Je me croise plusieurs fois
sur les murs en ruines
mais je remue davantage
qu’une ombre m’appartenant
mon corps se prépare t-il en douce
à filer entre les bras
de la mort
écoutez : les poumons
travaillent dans la déchetterie nocturne
les crissements pullulent
sur la terre les animaux décrochent
et les œufs tombent des nids sans
un bruit de branche
le carré de pelouse est
vaguement givré
la lune se hérisse à chaque pas
la nuit est roulée en boule
dans mon ventre
et ronronne
enfin du calme
quoique démesuré.
poeme
Started by peltador, Oct 25 2005 03:02 PM
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