Une ruelle se grimace aux
alentours d'une partie encore plus
infime de cette ville et
c'est de toi que sa beauté
évaporée et consumée fonce des
traces effacées de toi cette cité était
en communion parfaite -- avec
-- les jours fuyaient --
nous ne pouvions les
rattraper ils s’étaient
-- dans les limites de ce qu’ils
étaient -- oui ils s'étaient évanouis
le temps perdu :
tout ce qui était autour meurt.
Nocturnes, diurnes.
Nous étions sans limites sans
limites nous ne voyions pas,
ne distinguions rien -- nous n'avions
pas d'esprit.
Une journée
passerait -- une autre :
rien
n'y changerait.
Nous vivions là
la corrosion réciproque du temps
Avec L'arc Noir ?
Started by serioscal, Oct 11 2006 06:14 AM
6 replies to this topic
#1
Posted 11 October 2006 - 06:14 AM
#2
Posted 11 October 2006 - 06:42 AM
C'est ainsi que j'aime ton écriture
Bien à toi
Bien à toi
#4
Posted 11 October 2006 - 06:53 AM
Citation (serioscal @ Oct 11 2006, 07:47 AM) <{POST_SNAPBACK}>
Oui, mais je n'aimerais pas qu'elle se fige !
Tu noteras d'ailleurs qu'une note de rien est glissée au coeur du texte.
Et les reprises, Héloïse ! les reprises menacent l'équilibre, l'équilibre !
Mais le caca, alors ?
Le caca est par là !
Merci de ton passage !
Tu noteras d'ailleurs qu'une note de rien est glissée au coeur du texte.
Et les reprises, Héloïse ! les reprises menacent l'équilibre, l'équilibre !
Mais le caca, alors ?
Le caca est par là !
Merci de ton passage !
Oui les reprises
Non à l'équilibre
Equilibrer = tendre à la perfection
Mais il ne reste plus rien après
Le rien est toujours là
Rien d'autre n'est important
Il y a des mots que je n'aime pas et que je ne dis jamais
#5
Posted 11 October 2006 - 07:08 AM
ah oui ? lesquels ?
#6
Posted 11 October 2006 - 09:27 AM
Citation (serioscal @ Oct 11 2006, 07:47 AM) <{POST_SNAPBACK}>
Oui, mais je n'aimerais pas qu'elle se fige !
Et les reprises, Héloïse ! les reprises menacent l'équilibre, l'équilibre !
Et les reprises, Héloïse ! les reprises menacent l'équilibre, l'équilibre !
Le déséquilibre dans la fuite...
C'est touchant!
Les jours fuyaient, comme l'amour, des instants qu'on ne retrouve plus, alors on cherche à les re-provoquer... La fuite en avant peut être belle, désespérément belle!
Beau boulot, Sério!
#7
Posted 15 October 2006 - 07:17 AM
Les jours alors fuyaient
descendant loin, si loin
ne nous laissant que des éclats
de rires qui tombaient
comme des fruits trop mûrs
tombés de branches heurtées par
d'indélicats oiseaux
heurtant nos membres, nos poitrines et nos gorges
martelant nos ventres, martelant nos ventres
Et ces éclats chaque jour plus nombreux
chaque jour plus épars
alourdissaient nos poches comme nous marchions...
descendant loin, si loin
ne nous laissant que des éclats
de rires qui tombaient
comme des fruits trop mûrs
tombés de branches heurtées par
d'indélicats oiseaux
heurtant nos membres, nos poitrines et nos gorges
martelant nos ventres, martelant nos ventres
Et ces éclats chaque jour plus nombreux
chaque jour plus épars
alourdissaient nos poches comme nous marchions...
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