L'aiguille jaillissante
de la chair légère au sang
de lèvres artificielles
le goût bonbon
retient mon souffle
Et
j'aime ces femmes perchées
sur la O Douleur
Hé! toi, ma cambrure déboîtée
par les marches ennemies,
Silence!
Le regard pilote!
Michel-ange Auteuil
Started by Tyi, Oct 19 2006 10:46 PM
4 replies to this topic
#1
Posted 19 October 2006 - 10:46 PM
#2
Posted 20 October 2006 - 07:31 AM
Salut!
C'est toujours plus agréable de mettre (presque) un visage sur un pseudo, ça ajoute un peu d'humanité!
Ton poème est très... charnel, tactile!
Je n'ose mettre des images sur les mots pour le coup!
C'est toujours plus agréable de mettre (presque) un visage sur un pseudo, ça ajoute un peu d'humanité!
Ton poème est très... charnel, tactile!
Je n'ose mettre des images sur les mots pour le coup!
#3
Posted 20 October 2006 - 09:10 AM
homme de tout hasard
tu te perdais tu te perdais
sous le contrôle des floraisons tardives
on ne voyait plus ta chevelure
homme reviens
les méandres de l'automne étaient-elles sales si sales ?
" homme qui aime
je t'apporte le trait d'union des saisons trépassées
bois en à ma porte le délice si tu aimes "
le soupçon de ta marche te domine et
les sons s'apaisent dans une ouate d'ébène
ô l'art de l'insensible
quelle démesure face au foen de ta bouche
toi qui aimais le hasard
tu n'as pas fait l'amour à l'éclat
en première intention de réponse...
#4
Posted 20 October 2006 - 10:10 AM
Citation (Eden @ Oct 20 2006, 10:10 AM) <{POST_SNAPBACK}>
homme de tout hasard
tu te perdais tu te perdais
sous le contrôle des floraisons tardives
on ne voyait plus ta chevelure
homme reviens
les méandres de l'automne étaient-elles sales si sales ?
" homme qui aime
je t'apporte le trait d'union des saisons trépassées
bois en à ma porte le délice si tu aimes "
le soupçon de ta marche te domine et
les sons s'apaisent dans une ouate d'ébène
ô l'art de l'insensible
quelle démesure face au foen de ta bouche
toi qui aimais le hasard
tu n'as pas fait l'amour à l'éclat
en première intention de réponse...
Le phonème est dilaté...
Faut il chercher à l'ornière des sens ce qui ne voulait que murmurer : j'aime sans raison sans alternance?
#5
Posted 21 October 2006 - 06:23 PM
Sauts à la ligne
Une chair sourde et attentive
S’engoue d’un pli d’infini
Regarde si sage divine
Ce monde accompli
Et dans un infime sourire
Coule ce temps mendiant
De nos caresses immobiles
Une chair sourde et attentive
S’engoue d’un pli d’infini
Regarde si sage divine
Ce monde accompli
Et dans un infime sourire
Coule ce temps mendiant
De nos caresses immobiles
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