8 replies to this topic

[Carla.]

Entre la branche et l'oiseau
Un petit morceau de ciel
A déposé quelques mots
Presque rien...

[ambreance]

Entre la branche et l'oiseau
Un petit morceau de ciel
A déposé quelques mots
Presque rien

Le verbe a frôlé l'oiseau
La peau de l'arbre et son miel
Le ciel a chu en lambeaux
Presque rien...

très joli, aérien, douillet, un doigt de mélancolie...
presque rien et tellement tout
j'aime beaucoup, beaucoup, beaucoup
Amitiés,
Ambréance

[Nobody's perfect]

Ha!!! enfin un poeme qui respire, qui m'inspire! j'aurais dû commencer par chez toi ma tite Carla, parce que franchement, plus ça va, moins je trouve de beaux écrits ce soir!

Bises à toi

[Carla.]

Ma façon d'exprimer l'insuffisance des mots ("frôlé"), lorsqu'ils veulent exprimer la beauté des choses ou des êtres...Et ce ciel si beau, presqu'impalpable ("entre la branche et l'oiseau"), dès qu'on essaie de le réduire au verbe ne peut que tomber en lambeaux...
Merci à toutes les deux.

Je pourrais ne laisser que la première strophe, le sens du texte serait modifié, mais se serait peut-être mieux, non?

[Pierre-Yves]

.

[Carla.]

Non, ce texte exprime dans ses limites, ce que je t'ai dit par MP. Je suis un oiseau de passage, je reviendrai, pour l'instant les mots sont insuffisants...

[Artemisia]

Entre la branche et l'oiseau
Un petit morceau de ciel
A déposé quelques mots
Presque rien...

Entre la branche et l'oiseau, c'est l'infini... non ?
Oui, c'est cela. Presque rien.
Presque.

Artemisia

[Carla.]

Merci artemisia, oui presque, quelque chose qu'on n'arrive pas à saisir, mais qui est bien là...

[Minotaure]

Je pourrais ne laisser que la première strophe, le sens du texte serait modifié, mais se serait peut-être mieux, non?

Non le sens n'en serait pas modifié, car le presque rien se dégage des trois vers, mais si tu tiens au presque rien tu pourrais le mettre en titre. Ces trois vers qui sont sublimes de concision et de légèreté formeraient presque un haiku, à quelques pieds près. Mais pour moi, tels qu'ils sont ils sont, et je ne pense pas que l'on puisse les réduire plus sans perdre leur musicalité.
Bravo pour ce haiku, ce petit morceau d'éternité.

J'édite mon post car je viens de comprendre en relisant que tu avais déjà opéré une franche coupe dans ton poème. Pour ma part, tu as eu raison, et ce que j'ai écrit plus haut est toujours valable, je pense que le presque rien est de trop.
Rebravo et je vais me faire le plaisir de te lire et de découvrir tes écrits.