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#364048 Les Feux.

Posted by ortie on 22 December 2006 - 07:04 PM in Salon de publication principal

Je voyais grandir dans tes yeux
Les flammes d’un coruscant feu
Qui tissait ses liens derrière l’ire
De l’amour qui voulait les bleuir.

Tu voyais mourir dans les miens
La chaleur qui redorait leurs liens
Lorsque je les ferme pour occire
L’envie me procurant les délires.

J’en faisais des feux sans fumées
Où la pluie tombait toute l’année.
Tu dérobais des vents tes zéphyrs
Afin de les oppresser sans bruire,

Et assis, derrière ma complaisance
J’haletais sans retient ma vaillance
Qui voulait en offrir son atticisme
À l’aspect qui en cachait tes prismes.

"ortie"



#364033 L'image.

Posted by ortie on 22 December 2006 - 05:52 PM in Salon de publication principal

Citation (ortie @ Dec 21 2006, 04:39 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Je me souviens qu’elle portait une robe transparente
Qui laissait l’apparence à toutes ses rondeurs
Qui attiraient même ceux qui fuyaient les sentes
Des envies qui sont difficiles à éviter avec les leurres.

Ses petits seins tenaient de l’assise leur belle forme
Qui tirait sa typique ressemblance des pommes ;
Ses hanches dévalaient bien moulées leur solidité
Reposante sur ses belles jambes aussi bien sculptées.

Je n’en avais pas à l’oeil toutes ses formes uniques
Qui rajeunissaient avec ces moments féeriques.
Elle n’en avait pas au cœur la chaleur qui gruge
L’envie recherchant ailleurs un nouveau refuge,

Et au sommet du délire je fermais cet oeil pour mûrir
En attendant avec l’image qui volait mes regards
Mais l’offrande des moments féeriques à retenir,
Ne revenait pas avec la réalité, sa décence et son art.

"ortie"


merci à vous !
j'ai rimé comme j'ai voulu rimer sans toutefois compter mes syllabes.
la forme n'a rien avoir avec le classique du moment que les vers ne se reposent pas sur 12 pieds.
les césures ne sont pas vraiment bonnes avec les rimes féminines, masculines plurielles et riches etc.
je n'irai pas loin avec mes remarques pour rester un peu loin de ceux qui veulent percer certains mystères...
moi "ortie"



#363864 L'image.

Posted by ortie on 21 December 2006 - 04:39 PM in Salon de publication principal

Je me souviens qu’elle portait une robe transparente
Qui laissait l’apparence à toutes ses rondeurs
Qui attiraient même ceux qui fuyaient les sentes
Des envies qui sont difficiles à éviter avec les leurres.

Ses petits seins tenaient de l’assise leur belle forme
Qui tirait sa typique ressemblance des pommes ;
Ses hanches dévalaient bien moulées leur solidité
Reposante sur ses belles jambes aussi bien sculptées.

Je n’en avais pas à l’oeil toutes ses formes uniques
Qui rajeunissaient avec ces moments féeriques.
Elle n’en avait pas au cœur la chaleur qui gruge
L’envie recherchant ailleurs un nouveau refuge,

Et au sommet du délire je fermais cet oeil pour mûrir
En attendant avec l’image qui volait mes regards
Mais l’offrande des moments féeriques à retenir,
Ne revenait pas avec la réalité, sa décence et son art.

"ortie"



#363851 L'âne Et Le Boeuf

Posted by ortie on 21 December 2006 - 03:06 PM in Salon de publication principal

Citation (recreation @ Dec 21 2006, 01:14 PM) <{POST_SNAPBACK}>
L'âne
Marcheur infatigable devenu bête de somme
j’ai parcouru le monde sous la férule des hommes
Supportant les horions les piques les médisances
Même j’ai soufflé sur Dieu le jour de sa naissance

Le boeuf
Quand je sors de l’étable, quelques pailles jaunes me restent.
J’en garde une que je mâche, et c’est là tout mon bien.
Parmi ceux qui me croisent à l’étable, combien
qui savent qu’entre mes cornes, j’ai serré les étoiles.
Alain
http://www.mespoemes.net/recreation


et imbécile.
menteur incrédule sous l'ahabit du mensonge
tu es resté brillant pour en adoucir les regards
qui te dénudent au sommet des louanges.

moi l'ortie.



#363848 Il Y A Bien Longtemps.

Posted by ortie on 21 December 2006 - 02:54 PM in Salon de publication principal

L’eau a ruisselé silencieusement cette nuit ;
Les vents aussi ont retrouvé leur long silence
Assis dessus la sérénité des soyeuses clémences
Qui ont subtilement étouffé les aériens bruits.

La nature est restée belle en ses blancs habits ;
Sa blancheur a pénétré la clarté des luminances
Bienséantes qui mûrissent derrière les fronces
Que le temps blafard veut en laisser sans luits.

O, mon âme ! L'éloge ne s'acquiert pas autrefois,
Pour l’enchérir aujourd’hui d’un regard différent
De celui que tu as laissé grandir dans l’amour…

O, amour ! Tes mots ne se vendront pas avec la loi
Qui rhabille à sa manière les longueurs de ses rangs,
Mais elle les a rétrocédés sous les yeux des sourds…

" ortie "