Au dos de cette vie au cours tordu,
Cahin-caha, je roule ma bosse,
Comme un enfant dans un rêve perdu,
Qui porte l’amour en sacerdoce.
Dans les creux du chemin pierreux,
Cahin-caha, je trébuche si souvent,
Que j’en ai le cœur couvert de bleus,
Cachée aux regards des bienheureux.
Au vagues de mes mots en rimes futiles,
Cahin-caha, j’écris une vérité d’espoir,
Encre de sang pour testament inutile,
Balayé par les vent violents du soir.
Dans les flots de l’amour sans concession,
Cahin-caha, j’attise ma nature véritable,
Quitte à demeurer seule, à l’abandon,
Pendue aux frontières de l’improbable.
Cahin-caha
Started by Clara, Nov 04 2005 10:23 PM
3 replies to this topic
#1
Posted 04 November 2005 - 10:23 PM
#2
Posted 04 November 2005 - 10:26 PM
bonsoir clara ! c'est le début du week end, tu me fous le bourdon ! (lol)
je plaisante, un trés beau texte
amitié
je plaisante, un trés beau texte
amitié
#3
Posted 04 November 2005 - 10:51 PM
"Une vérité d'espoir" même si elle va cahin-caha est toujours préférable à la solitude, Stéf'. L'improbable finit par devenir réalité quand on s'y attend le moins.
Il y a toujours dans tes poèmes cette dualité entre espoir et désespoir, entre repli sur soi et envie de partage.... C'est ce qui en fait leur richesse.
Bises
Quercus
Il y a toujours dans tes poèmes cette dualité entre espoir et désespoir, entre repli sur soi et envie de partage.... C'est ce qui en fait leur richesse.
Bises
Quercus
#4
Posted 05 November 2005 - 09:38 AM
Quercus m'a devancée. Ce perpétuel balancement entre 2 extrêmes trouve résonnance en moi, je suis un peu comme toi. Tu l'as merveilleusement illustré dans ce poème.
Je t'embrasse
Laurence
Je t'embrasse
Laurence
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