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Il souffle toujours :
Sous forme de bise
Au fil des beaux jours,
Ou se faisant brise,

Quand avec tonus,
Ses rafales drainent
Plein de gros nimbus
Dont les bancs se traînent,

Tel le doux Zéphyr
Lors de ses venues
Qui tend à ternir
Le beau ciel de nues,

Ou bien l'Aquilon
Glacial qui s'engouffre
Par le septentrion
En un neigeux souffle...

Rare cependant
Se montre l'averse
Lorsque le courant
Eolien s'inverse,

Et que le Notos
Tièdement s'exhale,
Ou bien que l'Euros
Par l'orient s'installe...

Ainsi escorté
Ou de fins voilages,
Ou d'un fond bleuté,
Ou de gris nuages,

Et longeant les cieux
Au gré de sa course,
Lent ou impétueux,
Tel selon sa source,

Chemine le vent
Qui, de la tempête
Au temps plus clément
Jamais ne s'arrête.


phylios.

[Artemisia]

ça balance !

on dirait une valse.

Artemisia

[Carla.]

Attirée par le thème. Artémisia le relève parfaitement, il y a un rythme récurrent, comme un balancement.
On a écrit sur le même thème et vous m'offrez ce que j'adore à savoir, grâce aux mots, accéder à des imaginaires différents, traiter un thème sous des angles différents, des rythmes différents.
Au plaisir de vous lire.

[heloise]

Le rythme est trop saccadé
Le vent n'est pas toujours si violent
Quelques naïvetés ou facilités
Je suis plus sévère que Carla et Artemisia
Désolée...
J'aurais peut-être dû m'abstenir de commenter
Bises

Merci pour votre lecture et vos différentes appréciations.

Oui, ce poème se veut simple et compréhensif ;
j'ai avant tout essayer d'y faire ressortir les rimes
et le rythme : à lire donc rapidement en tenant
compte de la ponctuation.

Cordialement,

phylios.