Sous les conseils de Christophe lol je remets ce qu'a écrit ma soeur Jessica, à une petite différence près c'est que je ne vais pas remettre le même texte que j'avais mis dans les discussions... Ce texte à été écrit vite fait sur une petite carte...
"Au secours"... deux mots que l'on dit peu souvent... mais que l'on écrit plus facilement... deux mots qui se lisent dans les regards... mais pour le voir, faut-il encore être près de ceux qu'on aime... deux mots qui se ressentent dans la voix... des mots que l'on essaie de cacher, deux mots qu'il faudrait savoir comprendre... "Au secours" un appel venant du coeur, venant du plus profond de soi... un appel que l'on lance lorsque l'on ne supporte plus, le poid des larmes... et parfois pas que des larmes... parfois plus... un appel qu'on ne calcule pas vraiment... un appel qui fait souvent peur aux gens qui nous entourent... un appel de détresse qui est souvent envoyer lorsqu'on a besoin de l'aide de quelqu'un... "Au secours" expression qui traduit bien souvent... le besoin d'un regard pour redonner un peu de force... le besoin d'un peu d'amour... d'un tendre câlin... besoin d'une présence réelle... besoin d'avoir quelqu'un pour aider à essuyer les larmes qui ruissellent... besoin de quelqu'un physiquement présent pour nous prouver que tout n'est qu'une question de temps... besoin de quelqu'un pour effacer la peur qui nous enveloppe...
La nuit glacial pose son grand menteau sombre Le ciel commence à se recouvrir d'un rideau noir Il reflète si bien mes pensées chaque soir Tous ces jours où je vois passer des ombres
J'ai quelque chose au fond de moi Comme une pointe au coeur Ca fait mal, ca empêche de respirer Et c'est toujours plus fort quand la nuit tombe
Je me met debout à la fenêtre Retenue par la petite barrière Et par mes mains posées sur le mur Je lève les yeux vers le ciel
J'apercoie tous ces petits points en haut Ca brille, c'est si beau Est-ce là le seul bonheur que je connais Que celui de voir les étoiles malgré l'envie de sauter ?
Je lâche une main, puis la deuxième La barrière m'empêche de tomber Je pose un pied sur elle, puis l'autre Je ferme les yeux et je me laisse glisser
La chute est longue Je ne ressens plus rien Pas même le vent sur mon corps Ni même les goutes de plus qui ruissellent
Mon corps arrive à terre Provoquant un son étrange Il y a beaucoup de bruit autour de moi Mais moi aujourd'hui je ne ressens plus rien
Voici mon rêve alors accomplie Mon seul désir de mourir est alors réalité Peu à peu même ce fond étoilé S'efface pour laisser place au noir complet C'est ainsi que s'achève cette vie Ce moment je l'ai tant attendu Mon coeur ne bas plus Enfin, ça y est, il s'est arrêté...
Si mes mots se ressemblent C'est qu'il y a en moi un brin de nostalgie Le souvenir des instants passés ensemble Où nous étions enfin réunies.
J'ai cette sensation étrange Quand tu me dis "je t'aime petit Ange" Que tes mots sont plein de désillusion Pourquoi parles-tu de cette façon ?
Pourquoi j'ai un horrible sentiment D'impuissance qui naît en moi ? J'ai l'impression qu'en ce moment Tu te rapproches pour mieux partir là bas.
Ai-je raison ou tort ? Plus je regarde au fond de tes yeux Plus tu me transmets tes remords Te préparerai-tu pour voguer dans les cieux ?
Je t'aime si fort Que je ne veux pas m'avouer Que peu à peu tu t'endors Je refuse de l'accepter.
Est-ce cette maladie ? Celle qui te tue la vie ? Est-ce elle la cause des larmes en toi ? Celle qu'on appelle SIDA ?
Que ce passe t-il ? Dis le moi ! Pourquoi ton visage est si pâle ? Pourquoi tes yeux si clairs son rivés sur moi ? Tu penses encore à ces étoiles ?
Tu sais, tu n'as pas le droit de partir Ca tu ne peux pas... Tu ne vas pas mourir, Tu ne vas pas nous laisser ici bas...
Je ne comprends pas bien cette maladie Mais ce que je sais C'est qu'elle te prend ta vie. Mais comment est-elle arrivée ?
Elle vient d'où cette maladie ? Comment elle entrée en toi ? Qu'à t-il bien pu se passer là Pour que tu sois ainsi ?
Pourquoi elle ne se guerit pas ? Ca veut dire que tu vas partir là bas ? C'est ekke qui te fait si mal ? C'est impossible... Ca peut pas être si infernal...
Tu sais, moi je veux pas. Dis moi... Comment on fait pour l'arrêter ? Est-ce qu'il suffit de t'aimer ? Expliques moi toi, comment te garder près de moi ?
Ils parlent tous autour de moi Ils disent que c'est bientôt la fin, Dis-moi que tu ne seras jamais loin...
Ils veulent que je me calme Mais ils ne comprennent rien. Ils dis que la mort vole ton âme Alors je me fiche de mon bien.
Sois forte, je suis sure que ça ira Ils vont bien pouvoir te sauver Le SIDA àa doit pas être si terrible que ça Il y a bien une solution, tu vas voir ils vont la trouver.
Je supplie cette maladie De te laisser tranquille Mais pourquoi tout le monde me dit Que c'est impossible ?
J'ai si peur en moi... Passent les heures Mais la douleur est là Je t'en prie grande soer Sois forte, ne pars pas On la vaincra cette maladie de malheur On va pas baisser les bras Je serai près de ton coeur
"Un jour la lumière jaillira Et portera ton nom Jessica"
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Ce poème est certainement maladroit, mais il est bien difficile de parler de ces choses là... Les mots ne sont pas des plus simple à trouver, désolée...
Ma douce enfant Aujourd'hui tu souris Tu t'amuses et tu ris Sans compter le temps
Moi le temps je le compte pour toi Et je réalise qu'un jour tes larmes couleront A présent je comprends pour toi Qu'un jour jamais elles ne s'arrêteront
Ma douce enfant C'est ta maman qui va partir Dans un mois, six mois, 1 an On ne sait pas quand, mais elle va s'enfuir
Un jour petit Ange Il faudra lui dire que tu l'aimes Avant qu'elle parte petit Ange Cries lui que tu l'aimeras quand même
Tu sais petite fille Elle voudrait rester ici ta maman Elle n'a pas envie de te laisser maintenant Mais c'est la vie qui décide
Ma douce enfant Garde au fond de ton coeur Tout l'amour qu'elle t'offre et tout ce bonheur Parce qu'un jour elle ne t'embrassera plus tendrement
Je sais petit Ange Que c'est dur, je connais ton chagrin Ce qui détruit petit Ange C'est qu'un jour toi aussi tu partiras au loin
Ma douce enfant Elle aimerait que tu ne pleures pas Quand elle s'en ira éternellement Mais nous savons toi et moi que tu pleureras
Petit Ange Lorsqu'elle partiras dans ce pays étrange Je te montrerai qu'elle est toujours là Il te suffit de regarder les étoiles, tu la verras
Ma douce enfant Même si c'est loin que vas ta maman Même si elle ne revient pas Elle vivra toujours en toi...