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[Kathya]

Tes doigts engourdis filent la laine
Le froid au-dehors perce ton corps,
Fatigué de ces jours si longs
Fatigué du poids des années.
Un chien se frotte contre tes genoux
Cherchant ta chaleur continue.

Le ciel est gris temps de neige
Au loin, tes yeux ne trouvent que vallons et plaines
Où s'est enterré l'été?
Tu repenses à ton inconnu
Hasard du moment, ton soleil
Comme ce chien égaré,
Sa chaleur te manque.

Quelques flocons valsent avec les herbes,
Tu te lèves de cette chaise inconfortable,
Le dos en soupière les lèvres pincées,
Le chien sur tes talons,affamé.
Dedans ta cabane
Une lampe à huile veille sur ton ombre
Cela rappelle à ton souvenir que tu existes.

Kathya.

[Félice]

Kathya,

Bon, je ne crois pas t'avoir déjà lue. Et je suis heureuse de l'avoir fait. Alors ton texte, à la première lecture, m'est apparu un peu... fade. Parce que les jours sont "longs", que les années ont du "poids" et que ces mots sont fades (par exemple).

Et puis après relecture, il a quand même un quelque chose... peut-être les images que tu dessines avec ltes mots choisis sont-elles plus fortes que les mots eux-mêmes. C'est déstabilisant quand même, hein.

Parce que "le chien sur tes talons", la "chaise inconfortable"... on ented que ça grince, c'est jappe, ont entend l'atmosphère.

Oui, oui. Alors j'aime.

Félice.

[Kathya]

Félice, WLDP, votre lecture et votre commentaire me redonnent confiance en moi, pourquoi des mots simples? Je n'aime pas employer des mots fastudieux pour décrire une émotion, une atmosphère que je ressens si simplement. Félice, merci d'avoir relu et aimé ce poème ainsi que WLDP.

Kathya.

[Jacques Adamski]

Ces mots simples on les ressent comme une douce mélodie en notre esprit...
merci

[Kathya]

Merci à vous.

Amitiés.

Kathya.