Il luisait en sa mise froide ce jour naissant
Et en sa peine, lucide le soleil, tout autour
Raccommodait la contenance à son retour
Pour le reconduire éblouissant à l’unisson.
Il l’attendait au carcan, accroché à l’accent
Des ténèbres qui rallongeaient leur parcours
D’un silence ascensionnel que nul secours
Ne pourrait pénétrer après les cessations.
Et il se maintenait au repos vain et absolu
Pour se renouveler en toute sa remise d’élu
Incontestable qui le reconduirait à sa tille,
Mais il trépasserait dans toute sa lenteur
Sanglotant entre ses flammes et ses lueurs
Quand la nuit absorberait son ultime brille.
Poème écrit par Farid Khenat et Dorothée Ollieric
Ce Jour Naissant.
Started by vent, Nov 12 2006 07:10 PM
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