Train de nuit-
Chambre convois
Yeux vestiges remontant les rails
Brisant l’allure vers
L’unique temple savoir
Lieu de tous les bleus
Couleurs et heurts
L’ombre s'aventure en moi
Là où
Tout n'est qu’illusion
Sillon
Les vagues creusent aussi des lits
Pour que nous nous y abandonnions
Deviennent des rues et tous les passants
Crient à l'imposture
Les désirs solitaires tantôt muraille
Tantôt clé dans la serrure
- Racines
Sentier verbe du temps déraciné
Nos relations de cendres
Nos vieilles fidélités
Nos trahisons…
Nos corollaires et nos tueries
Sans sommation
Tombées en parole
Dans cette attrape Nous
Sans possibilité de fuite
(si -l’insomnie - et la mort au bout !)
Rêver ce poème jusqu'à l'arrivée
Passer le témoin de ces mots
À un autre qui liera ses songes
Et encore fera fi de cette folie
La vie
Vous chiens vous mordez dedans
Nous êtres désirant
Sur ce d’envie crevons …
Et vous asservissons
-Ne sommes nous pas tous des animaux ?
Les tigres qui flattent nos parquets
Ont cherché avant de s'en vouloir
L’homme libre de se savoir mourir
... faire de lui un semblable et par respect une proie …
Le possible chasseur pour ce primat prédateur
C’est le sablier disait un sanglier
Prenait une dose de sommeil
Les humains
Et vous serez nourris
- Exit la pensée d’un paresseux endormi sur son if–heureux.
Edited by Salam, 25 August 2006 - 11:21 AM.