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Capitaine_H.Biftek

Member Since 27 Dec 2005
Offline Last Active Aug 23 2006 02:27 PM
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Topics I've Started

Carla

17 January 2006 - 04:34 PM

Laisse moi te battre, la mesure de ma tension,
Sous le dictat du métronome de nos pulsions.
Créer avec moi l harmonie d un accord, et la fusion
D’une mélodie, d’un rythme couleur passion.

Dans la voluptueuse douceur de ta tranché,
Fait moi un front, crie-moi tes reins pour nos affronts,
Déclare-moi une guerre et je te promets de signé
A l encre de ma salive un Armistice de déraison.

Pour ton plaisir je me ferai habile cueilleur de lune,
Et dans ton regard heureux, sans peine,
J irais crier à mes étoiles perdues et sans cierge de cire,
Que la nébuleuse de ton nombril est centre de mon univers.

Fait toi onduleux serpent sans crochets ni venin,
Si ce n est ce mélange de chaleur et de sensualité.
Etreint moi, étrangle-moi, dans une mort de satin,
Entre l enfer de ton cou et le paradis de ta beauté.

Tel un eskimo, je caresserais le velouté de tes parfums.
Tel  un parfumeur, je dégusterais les arômes de ta peau,
De toute mon âme, de toutes les connexions de mon cerveau,
De tout mon cœur, encore, encore, ad libitum, sans fin.

Transforme-toi en palais de nos mille et une nuits
Laisse moi errer, sous les voûtes de ton séant
Comme un radjah, dans le tantra de toute une vie,
Qui créera en toi, pour toi une osmose hors du temps.

Au bonheur des ogres

17 January 2006 - 11:58 AM

A l’heure ou mon esprit  sombre,
En ces rues puantes, ou les ombres
Glauque des ogres citadins engloutissent
Leur barbaque en plastique lisse.

Mange ta jambe, mange ton foie
Sans toxines, que celles que tu absorbe
Tu as vu comme tu es bio man, ne pleure pas,
Souffre le martyr en silence et gobe,

Tes gênes, tes cellules consommatrices
Bois la lie de ton sang jusqu a l écœurement
Puisque tu es ton propre dieu, factice,
Bouffe tes paires, consomme-toi insidieusement.

A l’heure ou mon corps ère,
Près de vos larfeuilles aurifères.
Regarde mon doigt mon cœur,
Mon rire moqueur, alcoolique.

Fini donc ton repas anthropophage.
Sous mon regard saoul et perdu,
Mon aura rance d ange déchu.
Sous l auréole de mon cul en age.

Ton festin me dégoûte autant que toi.
Mange tes soucis, je te crache mon estomac.
Regarde sur la vitre de ta cage pathétique
Toute la hargne de mes guerriers gastrique.

Laisse les te mener, hors de l espace et du  temps,
Ou nos esprits tituberont autant que mon corps.
Regarde les avec moi, dansé avec tes servants
Les ogres n ont ils plus faim à force de croquer leur mort ?

Alors ? Alors vos ombres payent leur due au tôlier.
Et qu elle n oublie surtout pas les restes
De vos cerveaux déjà tant consommés.
Car il est évident que vos ventres n'ont pas besoin de tête.

En ces temps ou mon esprit sombre,
Dans les rues puantes pleines d'ombre,
D esprit mort des corps vivants,
Il sombre divaguant mais bien vivant.

Objets pressés

16 January 2006 - 03:37 PM

Elle n'a à faire qu a des hommes, des icônes pressées
Qui n’ont à partagé avec elle que le plaisir des sens,
Pour qui l amour est une affaire que l on passe sous silence.
Pour leur plus grand bonheur elle n est qu une femme objet

Il est malheureux car son romantisme est démodé
Ce qu elles attendent de lui c est que leur nuit soient enflammés.
Par le plaisir qu il donne à leur corps possédé
Ce qu elles attendent c est la danse de son corps endiablé.

Je suis perdu car mon sentimentalisme est déplacé
Elles ne veulent pas que je leur décroche les étoiles
Mais seulement que je leur embrasse la lune, embrasé
Par mon apesanteur et mes attitudes spatiales

Tant bien que mal je vais finir par devenir cynique
Car mes rêveries sont paraît il impudiques
Et les femmes, je le sais, ne sont intéressées.
Que par les signes ostentatoires de ma metrosexualité.

Ils déchirent son emballage comme une lubie cosmétiques
Ils la bouffent, ils la goûtent, et dégustent avec plaisir
Les ondulations de son ventre et ses affronts sismiques
Et n'ont plus rien a partagé, quand leur viens l idée de la fuir.

Elle devient fuyante, et avec leur instinct il la devance.
Ils la devance, et du coup c est foutu d avance.
Ce qu ils veulent c est une danse, un baisé et l assurance
D une nuit torride, avec une belle enfant, elle en l occurrence.

Pour leur plus grand bonheur il n est qu un homme objet
Qui passe ses états d âmes, et son romantisme sous silence
Il  n'a à faire qu a des femmes, des icônes pressées
Qui n ont à partagé avec lui que le plaisir des sens.

Quand elle devient ce si joli paquet, si facile a déchiré
Quand elle se réincarne en divinité a usage unique.
Quand la nuit s en va, après le plaisir « emballé c est pesé »
Quand la laisse seule dans l expectative, l aube ironique

Et quand son romantisme devient cynisme
Quand l amour devient une science cosmétique.
Quand il passe sous silence, son sentimentalisme
Quand l âmes qu il est, devient un objet pathétique.

Il devient cet hybride prisonnier de son apparence
Mais de toutes façons plus aucune importance
De toutes façons elles le devancent, dans la fuite en l occurrence,
De l affection et des câlins, tout est foutu d avance.

A quoi bon tout est foutu d avance,
A quoi bon, faire résistance.
Nous ne sommes que des électrons, libre ou en errance,
De beaux objets, des produits cosmétiques en l occurrence

A la bonne heure, c est Mozart qu on assassine
L amour rapide c est rendu coupable de crime
Oui de crime, de crime contre mon humanité.
A la bonne heure, je suis désœuvré, déshumanisé

Je n'ai à faire qu a des femmes, des icônes pressées
Qui n’ont à partagé avec moi que le plaisir des sens.
Et quand je passe mon romantisme sous silence
Pour leur plus grand bonheur je deviens un homme objet.

Un Don Quichott reveur a la plage

28 December 2005 - 12:54 PM

Me saoulant en solitaire,
Mon mal être éclairé,
Par la fin de journée solaire.
L’arrière train enraciné
Dans le sable du littoral.
J’observe d’un regard oblique
Les badauds faussement romantiques,
Tous calqués sur le même modèle.
S’agglutinant en risible troupeau
Sur le bord des océans
L’air bobo, l’œil rivé sur l’eau
Partageant pour de faux le spectacle lancinant.
J’ai oublié de leur dire
Que la vraie liberté,
C’est de pissé joyeusement dans la mer.
Titubant à tue-tête, avant de crier.
Là où il y a de la gêne,
Il n y a pas de plaisir,
Messieurs, dames les bohêmes !
Et de la gêne je n’en ai à frémir.
Lorsque je m’écroule,
Dans l’aggloméré de la foule
Tel le suicide de la baleine.
Flatulant à perdre haleine.
Les jeunes vieux de 20 ans,
Je les ai bien choqué Maman,
Et ma bouée intestinale dégonflée,
Je m’en vais me noyer.
Dans la dilution de ma pisse
Et le foutre des dauphins.
Au milieu de jouets et de sels de bain.
Importés tout droit de Galice.
Slalomant entre les épaves naturistes,
Réunion aquatique, collective épicure
De leur grasse tribu d’exhibitionnistes,
Oubliant la sale gueule de leur chibre.
La mine déconfite, l’œil amer
L air revenu de tout, surtout de l’enfer
Du bain chimique de la foule.
Je reluque les dreamgirls locales.
A la plastique emmerdante,
De tant de perfection.
Mon excroissance d’abord pendante
S’excite, sous la pression des nibards à foison.
Mais dommage mesdames mon braquemare rebique.
J’ai oublié de vous dire que votre condescendance
Me rend misogyne, et préférant l’art onanique.
Me vautre, à vot’bonne santé, dans ma suffisance.
Je détourne alors mon regard sombre,
Dans la lumière toute idyllique,
D’un couché de soleil onirique,
Délaisse la réalité et son ombre.
J’oublie les gens, et je viens
Rendre visite, a celle
Qui me fait du bien,
Qui rend ma vie si belle.
Je me mets nu, et doucement
Sans peur, je m’approche d’elle
Mon regard à nu, et doucement
Sans peur, je pénètre en elle.
Et les atomes de ma sœur
La mer, fille de mère nature,
Filent bon train sur ma matière.
Je suis, nu dans la mer.
De joie elle est génératrice,
Fédératrice de tous mes sens
Je sors de la matrice
De ma routine, je suis en transe.
De sa force tranquille,
Elle crée ces ondes soyeuses,
Et s’évanouit mon référentiel
Sensation voluptueuse.
Et les atomes de ma sœur
La mer, fille de mère nature,
Filent bon train sur ma matière.
Je suis, nu dans la mer.
Je suis nu dans ce vortex,
Vert de couleur et de matière
Le temps s’arrête dans mon cortex,
Syncope due au manque d’air
Et le chaos de bulles psychédéliques
Masse mon corps, et mon esprit
Je m’évade dans cet état oblique
Seule issue dans cette vie d’ennui
Et les atomes de ma sœur,
Me quittent pour les souffles de mon frère
Le vent, fils de mère nature
Je cours nu, sur la terre
Et les atomes de ma sœur,
La mer, fille de mère nature,
Filant bon train se mélangent à l’air.
Je ne suis, alors plus seul sur la terre,
Quand ainsi s’achève mon rêve idyllique,
Je me réveille entre mes cadavres de bières,
L’œil triste et désabusé face à la mer,
Et recommence à pillave, alcoolique.

Folie douce

27 December 2005 - 03:49 PM

Boire les larmes
Du fou rire
Que notre âme
Exacerbé de bonheur
Ne peut sans,
Sa raison retenir
Et voir le temps
Ne plus devenir
Que du non sens
Dessus dessous
La douceur prend
En otage les plus fous
Et coule la joie
Du venin doux
Nous voilà en proie
A la mort par petits coups.

Et tournent, tournent les têtes
Sous le regard des étoiles
Et de la lune riant de la fête.
Et sous la lumière pale
L équilibre se dérobe
Notre danse est risible
Notre transe nous enrobe
Tandis que la joie est visible
Par ces torrents de pleure
Coulant telle des volutes
Astrale, de couleurs
La joie a ses contraintes
Et on se noie dans ces flots
La folie sert son étreinte
L esprit n a plus de maux
Qu une folle envie d absinthe.