Elle hésite, avance en traînant ses pieds Longue, blanche, elle semble délivrée Son regard est serein, elle sourit doucement Elle n'est pas en noir ,tel qu'on le prétend Sur moi son visage se penche, le regard délicat Comme pour me dire "n'ai donc pas peur de moi" Ses yeux viennent adoucir ma plaie, mon effroi Et consoler mes pleurs et pleurer avec moi Mais ces rêves d'un moment, belles illusions D'un monde irréel, semblable vision Celle d'un paradis où la mort me console Où l'on pleure et bientôt la tristesse s'envole