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Calynette

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¤manuel Minimal Pour Les Cons Prenants¤

28 July 2006 - 04:49 PM

¤Manuel minimal pour les cons prenants¤


Noire nuit agonise et bleuit le matin,
Pas un son.
L’arrogante commère qui commettait la rumeur
S’est arrêtée au soleil couchant,
Comme une Comtoise abrutie puant la cire.
Rien ne sera plus pareil à l’avenir.
Trépignements et impatience font parties du passé
Lourd de deuil.
Inconséquence d’un monde borgne.
Les trains n’auront plus jamais de retard,
Quelle tristesse pour les amants qui quêtaient l’attente.
Trop vite ils se retrouveront, baiseront comme des porcs,
Et retrouveront leur moitié à l’heure, la gueule fardée
Des délits d’adultère.
Là où tout se passait pour le mieux laissera place au doute.
Et la cupidité du monde se révèlera alors.
L’avalanche tant redoutée anéantira tout…
Plus rien ne sera plus comme avant l’avant d’avant ce jour !

A suivre….

« Refrain D’amour »

27 July 2006 - 08:29 AM


« REFRAIN D’AMOUR »

Il sait du bout des doigts la faire frissonner
Cette femme ravie qu’il sait sienne et qu’il aime.
Il perpétue des jeux comme un enfant en sème
Elle attend avec joie prête à s’abandonner.

Glissant un bras sous elle en enserrant sa taille,
La bouche sur un sein, tenant l’autre en sa main
Voilà qu’il la suçote où coule le carmin
Elle n’est pas outrée, genre plutôt canaille !

D’un geste lent et doux sa main glisse plus bas
Dans ce val nourricier à la source prospère
Il en sent la chaleur, apprécie le repère
Il y va se nicher, et cela sans combat.

Elle rampe sous lui, s’offrant à son souhait
Dès lors elle est si bien que s’ouvre son calice
Dans un très pur ensemble ils glissent au délice,
Elle et lui sont heureux, pour eux tout est parfait.

© Calynette (26juillet 2006)




« REVEIL DE LA NATURE… »

17 November 2005 - 08:20 PM


« REVEIL DE LA NATURE… »


La campagne indolente ouvre un œil capricieux,
Un tapis argenté vêt d’une chamarrure
Buissons, champs et forêts d’une bien douce armure ;
Pétales de soleil s’élancent délicieux.


Alors qu’aucun écho ne vient troubler les cieux,
Des chants d’oiseaux égaient la gracieuse ramure.
La brume s’effiloche en longue chevelure,
En laissant entrevoir des reflets audacieux.


Lueurs en blancs reflets s’étirent dans la plaine
Un ruisseau s’achemine en démarche incertaine
S’éraflant aux cailloux, parsemés en son coeur.


Voilà le renouveau d’une terre vivante,
Eclatante au matin, grandiose de bonheur,
Mon âme en est touchée… Nature étincelante !...








« QUAND L’ETE SE MEURT »

22 August 2005 - 03:58 PM

Premier essai de pantoum...




[b]« QUAND L’ETE SE MEURT »



L’été s’en va meurtri trop plein de sècheresse

Il a laissé la terre hurler dans ses tréfonds ;

De la nature honnie telle une pécheresse,

Les grands sillons trop secs sont des signes profonds!



Il a laissé la terre hurler dans ses tréfonds,

Des arbres pantelants, émane la tristesse ;

Les grands sillons trop secs sont des signes profonds,

La nature vit mal ce grand manque d’ivresse!



Des arbres pantelants émane la tristesse,

Monte un cri suppliant qui surgit des bas fonds.

La nature vit mal ce grand manque d’ivresse,

Il est presque certain, ne naîtront les greffons.



Monte un cri suppliant qui surgit des bas fonds.

Feuilles déjà jaunies, s’envolent de détresse,

Il est presque certain, ne naîtront les greffons,

L’été s’en va meurtri trop plein de sècheresse!





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