euh, pour tuyau de poële, je connaissais, mon grand-père me la faisait. c'est comme toile à matelas. Mais sinon, c'est vrai qu'elle est mignonne la noiraude, mais bon ... ceci dit dés qu'on pose une question sérieuse les gens se dispersent, et dés qu'on fout la merde ils rappliquent, tout en disant : "la poésie c'est sérieux, arrêtez de foutre la merde". C'est humain je crois.
Ouais ben tu pourrais faire un effort pour ne pas la foutre la merde, de temps en temps si c'est possible ...
Béante la blessure saigne douze gouttes de silence pour l'absence, et de la nuit qui enfante le jour se réveille l'heure sereine des grandes solitudes du temps nostalgique.
Mais ces douze larmes silencieuses qui par compte goutte se versent au puy sans fond du vide, ne rappellent-elles pas aux âmes défuntes la grande tristesse des douze chants sans son aux inaudibles gémissements de chaque dernière heure de la nuit ?
Ah il est minuit! Et la sentimentalité du poète se place au centre des maux et des ennuis de l'horloge...
Mon cœur navigue sur cet Océan de pensées Que la mer soit calme ou bien qu'elle soit agitée Doux voilier se laissant porter par les courants L'âme fixant l'horizon, imperturbablement
Mon cœur s'envole vers le ciel, ce doux paradis Se pose sur un nuage, libéré de l'interdit Bel oiseau filant vers le soleil de ses pensées Se nourrissant de tous ses rêves inavoués
Mon cœur, fine brindille peu à peu s'enflammant Cédant au feu de la passion tout doucement Si fragile, léger qu'il ne peut y résister
Mon cœur, grand arbre enraciné par la raison Souvenirs de coups de hache portés trop profonds A peine cicatrisés, encore fragilisé
Eau, air, feu ou terre; attente, rêve, passion ou bien raison?
C'est très beau je trouve, très bien écrit, bravo^^