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Sylvain

Member Since 29 Nov 2006
Offline Last Active Dec 07 2006 08:08 AM
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Topics I've Started

Hooligans

02 December 2006 - 07:54 PM





Au clair de la Une
Ca fera fortune
Par ici la thune
L’Equipe a gagné


Par troupeaux entiers ils défoncent les portes
Mon ami, quels connards !
Ils foutent le feu car leur cervelle est morte
Formolée au Ricard

Tu veux écrire un match ?

Ca dégénère en catch


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Mal-fond

30 November 2006 - 10:14 AM









Rivière de Mal-Fond guet-apens des flâneurs
Irai-je en ces endroits où tes gués se font traîtres ?
J’aime saisir Mal-Fond ta gorge de tueuse
Grondant tumultueuse
Le long des rocs frondeurs

Alors je m’émerveille
De n’être pas fourbu malgré ces kilomètres
Parcourus sans erreur
D’une allure pareille
A traverser ta force avec mes pauvres guêtres

Rivière de Mal-Fond tes ravins délavés
Je les déjoue par cœur
Mais plonge à chaque fois dans l'eau de nos Ave
Qui me laissent vainqueur
Un bref instant peut-être






Poudres

29 November 2006 - 02:42 PM






De pauvres corps fanés en amas de muraille
Des enfants des mamans soufflés par la mitraille
Amoncelés

Ici la terre est maigre et le fleuve a pâli
Comme un écoulement balafrant le pays
De barbelés

Une haleine de haine active les poumons
Qui hurlent en mourant décimons déchirons
Détruisons-les !

Les obus pleuvant dru font des lits de poussières
Avec ces doigts poudreux tombés de leurs civières
Corps inhalés

Quand enfants et mamans membres enchevêtrés
Ne savent même plus tant ils sont emmêlés
Se consoler





Indigestuelle

29 November 2006 - 03:18 AM






Cacochyme, la bouille ignoble du festin
Me fait du charme - ou presque – en grimaçant, l’affreuse,
Sur les lampes de chère où je ris de sa gueuse
Cent fois ratatinée au bord de l’intestin ;

Burlesque, absurde et très pachydermique en diable
Elle nuit au bon goût, comme un foie au matin
Ourlé d’un beurre à l’ail et de tartes Tatin
Dont on ne sait l’odeur la moins insupportable.

Je couvrirais ses traits d'un vomi surpuissant,
Si le jet n’était faible au regard du passant
Avoisinant parfois ma nausée excentrique ;

Si, de ma voix lactée et grasse je n’aimais
Ne rendre qu’en larguant cette courbe réplique
Au seul digne de foi : le bon dieu des gourmets !







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