8 replies to this topic

[Nobody's perfect]

Les colombes se reposent sur la seconde qui va s’écouler
Leurs ailes désignent la pérennité face à l’avenir
Repliées comme un arceau de soie blanche
Autour des ombres en catimini redéfinies.
Elles inondent de leur tendresse l’écart distordu
De notre monde et du leur, sérénité…
Les colombes, l’in soucis du temps qui voyage
Au gré de l’illusion et du patent, que méditer d’elles ?....

Les corbeaux, chères colombes, n’ont rien à envier
Lever, Zénith et crépuscule, trois pattes au cycle solaire
Mais… A la fin du temps, noir redeviendra multicolore
Les légendes chinoises nous induisent en erreur ?
Hugin et Munin savent….
De mémoire et d’esprit, les corbeaux ont tout prit.

Les Colombes se reposent sur la seconde qui s’est écoulée,
Attendons que les corbeaux les ramènent à la vie
Dans un ballet d’ailes angéliques
Ils écarteront l’insouciant entre crépuscule et instant
La magie en ces lieux tant recherchée,
Nous apprend la sagesse d’un monde condamné.

[Raoul]

en tout cas j'aime des titres
a.

[Nobody's perfect]

Ben c'est déjà un début hein!

[Kathya]

Tu changes de style Elysa, je te sens plus en harmonie, de plus ton poème m'a apprit certaines choses concernant les corbeaux.

Mes amitiés.

Kathya.

[Nobody's perfect]

Kool!

[Artemisia]

Chère Elysa
J'aime infiniment ce poème !

Les corbeaux et les colombes,
Pour les voir ainsi
Il faut être vraiment voyant
Il faut avoir sacrifié son oeil de chair
Pour que naisse l'autre oeil
Celui de la vision intérieure
La pure vision

les colombes comme en équilibre fragile sur l'instant.
l'in soucis du temps qui voyage...

Les corbeaux et les colombes
Qui, à la fin du temps (pas des temps, DU temps)
s'envolent dans un ballet d'ailes multicolores.
Comme une ultime réconciliation
Unification : pensée, mémoire, temps et non-temps...

C'est très beau.

Pense bien à conserver une plume (de corbeau ou de colombe) pour écrire encore !

Amitié

Artemisia

[Nobody's perfect]

Artémisia, j'aime ta façon de voir ce poème ( je le nomme ainsi, parce-que il est comme tu le décris si bien), et heureuse que, encore une fois, tu aies su le mettre en valeur par tes mots. A vrai dire, je l'aime ce poème, parce-qu'il est encore bien plus profond que tout ce que j'ai pû écrire jusqu'à présent, et que je l'ai travaillé.

Merci ma tendre Artémisia d'avoir sû.

Bises à toi

[le hamster]

Noir et blanc, yin et yang... négatif et positif.

Dans la complétude, écrivait Henri Michaux...

C'est marrant je viens de poster un poème qui parle du zénith (un poème que j'avais commencé aux premiers beaux jours... en avril, je crois) : cycle solaire oblige ou bien est-ce un courant d'esprit qui passe dans l'air...?

C'est le sacrifice fait au soleil ; le papillon d'obsidienne se lève...

Bises, Colombine.

[Nobody's perfect]

Un courant de pensées je dirai, elles volent toutes et il faut bien à un moment donné qu'elles discutent un peu, qu'elles échangent, non?

Kissss (Colombine? joli ça, thanks )