8 replies to this topic

[comtedormestconti]

Il me manque sa présence
Partout ou je me laisse errer.
Alors j'en creve merveilleusement
Comme dans un sommeil avancé.
J'invente sa parole tendre
Et puis son conseil donné.

Certes j'écris comme l'enfant que j'étais
Avec ces mots simples et le verbe j'aimais
Tout en sachant que demain rassemble
La main forte et la main qui tremble.

Il me manque ce mieux que tout,
Un jardin unique ou je sais
Nos jeux par coeur, de capes et d'épées,
Le bonheur le plus sacrément doux,
Ce gazon ou nous nous sommes allongés
Souriant a en perdre l'haleine.

Certes j'ecris comme l'enfant que je reste
Avec mes maladresses dans la voix dans le geste
Tout en revant que maintenant est demain
Et que je goute a ce bonheur plein
Les levres.

[D.GOLL]

La maladresse ainsi que le vide générés par la solitude sont très habilement décrits

Cordialement

D. GOLL

[bohemia]

oui on ressent ce vide cher comte qui vous tenaille dans ce texte.

amitiés
Bohémia

[bohemia]

"l'amie" du contedoresconti tu t'es pas trompé d'astre? t'es pas perdu dans l'autant en emporte le vent?

enfin bien à vous deux et votre amour qui semble très romanesque! je vous souhaite beaucoup d'enfants!

[Carla.]

Beaucoup de force dans les trois premiers vers. J'enlèverais peut-être les nombreux points qui saccadent le texte. De belles émotions restituées avec simplicité.

[comtedormestconti]

D.GOLL... Agreable de te retrouver ici et ici et la...

Merci du clin d'oeil!

[comtedormestconti]

Pour cette présence qui manque...
Si agréablement...Parfois...

[heloise]

Alors j'en creve merveilleusement

Je comprends parfaitement ce que tu as voulu dire
Il y a des langueurs, des tristesses, des vides
Que l'on entretient
De la beauté et de la passion s'y cachent

Bien à toi

[Serge L]

il me manque de te lire plus souvent et sans doute d'en avoir rate pas mal.
Serge