
Toujours aussi intéressant et bien écrit.
Que du plaisir.
Amitiés
#23
Posted 01 June 2006 - 07:11 PM
Si vous aimez l'exil, je vais aimer vos larmes...
Sur vos terres chassant je serai la seule arme
Contre le gris du ciel qui fait tant de vacarme
Quand il prend votre sang pour me montrer votre âme.
Chaque sanglot versé trouvera le chemin
D'une terre où j'aurai creusé un souterrain
Menant droit en enfer la cause du chagrin
Dont je veux, de mes vers, devenir le témoin.
Et lorsque votre front aura besoin d'appui
Votre joue, sur ma main, viendra chercher la vie.
Je vous la chanterai, comme fait l'ancolie
Quand elle ouvre son coeur aux larmes de la pluie.
balila
Encor de magnifiques vers, et cette complicité qui vous va à ravir, et qui me ravit aussi, puisque j'ai tout lu ... ( heu, je ne vais pas me répéter, je deteste les textes longs.. parfois) c'est réellement très beau ( à mes yeux) et toujours autant de bonheur à vous lire et relire lalireeeuh...
Kiss vous deux.
Un grand merci Elysa pour tes mots et le ravissement que tu exprimes.
C'est un bonheur, toujours, d'écrire avec Hauteur... (et de lui faire oublier ces quelques sanglots... )
balila
#24
Posted 01 June 2006 - 08:48 PM
Je n’ai pas le plaisir de connaître Ancolie,
La Diva dont vous dites chanter aussi bien,
La saluer bien bas, vous voudrez , je vous prie,
De ma part, en disant que je lui veux du bien.
Je m’en vais vous créer les plus beaux des sanglots.
Des chants désespérés qui seront immortels
Et qui, du souterrain qu’ont percé vos doux mots,
Empliront l’entraille de larmes en dentelles.
Mes pleurs seront si forts que votre main amie
Viendra en réconfort m’aider à garder vie.
Ce sera le moyen que mon cœur a trouvé
Pour que votre intérêt se porte à me sauver.
Alors vous serez là, pansant toutes mes plaies,
J’aurai, grâce aux onguents que vos doigts auront faits,
Le plaisir de sentir vos mains sur mes douleurs
Tandis que renaîtra mon goût pour le bonheur.
Hauteur
c'est une reine que vous en faîtes en décrivant ses charmes.
magnifique poème.
K_raw,
des commentaires tels que celui que vous avez laissé vont faire des jaloux...
Qu'il me soit adressé, me touche au plus haut point.
Merci à vous.
Amitié
Hauteur
Encor de magnifiques vers, et cette complicité qui vous va à ravir, et qui me ravit aussi, puisque j'ai tout lu ... ( heu, je ne vais pas me répéter, je deteste les textes longs.. parfois) c'est réellement très beau ( à mes yeux) et toujours autant de bonheur à vous lire et relire lalireeeuh...
Kiss vous deux.
bonsoir Elysa,
moi, j'aime beaucoup quand vous lisez tout, Chère. Lalireeeuh...
Amitié
Hauteur
Toujours aussi intéressant et bien écrit.
Que du plaisir.
Amitiés
Salut ! Roi des animaux.
Voilà des revenants qui vous font aimer les lieux hantés...
Soyez le bienvenu sur mes terres, et merci pour cette dédicace.
Amitié
Hauteur
#25
Posted 02 June 2006 - 01:55 PM
Kiss vous deux
#26
Posted 02 June 2006 - 08:25 PM
Me ramenent sans cesse à votre grand talent.
Ils écument le Beau pour jeter des diamants
A la face du ciel qui, fier, va s'étoiler...
Amitiés
Baudelarme
#27
Posted 03 June 2006 - 08:23 PM
Aussi grand qu'il sera, aussi fort qu'il rendra
Furieux les éléments, le vent n'aura pas prise
Sur les écoutes que mon coeur ne cessera
D'ouvrir à vos sanglots quand ils cherchent ma brise.
Une larme de vous, ce sera ma raison
D'être déraisonnable et ne rien retenir.
Sans penser, sans limite, une seule vision...
La crainte que le temps qu'il me faut à courir
Ne soit pas suffisant pour déchirer l'espace
Et que votre soupir, sans mon souffle, se glace.
Ô combien je mettrai d'ardeur à vous atteindre
Quand je sais votre vie aux lèvres de la mienne.
Et je me ferai fleur, féline ou bohémienne,
Pour étoffer mes vers avant de vous rejoindre.
balila
#28
Posted 03 June 2006 - 09:10 PM
Kiss vous deux
J'en profite, j'en profite Elysa ! Merci d'être revenue...
balila
#29
Posted 04 June 2006 - 08:34 PM
Vous commandez aux vents pour qu’ils ne soient contraires
Ils vous sont tout acquis et leur complicité
Me porte le message où vous m’avez confié
Qu’au poids de tous mes maux, vous vouliez me soustraire.
Je crains que la douceur que me fait cet aveu,
En chassant l’apathie que me donnait la fièvre,
Me prive alors du goût de vos mains sur mes lèvres
Dont j’aimerais connaître, à genou, tous les feux.
J’ai pour la Bohémienne une robe de bal.
Pour la fleur, un soleil qui ouvre ses pétales,
La féline pourra, de griffes animales,
Couvrir toute ma peau sans m’en laisser le mal…
S’il fallait pour cela qu’au combat, j’ai mené
Une armée d’estropiés allant clopin-clopant,
Il ne se trouverait assez de mécréants
Pour m’ôter d’apporter la victoire à vos pieds…
Hauteur
Me ramenent sans cesse à votre grand talent.
Ils écument le Beau pour jeter des diamants
A la face du ciel qui, fier, va s'étoiler...
Amitiés
Baudelarme
Vuos parlez de talent,
Vous qui en avez tant,
De vous cela me touche
Au-delà de la mouche...
Amitié
Hauteur
#30
Posted 04 June 2006 - 10:19 PM
bien à vous... deux
Ambréance
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