Derrière mon front.
Started by Carla., Nov 21 2005 09:46 AM
11 replies to this topic
#1
Posted 21 November 2005 - 09:46 AM
J'ai embrassé l'aube d'été,
Elle sentait bon,
Comme une âme naissante
Au seuil d'une humanité,
Puis elle s'est diluée,
Aux commissures de mes pas,
Derrière mon front,
Dans une âpre beauté.
Elle sentait bon,
Comme une âme naissante
Au seuil d'une humanité,
Puis elle s'est diluée,
Aux commissures de mes pas,
Derrière mon front,
Dans une âpre beauté.
#2
Posted 21 November 2005 - 11:09 AM
Citation (Carla. @ Nov 21 2005, 09:46 AM) <{POST_SNAPBACK}>
J'ai embrassé l'aube d'été,
Elle sentait bon,
Comme une âme naissante
Au seuil d'une humanité,
Puis elle s'est diluée,
Aux commissures de mes pas,
Derrière mon front,
Dans une âpre beauté.
Elle sentait bon,
Comme une âme naissante
Au seuil d'une humanité,
Puis elle s'est diluée,
Aux commissures de mes pas,
Derrière mon front,
Dans une âpre beauté.
encore quelques mois, et un nouvel été !
j'ai aimé !
#3
Posted 21 November 2005 - 11:11 AM
--
#4
Posted 21 November 2005 - 12:14 PM
Merci Domi d'avoir partagé ce moment.
#5
Posted 21 November 2005 - 12:56 PM
Merci Papaver. Les aubes, quelqu'elles soient sont toujours très belles.
#6
Posted 21 November 2005 - 02:18 PM
pas mal... à toi Carla je suis convaincu que mes conseils de lecture te plairont... comme une intuition
à moins que tu ne les connaisses déjà !
+++
à moins que tu ne les connaisses déjà !
+++
#7
Posted 21 November 2005 - 02:56 PM
Chacun de tes poèmes est un bonbon acidulé, fondant dans la bouche, raffraîchissant...et qui en appelle un autre
Michel
Michel
#8
Posted 21 November 2005 - 03:22 PM
Merci Eden. Oui, il y a comme un soupçon d'enfance, de songes, d'absolu dans tes conseils de lecture...J'en connais certains, pas Jacquottet, jamais lu.
#9
Posted 21 November 2005 - 03:48 PM
L'aube d'Hiver, c'est ok, c'est bath, c'est in
Zut alors! si le soleil quitte ces bords
et si derrière mon front,
le déluge
de sauce blanche miaule et si nulle
matière consistante et grumeleuse
et juste
une sauce fine, lisse, bien liée
voilà
Car le Néant gagne du terrain
ô Atreyou! car, à chaque pas qu'il fait
si tu recules, comment
veux-tu, comment veux-tu...?
Arthur Rimbaud,
poèmes inédits (et pour cause)
exhumés de l'oubli par les bon soins du
Berbolgru
alias
Formose Méridien
Zut alors! si le soleil quitte ces bords
et si derrière mon front,
le déluge
de sauce blanche miaule et si nulle
matière consistante et grumeleuse
et juste
une sauce fine, lisse, bien liée
voilà
Car le Néant gagne du terrain
ô Atreyou! car, à chaque pas qu'il fait
si tu recules, comment
veux-tu, comment veux-tu...?
Arthur Rimbaud,
poèmes inédits (et pour cause)
exhumés de l'oubli par les bon soins du
Berbolgru
alias
Formose Méridien
#10
Posted 21 November 2005 - 04:31 PM
Eclat de rire en ce milieu d'après midi. J'en connais d'autres de Rimbaud, pas tristes non plus! On s'éloigne un peu de mon texte quand même Gnou, non?
#11
Posted 21 November 2005 - 04:32 PM
Je trouve, au contraire, que nous en sommes encore trop proches.
Et c'est bien regrettable.
B
Et c'est bien regrettable.
B
#12
Posted 21 November 2005 - 04:44 PM
Merci Michouhibou, au plaisir de te lire également.
C'est-à-dire Gnou, développe.
C'est-à-dire Gnou, développe.
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