Le brave troubadour
Perché sur le haut des toits
Battait fort du tambour
En criant en criant à haute voix
Oyé ! oyé ! Les illusionnés
Oyé ! oyé ! Les dupés
Soyez nombreux honorable assistance
Au lieu dit place de la manigance
Pour avoir connaissance en toute transparence
Du comportement risible
Pour ne pas dire nuisible
De certains parasites
Des plus insolites
Qui ne sont que le fruit périmé
Des mille et une intrigues fomentées
Et depuis la nuit des temps héritées
Avec le verbe facile qui les rend très habiles
Pour paraître dociles Ils sauront taper dans le mille
En trouvant asile auprès de vous pour élire domicile
Dans l’art et la manière de vouloir vous plaire
Ils ne manqueront pas de savoir faire
Pour vous embarquer dans une guéguerre
De chimère jusqu’à devenir leurs compères
Jusqu’à vous sentir fier de les avoir connus
Au point de souhaiter les avoir pour amis
Durant toute une vie
Tout en vous sentant déçu
D’être dépourvus de tant de vertus
Et pour mieux vous allécher
Avec adresse et sans pitié
Ils se feront passer pour des mécènes
En s’accaparant de la scène
A plusieurs reprise
Pour avoir sur vous une totale emprise
Et pour que vous les preniez en pitié
Ils vous raconteront leur vie privée
Tout en choisissant le moment opportun
Pour vous asséner le coup de grâce
Sans se souiller les mains
Sans laisser de traces
Tout en étant toujours en alerte
Et sur le qui-vive
Parce qu’ils craignent leur perte
A la moindre dérive
Une fois pris dans leur engrenage
Ils vous imposeront leur langage
Jusqu’à ne plus vous retenir
Jusqu’à leur demander des comptes à fournir
Alors avec un grand culot A chacun de vos mots
Clamé à raison tout haut s’abattent sur vous tous les maux
Jusqu’à être traité publiquement d’idiot
Sous prétextes qu’ils ont déployés de grands sacrifices
Pour vous avoir rendu de loyaux services
Ils sont conscients de leur démence
Et en éprouve une jouissance
Qu’ils croient être une délivrance
Et combien même
Sans aucune gène
Ils clameront sur tous les toits
Qu’ils sont de bonne foi rien n’y fera
Car où qu’ils aillent vaille que vaille
La vérité surgira de leurs entrailles
Pour les dévoiler au grand jour
Sous leurs aspects réels de vautours
Oiseaux de mauvais augure
Qu’on reconnaîtra à leurs sales figures
Sous couverts de ces signes
Dont ils sont indignes
Et qu’ils utilisent avec des détours malins
Pour venir à bout de leur fin
Ils ne feront pas long chemin
Car vous saurez les reconnaître
Avant qu’ils ne se fassent connaître
Car ils sont beaucoup plus à plaindre
Plutôt qu’à craindre
Ces minables dépourvus de racines
Pour ne pas dire sans origines
Ces clowns de foire
Qu’on à ras le bol de voir
Bien qu’ils nous font divertir
Jusqu’à en mourir de rire
Le brave troubadour
Que maintenant rien n’inquiète
Battait fort du tambour
En hurlant à tue-tête
Oyez ! oyez ……
guimot
guimot
Member Since 24 Jan 2006Offline Last Active Feb 03 2006 12:33 PM