A ne jamais dormir quand dormir il faudrait
A maquiller mes yeux de ces creux violacés
Des mots au bord des lèvres et des ongles rongés
Comme d’autres une bouteille un nuage opiacé
Par dessus son épaule se regarder inquiet
Les doigts gourds sur son angoisse encrée
J'écris la nuit.
Plaque des mots rature pâtine
Un soleil derrière mes rétines
Luit.
© Ko – décembre 2005[size=1]
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J'écris la nuit
05 December 2005 - 01:50 AM
ETHYLIQUE
18 September 2005 - 11:51 AM
Je lève mon verre et bois
A ceux qui n’ont pas soif
J’ai mouillé le papier
Où j’écrivais ces mots
Et le tout s’est dilué
Comme des ronds dans l’eau
Je lève mon verre et bois
A ceux qui n’ont pas soif
Et je vois dans la glace
De marbre, iconoclaste
Mon reflet affalé
Sur le comptoir marbré
Je lève mon verre et bois
A ceux qui n’ont pas soif
La boisson est amère
Et la langue pâteuse
L’oeil trouble ma paupière
Qui s’endort nauséeuse
Soif soif soif soif
Et je le postillonne
Tout ce trop-plein d'alcool
Aux murs qui vibrionnent
A la face du sol
S’alcooliser pour oublier
Quoi ? Un truc mais j’ai oublié
Sourire au verre vide et beugler
Qu'il m'en faut plus pour me noyer
© Ko
A ceux qui n’ont pas soif
J’ai mouillé le papier
Où j’écrivais ces mots
Et le tout s’est dilué
Comme des ronds dans l’eau
Je lève mon verre et bois
A ceux qui n’ont pas soif
Et je vois dans la glace
De marbre, iconoclaste
Mon reflet affalé
Sur le comptoir marbré
Je lève mon verre et bois
A ceux qui n’ont pas soif
La boisson est amère
Et la langue pâteuse
L’oeil trouble ma paupière
Qui s’endort nauséeuse
Soif soif soif soif
Et je le postillonne
Tout ce trop-plein d'alcool
Aux murs qui vibrionnent
A la face du sol
S’alcooliser pour oublier
Quoi ? Un truc mais j’ai oublié
Sourire au verre vide et beugler
Qu'il m'en faut plus pour me noyer
© Ko
Erosion fatale...
13 September 2005 - 04:16 PM
Elle s'approche à grands pas à grands renforts de plis
Que je voudrais masquer pour qu'alors elle m'oublie
Le temps qui passe, passe vite.
Dans ma fol' jeunesse je l'avais dédaignée
Mais elle était bien là tapie à m'aspirer
Le temps qui passe, passe vite.
Elle m'a bien prévenue et que ne l'ai-je cru
Cette garce qui me ploie chaque jour un peu plus
Le temps qui passe, passe vite.
Elle sourit un peu plus à chaque bougie soufflée
Laissant filer son sable jusque dans mes souliers
Le temps qui passe, passe vite.
Maintenant elle est là posant à mes côtés
Je ne sais plus le temps elle a tout effacé
Le temps qui passe s'effrite.
© Ko
Que je voudrais masquer pour qu'alors elle m'oublie
Le temps qui passe, passe vite.
Dans ma fol' jeunesse je l'avais dédaignée
Mais elle était bien là tapie à m'aspirer
Le temps qui passe, passe vite.
Elle m'a bien prévenue et que ne l'ai-je cru
Cette garce qui me ploie chaque jour un peu plus
Le temps qui passe, passe vite.
Elle sourit un peu plus à chaque bougie soufflée
Laissant filer son sable jusque dans mes souliers
Le temps qui passe, passe vite.
Maintenant elle est là posant à mes côtés
Je ne sais plus le temps elle a tout effacé
Le temps qui passe s'effrite.
© Ko
Et regarder le temps qui passe...
11 September 2005 - 12:52 AM
Le vent soulevait le tissu léger du transat comme un étendard, gonflant sa joue de toile comme on expire. Le soleil, puissant, frappait les dalles de pierre dures aux pieds des baigneurs. La piscine gorgée de lumière laissait clapoter son eau tiède au gré du Mistral léger. Un calme écrasé de chaleur, à peine soulagé par le vent du Midi, régnait. Les cigales chantaient, abrutissantes et entêtées, avec de longues plages de silence étonnant, qui nous faisaient craindre le pire. Et la mélopée reprenait, plus forte encore, rassurante et agaçante à la fois.
Ne rien faire surtout qui puisse nous fatiguer… Des vacances, pleines et entières. Une gourmandise fainéante à consommer sans modération qui nous empêchait de penser au retour déjà proche. Les jours passaient aussi vite que les volutes blanches, paresseuses, couchées sur le flan du ciel d’un bleu quasi turquoise.
Un paysage de carte postale, entre mer et collines assoiffées, survolé par des oiseaux d’acier chargés de le surveiller des fois qu’il vienne à s’enflammer. C’est qu’on s’échauffe vite par ici. Un rien, et le ton monte, chantant, "avé l’accent", qui donne un air de fête aux pires engueulades. Ici on se querelle en couleurs pour une partie de Contre ou pour un match de foot. Tout est plus grand, plus beau, meilleur… Mais finalement, c’est une gloriole dont personne n’est dupe. On s’amuse. On pagnolade. On exagère pour rendre la vie plus belle qu’ailleurs.
Mais jamais bien longtemps, car le soleil qui cogne met tout le monde d'accord : on finit par aller boire le Pastis à l'ombre d'un platane, mains sur le ventre, jambes étendues, lunettes au bout du nez, à observer les mouches pressées, noires comme des olives à l'ail.
Et regarder le temps qui passe.
© Ko
Ne rien faire surtout qui puisse nous fatiguer… Des vacances, pleines et entières. Une gourmandise fainéante à consommer sans modération qui nous empêchait de penser au retour déjà proche. Les jours passaient aussi vite que les volutes blanches, paresseuses, couchées sur le flan du ciel d’un bleu quasi turquoise.
Un paysage de carte postale, entre mer et collines assoiffées, survolé par des oiseaux d’acier chargés de le surveiller des fois qu’il vienne à s’enflammer. C’est qu’on s’échauffe vite par ici. Un rien, et le ton monte, chantant, "avé l’accent", qui donne un air de fête aux pires engueulades. Ici on se querelle en couleurs pour une partie de Contre ou pour un match de foot. Tout est plus grand, plus beau, meilleur… Mais finalement, c’est une gloriole dont personne n’est dupe. On s’amuse. On pagnolade. On exagère pour rendre la vie plus belle qu’ailleurs.
Mais jamais bien longtemps, car le soleil qui cogne met tout le monde d'accord : on finit par aller boire le Pastis à l'ombre d'un platane, mains sur le ventre, jambes étendues, lunettes au bout du nez, à observer les mouches pressées, noires comme des olives à l'ail.
Et regarder le temps qui passe.
© Ko
Tchin (ex Suicide... sur une idée de Djibril) !
09 September 2005 - 02:12 PM
J'ai tranché sans effort dans le vif du sujet
D'un trait net et parfait dessiné une ligne
Sur la fine pelure de ce poignet veiné
Une ride s'aligne
Une bouche béante aux lèvres dérisoires
D'où s'échappent des injures de soiffards insatiables
Buvant à la santé de ce sillon de fard
En toasts improbables
Tchin
Je pars. Triste poupée aux regards tristes et las
Sur son triste nombril toujours s'apitoyer
Je pars. Si pleine de moi et tellement fatiguée
Je ne reviendrais pas
© ko
D'un trait net et parfait dessiné une ligne
Sur la fine pelure de ce poignet veiné
Une ride s'aligne
Une bouche béante aux lèvres dérisoires
D'où s'échappent des injures de soiffards insatiables
Buvant à la santé de ce sillon de fard
En toasts improbables
Tchin
Je pars. Triste poupée aux regards tristes et las
Sur son triste nombril toujours s'apitoyer
Je pars. Si pleine de moi et tellement fatiguée
Je ne reviendrais pas
© ko
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